Haaland: encore loin de Messi et Ronaldo — et c’est peut-être une bonne nouvelle pour City
4 novembre 2025
Haaland: encore loin des records Messi et Ronaldo
L’attaquant norvégien de Manchester City, Erling Haaland, affirme qu’il reste loin du niveau des légendes Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, malgré ses chiffres historiques récents.
Des chiffres et une approche du quotidien
Avant le choc de la Ligue des Champions face au Borussia Dortmund, Haaland a évoqué son niveau, ses ambitions et son rapport à la pression, en insistant sur le présent et le travail quotidien.
Il a souri lorsqu’on l’a interrogé sur la possibilité de battre ses propres records: « Quel chiffre cherchez-vous exactement ? Je n’ai pas envie de paraître arrogant. »
Il a rappelé avoir marqué 57 buts sur la saison 2022-23, y compris avec l’équipe nationale, et a dit se sentir bien sans se focaliser sur ces chiffres.
Quant à sa façon d’aborder les matches, il a déclaré: « Oui, bien sûr. Avant hier on a joué un match, c’est du passé; il faut se concentrer sur demain et je dois vivre dans l’instant présent. »
Haaland affirme ressentir une amélioration continue et être bien placé physiquement, poursuivant ses efforts et son attention à son bien-être.
Sur sa célébration « robot », il a expliqué: « Tout le monde sait pourquoi je l’ai faite. Si vous parcourez mes commentaires ou mes vidéos, vous comprendrez. »
Concernant une éventuelle répétition, il a ajouté: « Je n’ai pas de plan de célébration; je le fais après le but, et je n’estime pas prudent de tout programmer. »
Il a aussi évoqué l’entraînement des coups de tête, assurant que c’est un domaine qu’il perfectionne depuis longtemps et qu’il reste déterminé à s’améliorer.
À propos de son rôle défensif, il a plaisanté: « Ce n’est pas mon secteur préféré; j’aime être dans la surface. Mais je ferai tout pour aider l’équipe. »
Pour les commentaires de Pep Guardiola le décrivant comme « modeste », Haaland a répondu: « Je suis Norvégien; je ne suis pas là pour me grandir. Je suis simplement Erling Haaland, et cela ne changera jamais. »
Sur les records du championnat, il a ajouté: « Je dois les ignorer. Je ne connais pas tous les chiffres, mais je connais celui d’Alan Shearer (260 buts). Mon objectif est d’aider City à gagner les matchs, pas d’ériger des statues de chiffres. »
Il a conclu en riant: « Je sais que mes propos peuvent paraître ennuyeux, mais c’est la vérité. »
Sur son état physique et mental, Haaland a assuré: « Je me sens prêt; la préparation a été courte mais intense et j’arrive dans une phase d’énergie maximale. »
Quant à se comparer à Messi et Ronaldo, il a été clair: « Non, jamais. Je suis loin d’eux; ce ne serait pas juste pour moi ni pour eux. »
Il a aussi évoqué son objectif avec la Norvège: mener le pays en Coupe du Monde et en Euro dans les semaines à venir, ce qui constitue son-plus grand objectif personnel.
Il a expliqué suivre les grands tournois depuis l’enfance et que la Coupe du Monde 2010 reste gravée dans sa mémoire; il rêve d’offrir à la Norvège une participation historique.
Enfin, Haaland a insisté sur le fait qu’il n’a pas changé depuis son départ de Dortmund; il demeure la même personne, mais avec plus d’expérience et vivant seul depuis neuf ans.
Il a esquissé l’importance de son entourage, notamment l’impact positif des amis et des coéquipiers passés, et a salué son nouveau partenaire Ryan Cherki comme un talent à aider à s’épanouir à son poste‑clé.
Sur sa vie de père, il a confié que le rôle a augmenté sa concentration et l’aide à mieux séparer vie personnelle et sportive.
En matière de timing et de placement, Haaland a expliqué qu’il vise des perfectionnements réguliers et que le VAR l’aide à être plus précis, surtout dans les phases hors-jeu.
Enfin, il a réaffirmé que le chemin vers les grands titres exige régularité et efficacité, et que chaque match est une nouvelle opportunité de prouver sa valeur tandis que le duel contre Dortmund approche.
Punchlines: « Les chiffres et moi, on se donne rendez-vous demain. »
Punchline 2: « Si les chiffres veulent un autographe, ils devront attendre le ballon — et moi, d’abord. »