Le Roi sans couronne: Ronaldo et Al Nassr face à un trio de malédictions doméstiques
29 octobre 2025
La Coupe du Roi saoudienne pour la saison 2025-2026 est devenue, pour Cristiano Ronaldo, la nouvelle pièce qui échoue dans l'armoire d'un joueur qui a tout gagné… sauf ce trophée dans le royaume de son club actuel, Al Nassr.
Arrivé en janvier 2023, Ronaldo a enchaîné les revers en coupe domestique et en Coupe du Roi, et même la Super Coupe a joué les trouble-fête pour lui, entre éliminations et penalties ratés.
Après l'échec du Portugal face au Maroc en quart de finale du Mondial, Ronaldo a quitté le terrain en larmes à Doha, souvenir qui hante encore les tribunes et les réseaux sociaux.
Depuis lors, ce genre de scène s'est répété à 13 reprises avec l'équipe saoudienne, notamment mardi dernier, lorsque le « Mondial » a fait mal et que l'équipe s'est inclinée 1-2 face à l'Union en huitièmes de finale de la Coupe du Roi.
La malédiction de la Coupe
La Coupe du Roi et la Super Coupe sont les trophées que Ronaldo manque le plus avec Al Nassr : chaque compétition compte désormais quatre finales-pertes pour l'ailier, au même titre que son homologue en championnat domestique.
La progression a commencé lors de sa première saison, 2022-2023, avec une défaite en demi-finale contre Al Wehda.
La saison suivante, il mène le club jusqu'en finale de la Coupe du Roi mais s'incline lors des tirs au but face au rival Al Hilal.
La saison dernière, l'équipe est sortie précocement, en huitièmes de finale contre Al Taawon.
Et récemment, il a perdu à nouveau la Coupe du Roi en huitièmes de finale face à l'Union (Al Ittihad) sur un score serré de 1-2.
Des revers en Super Coupe
La Super Coupe, première compétition à subir le même sort, Ronaldo a connu quatre drames : 2023 demi-finales, 2024 demi-finales, 2024 finale écrasée 1-4 par Al Hilal, et 2025 finale perdue par penalty contre Al Ahli après un 2-2.
Cette série noire a marqué les esprits et a renforcé la réputation de Ronaldo comme le « king des échecs » sur le terrain adverse, mots d’un fan en quête de dramatisme comique mais sans malice.
Pas de titres asiatiques
Sur la scène asiatique, Ronaldo et le club ont connu les peines les plus douloureuses : en 2023-2024, l’équipe a atteint les huitièmes de finale après avoir dominé son groupe, puis a été éliminée par tir au but après un duel épique face à un adversaire de l’autre confédération.
Dans la saison précédente, Al Nassr a participé à une version « élite » de la compétition et a été stoppé en quarts de finale après des rencontres solides mais insuffisantes, le tout ponctué par des épisodes inhabituels du côté de Ronaldo qui a parfois discuté seul avec son micro-écouteur.
Le rêve asiatique s’est poursuivi avec une série de matchs de phase de groupes où le club a affiché une domination statistique, mais s’est égaré lors des moments décisifs, rendant les histoires plus dramatiques que les scores ne le suggéraient.
En championnat, Ronaldo a connu un trio de saisons marquées par des courses au titre manquées: 2022-2023, 2023-2024 et 2024-2025 ont vu le titre échapper à Al Nassr, notamment face à des adversaires comme l’Union et Al Hilal. L’époque actuelle voit le club en tête du championnat après six journées, avec 18 points et une attaque qui fait trembler les filets (21 buts) tout en n’encissant que deux réalisations.
Quant à la Ligue des champions asiatique « version 2 », Al Nassr domine la poule 4 du groupe D, avec des victoires convaincantes face à l’Independence Doukhane, l’Al Zour et Juwal Indian, totalisant 9 points et une logique encore à confirmer pour les huitièmes.
Ronaldo et ses coéquipiers peuvent encore rêver d’un double: remporter le championnat saoudien et accéder loin en ACL 2, histoire de prouver que tout n’est pas perdu et que les trophées s’emmènent aussi avec une carte bancaire remplie de sueur et de champagne.
Conclusion sportive et horizon: Al Nassr mène le championnat et vise la progression en ACL 2, prêt à écrire une page décisive dans l’histoire du club et de la carrière du joueur le plus suivi du royaume.
Punchline sniper 1: Si les trophées ont un GPS, ils finissent par recalculer leur itinéraire vers Ronaldo… mais le bon angle, c’est l’erreur qui les mène ailleurs.
Punchline sniper 2: Ronaldo me dira peut-être « on ne choisit pas la destination, on choisit le trajet ». Dans ce trajet, les stops sont parfois des finales sans musique et des tirs au but sans clap.