Henry fustige Flick: le Barça exposé par une défense trop haute après Paris

Henry critique Flick et le pressing haut

Après la défaite 2-1 du Barça face au Paris Saint‑Germain en Ligue des champions, Thierry Henry, icône du club et d'Arsenal, n'a pas mâché ses mots envers Hans Flick et son choix d'aligner une défense avancée.

Henry reproche à Flick son obstination à maintenir cette ligne défensive contre Paris, même s'il apprécie l'identité du Barça. Il déplore surtout la fin de match, lorsque les Parisiens marquent sur une action isolée qui aurait pu être évitée.

« On ne peut pas jouer en Ligue des champions avec une défense aussi haute », a-t-il commenté, citant les risques lorsqu’on affronte des équipes majeures. « Une seule action peut tout changer, et c’était exactement le cas contre le PSG. »

« Parfois les entraîneurs restent têtus dans leurs schémas, mais dans les matches importants, cela peut coûter cher », a poursuivi Henry. « Le Barça doit être plus prudent dans les grandes affiches. »

Bilan et chiffres saillants du coach

Depuis son arrivée à Barcelone à l'été 2024, Flick a dirigé 53 matches, avec 34 victoires, 12 nuls et 7 défaites; le Barça a inscrit 112 buts et en a encaissé 55 sous sa houlette.

Avec le Bayern Munich, Flick avait conduit l'équipe à un sextuple historique en 2019-2020, remportant le championnat, la coupe, la Ligue des champions et les autres compétitions européennes et mondiales associées, totalisant 70 victoires en 86 matches (environ 81%). Son équipe affichait aussi une moyenne de 2,9 buts par match.

En sélection allemande, Flick a disputé 25 matches, glané 12 victoires, 7 nuls et 6 défaites; son passage s’est terminé après l’échec en phase de groupes lors du Mondial 2022, entraînant son départ en 2023.

Sur le terrain et dans les coulisses

Le duel Barça-PSG a été ponctué par des tensions verbales, certains Blaugrana se montrant confiants sur leur supériorité, ce qui a suscité des moqueries côté parisien.

Pedri a déclaré que le PSG figure parmi les meilleurs du monde, mais que Barcelone peut les dépasser, selon l’impression générale des joueurs.

Lamine Yamal a alimenté la controverse en amont du coup d’envoi avec une publication énigmatique, évoquant un retour en force et promettant une revanche, interprétée comme une réponse aux messages parisiens une fois le coup de sifflet donné.

Malgré l’absence de grandes stars offensives côté barcelonais, notamment Dembélé, et l’absence du côté parisien de Khvicha Kvaratskhelia, les débats ont mis en lumière le débat sur l’efficacité d’un pressing haut dans les grands rendez‑vous européens.

Après la rencontre, Vitinha, milieu parisien, a rappelé que ce genre de déclarations précède toujours les grands matches, mais que l’objectif reste le jeu et la victoire, et Paris a su l’emporter. Il a ajouté que dans le football, on peut parfois être tenté par des réactions sur le pré, mais que le plus important est de gagner.

Vitinha a aussi mentionné que l’extérieur du terrain peut être source de pressions, mais que l’équipe a su réagir et inverser le cours des choses à plusieurs reprises grâce à un collectif solide et à un entraîneur de haut niveau. Lorsque l’équipe parvient à renverser le score à deux ou trois reprises, elle prend conscience qu’elle peut réitérer l’exploit souvent.

Le point après la rencontre et l’avenir européen

Avec la défaite, Barcelone est bloqué à 3 points et occupe une position difficile dans le groupe, avant les prochains matchs contre Olympiakos, le Club Brugge et Chelsea, puis d’autres confrontations européennes. Le club avait atteint les demi-finales la saison précédente face à l’Inter, avant de s’incliner lors du retour après un accord d’égalité et une défaite en Italie; l’objectif est de se relancer et de viser une qualification plus sereine cette fois.

Le calendrier continental reste exigeant : Olympiakos à domicile, Club Brugge à l’extérieur, Chelsea à Londres et Eintracht Francfort en Allemagne, puis des rencontres encore plus lourdes contre des équipes comme le Slavia Prague et le Copenhagen dans les semaines suivantes. Le Barça cherchera à redresser la barre et à éviter une élimination précoce, tout en tiraillant les leçons du passé récent.

Punchline 1: Le pressing haut, c’est utile, mais c’est pareil que mon grille-pain: si tu te brûles, au moins tu sais que t’as essayé de faire cuire le problème en un seul balayage. Punchline 2: Si Flick joue la carte haute, Henry écrira peut-être: “La défense est haute, mais le sens de l’anticipation doit l’être encore plus.”