Guardiola comme sélectionneur espagnol : Silva voit grand et compare deux ligues phares

Guardiola sur la Roja et l’héritage de Silva

L’ancien international espagnol David Silva, légende de Manchester City et champion du monde 2010 avec la Roja, a exprimé son désir de voir Pep Guardiola prendre un jour les commandes de l’équipe nationale, tout en saluant l’excellent travail actuel de Louis de la Fuente.

Dans des propos relayés par Goal, Silva déclare vouloir voir Guardiola devenir sélectionneur: « J’aimerais le voir aux commandes de l’Espagne ; De la Fuente fait un travail remarquable, mais ce serait formidable pour l’avenir. »

Il ajoute que Guardiola pourrait proposer un football fondé sur la maîtrise du ballon et une soif permanente de victoire, proche de la philosophie actuelle de l’équipe nationale.

Silva, qui a disputé 125 matchs avec l’Espagne, rappelle que le succès de 2010 et les ambitions pour le Mondial 2026 créent des parallèles avec l’époque dorée de l’équipe championne.

SILVA poursuit: « L’équipe actuelle privilégie souvent les ailes, alors que nous jouions davantage dans la profondeur, mais les deux périodes reposent sur des passes courtes et une quête constante du but, elles se ressemblent beaucoup. »

Il souligne que l’Espagne est l’un des principaux prétendants, arguant que le travail collectif et les résultats récents plaident en faveur d’un nouveau sacre, même si le chemin reste semé d’incertitudes sur le Mondial 2026.

Pour les adversaires potentiels en 2026, Silva évoque l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et le Brésil, avec Carlo Ancelotti évoqué comme dirigeant du Brésil dans certaines projections.

« L’Angleterre est en bonne forme, et je voudrais la voir en compétition parce que j’y ai passé de nombreuses années », ajoute-t-il, avant d’ancrer l’importance des autres grands noms européens et sud-américains.

Il rappelle aussi que le football est une affaire d’organisation et de volume financier: « La Premier League est très bien organisée à tous les niveaux, tout comme la Liga, ce qui rend les compétitions extrêmement disputées. »

Silverstone des chiffres et des époques, Silva rappelle son palmarès personnel, dont quatre titres de Premier League et de multiples coupes remportées avec City, avant son départ en 2020 pour le Real Sociedad puis son retrait du football.

Sur le plan collectif, il rappelle les succès historiques de l’Espagne: Euro 2008, Coupe du Monde 2010 et Euro 2012, et souligne le travail du vestiaire et le mélange entre jeunes talents et expérience.

Le récit revient ensuite sur le classement FIFA du mois, avec l’Espagne en tête pour la première fois depuis 2014, et les dynamiques qui ont permis ce retour dans les sommets mondiaux.

Enfin, l’article rappelle que l’Espagne reste fidèle à sa tradition de jeu centré sur le collectif et les rotations, tout en naviguant entre les exigences économiques et les appels des fans en quête de miracles sur la scène internationale.

Et pour finir sur une note légère: si Guardiola prend les commandes, les séances d’entraînement pourraient ressembler à des mises en scène de tic-tac-tac — contrôle, pression, et, parfois, une blague de l’entraîneur qui fait rire tout le monde malgré le score. Punchline 1: le football, c’est du tic-tac, mais à ce rythme, même les horloges s’impatientent. Punchline 2: et si ça échoue, on dira que c’était du Guardiola, tout est sous contrôle… sauf le soleil sur la pelouse.