Le fantôme du deuxième acte s’empare de Laurent Blanc : malédiction, malentendus et matchs au ralenti
28 septembre 2025

La malédiction du deuxième exercice continue de hanter l’entraîneur français Laurent Blanc après son limogeage du poste de directeur technique d’Al Ittihad Jeddah.
L’annonce a été communiquée par le club au petit matin, environ 24 heures après la défaite 0-2 contre Al Nassr lors de la quatrième journée de la Saudi Pro League.
Départ rapide, début flamboyant perdu
Le limogeage survient après un début de saison décevant, marqué par trois défaites en quatre compétitions — la Supercoupe, la Ligue des champions asiatique et le championnat Roshen —, un tableau qui ne rend pas justice à ce que Blanc avait montré lors de sa précédente prise de fonction.
Il avait pourtant permis à l’équipe de remporter deux titres nationaux, symbole d’un chapitre réussi pour le club et ses supporters avant que la vague ne se retire.
La malédiction a commencé au Rayyan
Ce n’est pas la première fois que Blanc vit ce type de scénario. À Doha avec le Rayyan, puis à Lyon, il a connu des démarrages prometteurs avant de traverser des périodes difficiles.
Au Rayyan, arrivé en 2020, il a hérité d’une équipe qui peinait et a connu une première saison correcte, terminant troisième et atteignant la finale de la Coupe des Étoiles, perdue contre le Sailiya.
Face à la suite des résultats irréguliers, le club qatari a fini par se séparer de lui en février 2022, lorsque l’équipe occupait la neuvième place du classement.
Scénario identique
Le même script s’est reproduit à Lyon, où Blanc a pris les rênes en octobre 2022, succédant à l’entraîneur néerlandais. L’héritage était lourd: Lyon peinait à trouver une dynamique, avec un début de saison en demi-teinte.
Si ses premières sorties avaient montré des progrès, la saison suivante a démarré sur des notes lourdes: trois défaites et un nul lors des quatre premières journées, et le coach a été démis de ses fonctions après une défaite 1-4 contre le PSG.
Punchline 1: Si les résultats ne reviennent pas, Blanc peut se reconvertir en coach de panneaux publicitaires — il sait attirer les regards même quand le ballon est passé loin du cadre.
Punchline 2: Et si la malédiction persiste, au moins Blanc aura le mérite de démontrer que le travail d’entraîneur, c’est aussi une question de timing: parfois, le prochain coup de tiroir, c’est celui du mercato qui claque.