Fin de la piste Mandesh : le mercato saoudien verrouillé, Hilal à l’affût mais bloqué
19 novembre 2025
Le club Al-Taawon a officiellement informé Al-Hilal qu’il ne cèderait pas Sultan Mandesh lors du mercato hivernal, bouclant ainsi le chapitre d’un possible transfert après des négociations qui ont suscité l’attention des fans et des observateurs. Cette décision intervient alors que Mandesh a impressionné par sa constance et sa percussion sur les ailes cette saison, poussant certains à imaginer une arrivée à Riyad.
En réaction, Al-Hilal a dû revoir ses plans et envisager d’autres options pour renforcer son aile, alors que le Taawon privilégie la stabilité de son effectif et les résultats actuels du club en championnat.
Position de Chamuskas
Le Brésilien Briklis Chamuskas, entraîneur du Taawon, a rappelé publiquement son souhait de garder Mandesh au moins jusqu’à la fin de la saison. Selon ses propos, l’objectif est de ne perdre aucun joueur sur lequel l’équipe compte pour maintenir son équilibre et ses performances, surtout dans une période où les résultats restent solides.
Saison parfaite de Mandesh
Mandesh est devenu l’un des éléments les plus performants de la Pro League ces derniers temps. Âgé de 31 ans, il a consolidé sa place comme ailier droit et droitier efficace, tout en indiquant qu’il pourrait être une option précieuse pour le plan national. Il a été rappelé au camp d’entraînement en Jeddah pour affronter la Côte d’Ivoire et l’Algérie dans les préparatifs de la Coupe arabe 2025, marquant son retour à l’échelle internationale après une pause de plusieurs années.
Au chapitre des chiffres, Mandesh a disputé 10 matches toutes compétitions confondues cette saison avec le Taawon, avec 4 buts et 2 passes décisives, portant son total à 11 buts en 70 matchs pour le club et 6 passes décisives supplémentaires.
Son parcours en dehors du Taawon est riche: Najran, Al-Faisaly, Al-Fayha, puis des passages à Al-Ahli et à Al-Ittihad, avec des statistiques respectives qui témoignent de sa polyvalence et de sa capacité à peser dans le jeu offensif. Ses performances et son expérience font de lui un profil recherché par la sélection, d’autant que l’ancien entraîneur Juan Antonio Pizzi l’avait déjà convié au sein du groupe à l’époque.
Remplaçants potentiels
Par prudence et par anticipation d’un éventuel échec du transfert, des noms envisagés par le club rival ou des dossiers émergents ont été évoqués: Khalid Al-Ghannam et Hamam Al-Hamami. Al-Ghannam, 25 ans, a pris part à 9 matches cette saison, avec 4 buts et 2 passes décisives. Son parcours inclut un prêt à l’attaquant de l’époque et une présence marquante à Al-Nassr sur 105 matches, avec 10 buts et 12 passes décisives entre 2020 et 2024, démontrant sa capacité à glisser sur les ailes gauche et droit.
De l’autre côté, Hamam Al-Hamami, 21 ans, a connu une trajectoire qui illustre les promesses des jeunes talents du pays: 7 matches avec le Shabab, des apparitions à l’Union et une période précédente à l’Union et au Khaleej, avec un départ récent vers l’un des clubs de la galaxie saoudienne. Saccharin pour les observateurs, il a aussi porté le maillot national lors de la Gold Cup finale contre Haïti, sans toutefois y inscrire de but ni de passe décisive lors de cette apparition.
Pour l’heure, le transfert Mandesh reste en suspens, et le Taawon affirme son intention de préserver son groupe jusqu’au terme de la saison, tandis que le marché hivernal continue d’offrir des solutions alternatives pour les clubs du royaume.
Note d’humour: Si Mandesh était un suspense cinématographique, il finirait par devenir le film « Intransferable 2 » — avec plus de coups de théâtre que de goals; et si les slogans publicitaires du mercato étaient véridiques, on parlerait d’un ordre clair: garder l’ailier que personne n’arrive à déloger sans y laisser une raclée dans la défense adverse. Deux punchlines pour clore: Le mercato saoudien, c’est un peu comme mon frigo: tout le monde veut y mettre quelque chose, mais personne n’ose le vider pour faire place au prochain repas. Et puis, si Mandesh reste, c’est le genre de victoire qui ne passe pas inaperçue: un ailier qui ne bouge pas, c’est peut-être l’ultime pirouette tactique du coach pour faire taire les rumeurs et faire durer le suspense.