Laporta lance le défi: Barça prêt à renverser le Bernabéu avant le Clasico
24 octobre 2025
Avant le Clasico: Laporta galvanise les supporters
Le président du Barça, Joan Laporta, a pris la parole lors du 15e congrès des supporters barcelonistes, organisé cette année en Andalousie avec des délégations venue de Ceuta et Melilla, et tenu à Huelva. L’objectif affiché était clair: booster la confiance des fans avant le grand duel contre le Real Madrid, programmé au stade Santiago Bernabéu. Laporta a insisté sur le fait que le Clasico n’est pas qu’un simple rendez‑vous sportif; c’est une rencontre qui peut écrire une page nouvelle de la saison et alimenter l’élan collectif du club.
Aux côtés d’anciens joueurs emblématiques, dont Hristo Stoitchkov, le dirigeant a salué l’ampleur et la ferveur des supporters et a confié ressentir une énergie communicative dans les tribunes. « C’est indescriptible. Je sens un enthousiasme immense chez les fans de Barcelone », a-t-il déclaré, citant les impressions recueillies dans les espaces dédiés aux abordages et aux chants en faveur du Barça.
Dans ses interventions relayées par AS, Laporta a exprimé une admiration sincère pour l’ambiance sur place et a rassuré les supporters: les joueurs sont extrêmement concentrés et prêts à tout donner pour atteindre le sommet, comme ils l’avaient fait la saison dernière. « Nous visons la pole position et nous y arriverons » a‑t‑il affirmé, rappelant que l’équipe a déjà démontré une capacité à gagner dans des contextes difficiles.
Flick, suspension et l’impact sur le dispositif blaugrana
Le président a évoqué le contexte particulier lié à l’entraîneur xénique, Hans Flick, suspendu et absent des bancs lors du Clasico. Il a confirmé que l’adjoint Marcos Sorg prendra le relais sur le banc, assurant la continuité du travail et la communication avec le staff technique. Laporta a précisé que Flick suivra le match depuis une autre zone du stade, tout en restant en contact permanent avec son staff, afin de garder la dynamique de l’équipe intacte.
Concernant les débats autour des décisions arbitrales, Laporta a déclaré: « Je n’ai pas l’intention de critiquer les arbitres, mais certains points méritent une révision. Flick a accepté le cadre fixé, mais ce qui s’est passé n’était pas nécessaire ». Le dirigeant a aussi rappelé que la Clásico est une épreuve qui peut susciter des tensions, mais qu’elle se joue dans le cadre du respect et de l’esprit sportif.
Le président a aussi évoqué les souvenirs personnels liés à la rencontre au Bernabéu, rappelant l’aspect symbolique et déterminant de ce duel: « Le Clasico n’est pas qu’un match. C’est un prélude qui peut orienter la direction de la saison et changer beaucoup de choses. Gagner au Bernabéu demeure une sensation inégalée ». Il a aussi rappelé les débats autour de l’annulation du match Barça‑Villarreal à Miami, exprimant son désaccord avec les justifications avancées: « Nous respectons la Liga, mais dire que ce match aurait « gâché » la compétition est discutable; une occasion de promouvoir la Liga et l’image des clubs aurait pu être bénéfique, et ce qui s’est passé a finalement nui à la compétition ».
Confrontations récentes et enjeux du match
La presse espagnole a aussi évoqué la condamnation de la suspension de Flick, les conséquences sur le replis tactique de Barcelone et le rôle crucial de Sorg lors du match. Mundo Deportivo avait mentionné que la Cour arbitre la CAS avait refusé l’appel du Barça visant à annuler la sanction, ce qui confirme l’absence de Flick et la nécessité pour Sorg d’organiser la ligne technique depuis le banc et la zone technique habituellement occupée par l’entraîneur allemand.
Par ailleurs, Laporta a évoqué le déjeuner partagé avec les joueurs après l’entraînement, signe d’un groupe soudé et d’un état d’esprit orienté vers la victoire. Le club a aussi mis en avant la résilience de son trio offensif et l’état d’esprit du vestiaire pour aborder la série de Clasicos à venir.
Sur le plan des Bilans et des résultats, Barcelone a disputé neuf matches en Liga, avec sept victoires, un nul et une défaite, dont un revers subi contre l’Atlético Madrid. Le Real Madrid, de son côté, totalise huit victoires et une défaite, une défaite survenue dans le derby face à l’ennemi juré. Au classement, Barcelone pointe à la deuxième place avec 22 points, à deux longueurs du leader Madrid, qui a repris la tête après une victoire sur Getafe. Cette dynamique pré-clasico promet une rencontre électrique et indécise, où chaque geste comptera et où le souffle de l’histoire sera en jeu.
Dans les rétrospectives récentes, les Clasicos de 2024-2025 n’ont pas manqué de récits spectaculaires: en Liga, Barcelone a infligé une lourde défaite à Madrid (4-0) lors du premier choc de la saison, avec un triplet ou quadruplet offensif qui a marqué les esprits, notamment grâce à Lewandowski et à Lamine Yamal. En finale de la Super Coupe, Barcelone a pris l’avantage puis a dominé 5-2 le Real Madrid dans un tournoi disputé hors d’Espagne, et la Coupe du Roi a aussi vu Barcelone s’imposer grâce à un but d’Illan Conde tardif après un match très disputé. Enfin, un retournement remarquable en Liga a vu Barcelone revenir de 0-2 pour s’imposer 4-3 à domicile, scellant une nouvelle page d’histoire entre les deux clubs.
Face à ce contexte dense, les attentes autour du Clasico restent élevées: les supporters attendent une performance collective alignée sur l’objectif de prendre l’ascendant dans la course au titre, tout en préservant l’harmonie du vestiaire et en gérant les implications tactiques liées à l’absence du coach sur le banc. Le duel promet d’être autant technique que psychologique, avec une pression médiatique et sportive énorme autour des choix d’équipe et des réactions sur et en dehors du terrain. Et si le Clasico se joue aussi sur les émotions, il reste avant tout un spectacle où le football redevient parfois poésie sur la scène du Bernabéu.
Punchline finale 1: Si le Bernabéu était un examen, Barcelone viendrait avec 4 réponses et 6 blagues dans sa poche—preuve que l’humour peut être une arme secrète autant que le pressing.
Punchline finale 2: Et si la victoire au Bernabéu est difficile, au moins on repartira avec une légende prête à être racontée au prochain apéro des fans: « On a vu Barcelone ne pas perdre l’esprit, même quand le wifi du banc était en grève ».