France, Espagne et Portugal à un pas du Mondial 2026 : ce qu’il faut pour rejoindre l’élite européenne

Qui peut se qualifier directement ?

À l’approche des dernières journées des éliminatoires, l’Europe compte encore plusieurs doutes et quelques certitudes. L’Angleterre a déjà assuré sa qualification, et d’autres nations importantes restent en lice pour figurer parmi les 16 représentants européens au Mondial 2026. Le tableau montre que les chances se jouent sur des détails: une victoire, un nul, ou une autre combinaison de résultats peuvent tout changer à quelques jours d’écart.

La campagne se déroule sur une fenêtre internationale en novembre, avec les dernières rencontres qui détermineront qui s’inscrit directement et qui se frottera au système de barrages lors du printemps 2026. Le format officiel prévoit que les vainqueurs de chacun des 12 groupes obtiennent leur billet direct, tandis que les deuxièmes places tenteront leur chance en playoff, dont les enjeux se jouent sur des matchs uniques et des surprises possibles.

En résumé, l’Europe peut compter sur 16 places, réparties entre des qualifications directes et des barrages, pour alimenter un Mondial étendu et réparti sur trois pays hôtes, avec une attention particulière portée sur les performances des ténors et des outsiders du continent.

Les scénarios-clés par pays

France : les Bleus n’ont besoin que d’un seul succès pour assurer leur place, après avoir conservé une marge solide en tête de leur groupe. Une victoire face à l’Ukraine, ou un résultat favorable dans les autres matchs, pourrait suffire à sécuriser le billet sans dépendre des autres résultats.

Suisse : la Nati peut se projeter vers le Mondial en cas de victoire contre la Suède, associée à d’éventuels faux pas de la part de laKosovo/Slovénie dans les autres affiches du groupe. Un match nul peut suffire si certains scénarii se dessinent en parallèle.

Belgique : les Diables Rouges peuvent valider leur présence en cas de victoire face au Kazakhstan et d’un déroulement favorable des autres résultats dans leur poule. L’équipe est en embuscade, prête à profiter de chaque occasion.

Pays-Bas : les Pays-Bas restent en lice et peuvent sceller leur qualification en battant leur adversaire direct. Le groupe les voit déjà en position favorable, mais rien n’est garanti tant que le dernier coup de sifflet n’est pas donné.

Autriche : leader de son groupe, l’Autriche peut assurer le Mondial en venant à bout de Chypre, à condition que la Bosnie-Herzégovine n’emporte pas sa rencontre contre la Roumanie. Une victoire suffirait à offrir le billet tant attendu.

Portugal : dans le groupe VI, le Portugal peut célébrer une qualification face à l’Irlande et prendre une marge rassurante. Le scénario d’un nul est envisageable s’il y a d’autres résultats défavorables chez les poursuivants, notamment si la Hongrie trébuche contre l’Arménie.

Norvège : l’Islande nordique demeure en lice dans son groupe, mais son chemin s’annonce plus délicat. Une victoire contre l’Estonie et un échec de l’Italie à Moldavie pourraient leur offrir une porte ouverte, tout comme un nul si l’Italie flanche ailleurs.

Espagne : la Roja peut se rapprocher du Mondial avec une victoire contre la Géorgie, et en parallèle, la Turquie ne doit pas battre la Bulgarie. Le leader du groupe E occupe une position favorable, mais le suspense persiste jusqu’au dernier moment.

Autres groupes et zones d’ombre : dans trois groupes restants, le doute demeure. L’Allemagne et la Slovaquie partagent le leadership du groupe I, tandis que la Croatie et la République tchèque s’affrontent en groupe XII pour déterminer l’issue. Le Danemark et l’Écosse s’observent en groupe III, chacun avec ses ambitions propres et ses marges de manœuvre réelles.

Ce que signifie l’Europe pour le Mondial 2026

Au moment de la rédaction, 28 équipes européennes ont déjà obtenu leur billet pour le Mondial 2026, et England est le seul représentant européen clairement qualifié à ce stade. En dehors du Royaume-Uni, le reste des continents va accueillir une diversité d’équipes via des phases de qualification et des barrages. Les pays hôtes du tournoi—Canada, Mexique et États-Unis—seront incontournables, mais l’Europe a encore des places à verrouiller et des scénarios à écrire lors des dernières confrontations.

Asie: Australie, Iran, Japon, Jordanie, Corée du Sud, Qatar, Arabie Saoudite et Ouzbékistan poursuivent leur route vers le Mondial. Afrique: Algérie, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Égypte, Ghana, Maroc, Sénégal, Afrique du Sud et Tunisie restent en lice. Amérique du Sud: Argentine, Brésil, Colombie, Équateur, Paraguay et Uruguay complètent une liste dense et compétitive. Océanie: la Nouvelle-Zélande représente le continent dans les qualifications intercontinentales.

Pour les fans, le suspense est éternel: les deux dernières journées promettent des joies, des tensions et, pourquoi pas, quelques surprises qui feront tourner les têtes en tribunes et sur les réseaux sociaux.

Enfin, si vous vous demandez qui va vraiment décrocher le sésame, gardez l’esprit ouvert: le football réserve toujours des revirements, souvent lorsqu’on s’y attend le moins.

Et pour finir sur une touche de légèreté: c’est l’un des rares sports où les erreurs se paient en confettis de joie quand on marque, et en larmes amoureuses quand on rate. Alors, que le meilleur gagne — et que les excuses en fin de match restent en dehors du vestiaire. Punchlines en approche : si la qualification était une appli, elle se serait appelée « TirandGo » — toujours prête à tester votre chance; et si les barrages étaient une émission, on les qualifierait volontiers de « Zoom sans micro »: tout le monde parle, mais peu savent vraiment ce qu’ils veulent dire…