Ibanez apaise Yaïssleh avant le duel décisif contre le Gharafa qatari
19 octobre 2025
Contexte et enjeu du duel
L’Ahli Saudi affronte Al-Gharafa dans le cadre de la phase Elite de la AFC Champions League, avec le match prévu à domicile à l’Enmaa Stadium de Jeddah. Dans ce groupe ouest, les deux équipes se disputent une place en huitièmes de finale et chaque point compte pour se qualifier dans les finales du continent. L’Ahli occupe actuellement la deuxième place du groupe après une victoire 4-2 contre Nasaf et un nul 2-2 face au Duhail.
Les yeux restent braqués sur la forme et la constance des Rouges, qui veulent capitaliser sur leur expérience pour franchir une étape importante. Le contexte est à la fois compétitif et tendu, avec des enjeux bien réels pour la qualification au prochain tour et pour la crédibilité du club sur la scène asiatique cette saison.
Retour d’Ibanez et absences clés
Bonne nouvelle pour l’entraîneur allemand Matias Jaissle: le défenseur brésilien Rodrigo Ibanez est de retour après sa blessure et s’est entraîné avec le groupe en vue du match contre Al-Gharafa. Sa présence augmente les options offensives et défensives, et elle est perçue comme un vrai coup de pouce pour la dynamique du secteur offensif.
À l’inverse, Jalino Windsor a manqué la séance d’entraînement final en raison d’une blessure musculaire, le privant de la prochaine confrontation et réduisant temporairement les choix du staff technique.
Par ailleurs, le club a confirmé l’émergence d’un nouveau défenseur: Bello, Nigérian, qui s’est entraîné avec l’équipe, entrant potentiellement dans les plans du dispositif défensif pour les échéances à venir.
Le narratif des blessures et retours forme un équilibre fragile entre optimisme et prudence, alors que l’équipe navigue entre les exigences du championnat local et celles de la compétition continentale.
Enjeux de groupe et réactions
Au classement, l’Ahli est deuxième au sein de son groupe élargi avec 4 points, derrière un Gharafa qui affiche 3 points après une victoire contre Nasaf et une défaite contre le Shabab ou le Duhail, selon les journées. Le système prévoit que les huit premières équipes du groupe ouest se qualifient pour les phases ultimes, et que 4 d’entre elles atteignent les quarts de finale, où elles retrouveront les clubs du groupe est l’opposé. Cette configuration nourrit l’excitation mais aussi la pression autour de l’équipe saoudienne avant chaque rendez-vous.
Sur le plan extra-sportif, l’équipe a connu une période de turbulence avec des critiques des supporters dirigées contre le coach Jaissle après un parcours en dents de scie. Le club a néanmoins officialisé en septembre le renouvellement du contrat du technicien pour deux années supplémentaires, jusqu’en 2027, avec une option d’un troisième année jusqu’en 2028. Depuis cette signature, l’équipe a enchaîné sept matches répartis sur trois compétitions, avec deux victoires marquées par des succès contre Nasaf et contre Al-Hazem, et un décompte global qui comprend également des nuls et des défaites qui ont alimenté le débat autour de la gestion sportive et des attentes des fans.
Le nord-ouest des supporters a été particulièrement actif sur les réseaux sociaux, appelant à des changements et soulignant une perte d’énergie collective. Jaissle a pris la parole lors du pré-match pour rappeler que la difficulté d’une rencontre suit souvent une trêve et que l’objectif demeure la progression dans la compétition et la réaction sur le terrain. Ses mots, relayés par les joueurs, traduisent une envie de montrer du caractère face à un adversaire coriace, avec un public qui veut du spectacle et des résultats.
Du côté des adversaires, Valentin Atanangana, milieu de l’équipe locale, a prévenu que la confrontation contre Al-Gharafa serait difficile et que l’équipe comptait tout mettre en œuvre pour corriger le tir après le dernier résultat. Enfin, les statistiques historiques restent say: l’Ahli a croisé 26 fois les clubs qatariens dans des compétitions asiatiques, avec 11 victoires pour l’équipe saoudienne et 8 pour les clubs qatariens, ce qui ajoute une dynamique courte mais palpable d’un affrontement récurrent et relevé.
En résumé, le match est un baromètre de la forme actuelle du groupe ouest: Ibanez est de retour, Windsor est absent et Bello pousse pour gagner une place dans le onze. Les fans et les joueurs savent que chaque action peut peser sur le dénouement de la phase Elite et sur les ambitions du club pour la suite de la compétition.
Punchline 1: Si ce match était un tir à la sniper, Yaïssleh viserait juste… mais c’est Ibanez qui appuie sur la détente et sort le ballon du coffre-fort du suspense.
Punchline 2: Dans ce groupe, les défenses ont appris à se méfier des corners; les attaquants savent que la moindre passe peut faire basculer le destin du soir — et même les tribunes applaudissent quand le suspense devient comedy show.