Hakim Ziyech en course contre la montre: retour en sélection marocaine ou chute libre sur le mercato ?

Contexte et enjeu

Hakim Ziyech, milieu offensif marocain de 32 ans, arrive à un moment critique de sa carrière, alors que la période des transferts touche à sa fin et qu’il demeure sans club. Le but reste clair: retrouver du temps de jeu et potentiellement porter à nouveau le maillot des Lions de l'Atlas avant la CAN 2025-2026 organisée au Maroc, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Parcours récent et situation actuelle

Après une aventure courte et surprenante à Al-Duhail (Qatar) qui s’est conclue en mai 2025, Ziyech a vu son contrat résilié d’un commun accord malgré un engagement jusqu’en 2027 et un salaire ambitieux estimé à environ 5 milliards de centimes par an.

Pendant ses 5 mois au club qatari, il a disputé 13 matches, inscrit 1 but et délivré 1 passe décisive, des chiffres qui témoignent des difficultés d’adaptation et qui expliquent en partie sa recherche d’un nouveau défi en Europe.

Pour résumer: le temps presse et le joueur cherche activement une nouvelle porte d’entrée dans le football européen afin d’aligner les minutes et les matches qui lui font défaut.

Défis et perspectives européennes

Le coach marocain Walid Regragui a clarifié la position du staff lors d’un point presse en août 2025: Ziyech demeure dans la liste élargie mais ne peut pas être intégré s’il n’a pas de club ni de temps de jeu. L’enjeu est purement sportif et concerne la compétitivité et la participation nécessaire à la sélection nationale.

Plusieurs clubs européens restent attentifs: en Espagne, Séville et Elche ont engagé des discussions sur des contrats d’un an chacun, avec possibilité de prolongation selon les performances et les besoins financiers. Aux Pays-Bas, PSV Eindhoven serait disposé à étudier le dossier afin de compenser une blessure majeure de l’effectif et de profiter de l’expérience du joueur, notamment avec l’encadrement actuel dirigé par Peter Bosz et les liens du passé avec le football néerlandais.

Au-delà des aspects financiers, le retour en Europe signifierait aussi un chemin direct vers le banc et les terrains du continent, dans l’optique de se rapprocher du niveau compétitif nécessaire pour postuler à la CAN sur sol marocain.

Retrouver le haut niveau n’est pas seulement une affaire de contrat: Ziyech doit regagner du temps de jeu régulier et rétablir une certaine régularité technique après des expériences récentes difficiles, notamment en Turquie et au Qatar, afin de reprendre sa place auprès des Lions de l’Atlas et de retrouver sa meilleure version.

Au-delà du terrain, la pression psychologique est palpable: l’éloignement des camps de l’équipe nationale a pesé sur le joueur, alimentant un sentiment d’imprévisibilité et de quête personnelle pour rebondir. Le contexte mental pèse autant que les plans de carrière et les discussions avec les clubs potentiels.

Dernière porte envisageable: même si les grandes ligues ont fermé leurs fenêtres, des possibilités restent ouvertes dans des championnats où les transferts hors période officielle peuvent être envisagés dans des conditions exceptionnelles, laissant une fenêtre d’espoir pour Ziyech.

Le temps presse, mais l’histoire du football nous rappelle que les plus belles renaissances naissent souvent dans la tempête. Le prochain chapitre de l’ancien leader d’Ajax peut encore écrire un rebondissement digne des plus grandes comebacks, surtout si le destin décide d’offrir une opportunité dans les prochaines semaines.

Punchlines en point final: 1) Ziyech cherche un club aussi obstinément qu’un GPS qui refuse de recalculer, et ça, ça dure moins dans les films. 2) Le timing est tout: il n’a pas encore trouvé d’équipe, mais il prouve que le talent peut rester prêt même quand le temps presse comme un café qui refroidit trop vite. Maintenant, place à la suite…