Haaland, la machine à buts qui propulse la Norvège vers le Mondial 2026
17 novembre 2025
Analyse et contexte
L’attaquant norvégien Erling Haaland, joueur de Manchester City, a porté son pays vers une qualification historique pour le Mondial 2026, organisé aux États‑Unis, au Canada et au Mexique, après une campagne de qualifications marquée par une performance exceptionnelle et une constance rare pour la Norvège.
Dans le groupe 9, la Norvège côtoyait l’Italie, l’Estonie, la Moldavie et Israël. Beaucoup voyaient les Italiens comme les grands favoris; pourtant, les données et le terrain ont rapidement pris le pas sur les pronostics. Haaland et ses coéquipiers ont installé leur tempo et refusé de céder de terrain.
La Norvège a connu une campagne sans défaite, accumulant 8 victoires pour 24 points et s’assurant le billet mondial avec la manière. Le duel direct contre l’Italie a été un couperet: les Norvégiens les ont battus à l’aller et au retour, avec un score cumulé de 7‑1.
En termes offensifs, l’équipe a frappé fort: 37 buts inscrits en 8 rencontres (environ 4,6 par match) et seulement 5 encaissés, preuve d’un équilibre qui a surpris les observateurs et surpris les adversaires.
Chiffres clés et rôle de Haaland
Haaland a été le moteur de cette campagne, avec 16 buts en 8 matches et deux passes décisives, dépassant largement les attentes et même les problématiques de défense les plus coriaces. Sa production a alimenté les comparaisons avec des nations entières et a mis en évidence sa capacité à porter l’équipe quand la pression monte.
Sur le plan statistique, Haaland a totalisé 41 tirs et a remporté 23 duels aériens, affichant un taux de 69,7% dans les duels aériens — des chiffres qui illustrent son impact physique et technique sur chaque confrontation. Même avec des adversaires redoutables, son efficacité a été le fil rouge de la Norvège tout au long des qualifications.
Cette démonstration a eu des répercussions sur le groupe: l’Italie, malgré son statut historique, a été reléguée à la perspective du barrage, après une défaite 4‑1 au San Siro et une première blessure dans la série. Les Italiens espéraient un revers du destin, mais la Norvège a écrit l’histoire à domicile et à l’extérieur.
Au total de la campagne, la Norvège a terminé invaincue, avec 24 points, et l’Italie a dû se contenter du barrage européen. Le tirage pour déterminer les adversaires du barrage était attendu le 20 novembre et promettait une fin de cycle européenne riche en émotions pour les deux nations.
Dans les déclarations après-match, Gianluigi Donnarumma a exprimé la douleur et l’apprentissage à tirer: «Nous n’aurions pas dû encaisser le troisième et le quatrième à la 93e, mais le problème majeur reste l’intensité et l’enchaînement des 45 premières minutes.» Il a ajouté que l’équipe devait regagner la confiance, s’écouter et œuvrer ensemble pour les barrages, avec le soutien des supporters qui restent essentiels dans ces rencontres décisives.
À mesure que l’euphorie s’installait, l’heure était au réalisme: la route vers le Mondial passe désormais par les barrages et, surtout, par une continuité dans la performance collective et dans l’exigence qui a porté Haaland et ses partenaires sur le devant de la scène.
Punchlines
Punchline 1: Haaland transforme les cages en distributeurs: un tir et le filet fait le plein.
Punchline 2: Si la précision était une application, Haaland serait en version premium — et les défenses adverses en mode bêta.
