La Juventus s’enfonce encore: Lazio frappe à l’Olimpico et prolonge la crise

Contexte et enjeux

La Juventus poursuit sa spectaculaire décente en Serie A et s’incline une nouvelle fois, portant à trois le nombre de revers consécutifs toutes compétitions confondues. Le déplacement à Rome, face au Lazio, s’inscrit dans la huitième journée du championnat italien et se termine sur le score de 1-0 en faveur des Biancocelesti.

Depuis leur victoire du 13 septembre à domicile contre l’Inter, les Bianconeri n’ont plus connu le goût de la victoire: huit rencontres disputées, avec cinq matches nuls et trois défaites. L’élan positif tant espéré n’est pas revenu et les critiques commencent à s’accumuler autour du collectif et du plan de jeu.

Déroulement et faits marquants

Le seul but du match a été inscrit par Pasitch à la 9e minute, offrant à Lazio une avance suffisante pour contrôler le reste du temps. Lazio, manœuvrant en 4-3-3 sous la houlette de son entraîneur, a pris les commandes et a maintenu une pression constante sur la défense juventine.

En face, la Juventus, dirigée par Igor Tudor, a tenté de réagir. Le schéma est passé en 3-5-2 après le repli défensif initial, avec des incursions ponctuelles sur les ailes et des tentatives d’un duo d’attaque plus pressant. Les tentatives se sont poursuivies, notamment par des centres et des frappes lointaines, mais sans parvenir à inverser la tendance.

Plusieurs changements en seconde période n’ont pas suffi à réveiller l’attaque, et les efforts collectifs n’ont pas permis de rétablir l’équilibre, malgré un ballon plein de promesses en fin de rencontre. Au final, la défense et le milieu de Lazio ont tenu bon et ont empêché les Juventus de revenir au score.

Le match a été marqué par des possessions équilibrées et des phases offensives hésitantes des deux côtés, mais c’est Lazio qui a pris l’initiative et a concrétisé son avantage, sans que les répliques des Juventini ne calent réellement.

À l’issue du coup de sifflet final, Juventus demeure bloquée avec 12 points et occupe la huitième place, tandis que Lazio porte son compteur à 11 points et se hisse à la dixième place.

Au niveau des compositions, Lazio a aligné une défense composée de Lazari, Khila, Romanioli et Mauricić, avec Provedel dans les cages. Au milieu, Iziaxen et Zaccani ont assuré les flancs et Bulai Diya a tenu le front de l’attaque avec Pasitch. Pour la Juventus, l’entraîneur Tudor a testé une approche différente et a aligné les titularisés dans une 3-5-2 plus prononcée en seconde période, avec des entrées comme Kenan Yildiz et des réajustements autour de Dybic et Vlahović.

Pedro est entré en fin de match à la place de Dya, apportant une option offensive supplémentaire dans les dernières minutes, mais sans suffire à renverser le cours des évènements.

Épilogue tactique : ce match confirme que la Juventus doit encore peaufiner son équilibre et ses automatismes offensifs, tandis que Lazio montre des signes de solidité défensive et de justesse dans les transitions. Le regard se tourne désormais vers les prochaines échéances pour juger si cette crise peut se transformer en une remise en question constructive ou si elle s’éternisera.

En somme, une journée sombre pour la Juve et une lueur plus positive pour Lazio dans ce derby romain qui n’a pas tenu toutes ses promesses mais qui a livré l’essentiel: les trois points et le sourire du vestiaire laziano.

Et pour finir sur une note humoristique: si la Juve était un logiciel, ce serait une mise à jour qui plante au lancement. Et comme dirait l’autre: “le wifi ici est aussi capricieux que leurs attaques: on y croit, puis ça cafouille.”