Le mouvement du saumon décide du score: polémique et penalty dans Sevilla-Barcelone
6 octobre 2025
Les faits
En septième journée de La Liga, le match opposant Séville à Barcelone a basculé sur une décision arbitrale controversée. Séville a pris l’avantage grâce à un penalty inscrit par Alexis Sánchez, issu d’une intervention douteuse de Ronald Araújo sur Isaac Romero.
L’arbitre Muniz Ruiz a sifflé après un contrôle du VAR effectué par Del Cerro Grande, déclenchant une tempête de réactions. Les supporters du Barça ont protesté vigoureusement, et de nombreux spécialistes estiment que la décision était discutable.
Selon Mundo Deportivo, l’expert arbitrage Barinetchia Monteiro a affirmé que la scène ne méritait pas penalty; son avis rejoint d’autres voix du corpus arbitral. « Je ne vois pas la faute et je n’ai pas vu une telle faute depuis longtemps », a-t-on entendu dans certaines analyses.
À l’antenne, Mateu Lahoz — ancien arbitre international et consultant — a estimé que ce n’était pas un pénalty et a évoqué une faute d’une portée inédite dans le football moderne. La discussion autour de l’épisode a pris une ampleur médiatique, alimentée par les échanges entre commentateurs et experts.
Au-delà des avis TED (tels que cités), certains observateurs ont évoqué le fameux « mouvement du saumon » décrit par plusieurs analyses, où un défenseur et un attaquant semblent se coordonner dans un contact qui peut prêter à confusion, donnant l’impression d’une faute qui s’invente au fil des ralentis.
Les coulisses du penalty
Les caméras de Movistar Plus+ ont capté les réactions d’Araújo au moment du coup de sifflet, avec des échanges véhéments envers l’arbitre. « Ce que tu fais n’est pas possible », a-t-il lancé selon les images, avant de se tourner vers le quatrième arbitre avec des mots qui ont été interprétés comme une frustration exprimée publiquement.
Après la mi-temps, Barcelone est revenu sur le terrain avec un peu plus d’agressivité, mais Séville a ajouté un second but qui a relancé le débat, les Blaugrana réclamant une faute sur Jules Koundé en début d’action sans être entendus par l’arbitre.
Disputes et analyses
La discussion s’est poursuivie via DAZN, qui a publié l’enregistrement des échanges entre Del Cerro Grande et Muniz Ruiz pendant la révision. Selon Del Cerro Grande, le défenseur aurait été en position où il peut influencer l’action; selon Muniz Ruiz, le contact était réel et suffisait pour maintenir l’action dans le cadre de la faute.
Du côté de Barcelone, Hans Flick a tenté de calmer les esprits et a insisté sur l’importance d’apprendre à composer avec les décisions arbitrales et à ne pas rompre le fil du match. Il a aussi rappelé que le premier acte n’avait pas été à la hauteur et que l’équipe doit réagir après la trêve internationale.
Du point de vue du Barça, la défaite est venue nourrir une crise de confiance à quelques semaines d’un rendez-vous important en Ligue des Champions et après des revers en championnat, y compris une défaite lourde contre Séville.
Des observations sur le déroulement du match et sur l’usage de la VAR se répandent dans les médias, alimentant un fil de commentaires qui n’est prêt ni à s’arrêter ni à s’apaiser rapidement.
Avec la pause internationale, les deux clubs veulent tourner la page et préparer des retrouvailles qui devront démontrer que le bois de la défense et l’efficacité offensive peuvent coexister sans les controverses qui ont marqué cette rencontre. Le derby espagnol reste un sujet brûlant et mouvementé sur lequel les fans et experts auront encore beaucoup à dire.
Pour finir, deux piques façon Sniper: Punchline 1: « Si ce penalty était un personnage, ce serait le poisson rare qui nage contre le courant: il attire l’attention, mais ne plaît à personne quand il sort du fleuve sans histoire claire du VAR. »
Punchline 2: « Dans ce genre de match, on peut appeler ça une séance d’aquagym: tout le monde rame, mais personne ne sait qui tient le pédalo du destin. »