Les Neshama misent sur les souvenirs glorieux du Qatar pour briller à la Coupe arabe
19 novembre 2025
Contexte et enjeux pour les Neshama
Le sélection nationale jordanienne participe à la Coupe arabe qui se tiendra au Qatar au début du mois prochain, porteur d’un objectif élevé et de motivations fortes : profiter de cette vitrine pour viser une finale ou mieux encore un titre.
Les Neshama peuvent s’appuyer sur les mémoires collectives des mois passés, lorsqu’ils avaient façonné une épopée notable à la Coupe asiatique 2023 au Qatar, atteignant la finale pour la première fois de leur histoire.
La question centrale est simple : les Jordaniennes et les Jordaniennes peuvent-ils rééditer ces exploits dans un contexte arabe, face à des adversaires plus variés et dans une logistique différente ?
Récit des années récentes
Lors de la Coupe asiatique qui s’est tenue en 2024, la Jordanie a démarré en fanfare sur le terrain du stade Al-Southern en battant malaisiens 4‑0 grâce aux réalisations de Musa Al-Tamri et de Mahmoud Al-Mardhi, qui ont chacun inscrit un doublé.
Dans le deuxième match du groupe, les Neshama ont livré une prestation héroïque face à la Corée du Sud, le score s’agrandissant jusqu’à un 2‑2 intense, ponctué par des retournements et des buts importants.
Sans nier les difficultés, les joueurs ont connu une élimination cruelle lors d’un dernier geste, mais l’expérience accumulée a été salvatrice pour l’avenir du football jordanien.
Le parcours s’est poursuivi avec des victoires et des moments virtuoses chez les adversaires d’élite, et l’équipe a finalement perdu en finale face au Qatar, dans des conditions marquées par un contexte arbitrale largement discuté.
Histoire et identité de la participation arabe
Historiquement, la Jordanie a participé à la Coupe arabe à neuf reprises depuis 1963, avec un palmarès qui oscille entre podiums et quarts de finale. Le rêve d’un premier titre demeure intact, porté par une génération talentueuse sous la direction du sélectionneur actuel, Jamal Al-Salami, et par le souvenir des exploits asiatiques comme source d’inspiration.
Cette édition, les Neshama abordent la compétition avec une dynamique différente, après leur qualification historique pour la Coupe du Monde et avec l’apport de jeunes talents qui peuvent faire la différence dans les matches à enjeux.
Des obstacles à surmonter
Cependant, le chemin reste semé d’embûches : les résultats des matches amicaux récents se révèlent en demi-teinte, avec trois revers face à la Bolivie, l’Albanie et la Tunisie, suivis d’un nul contre le Mali. Des critiques se font entendre envers le staff technique, alors que les soucis physiques et les erreurs défensives inquiètent avant le début du tournoi.
Le groupe ne disposera pas non plus de tous ses cadres, notamment Musa Al-Tamri, vedette évoluant en France, et d’un petit contingent de joueurs évoluant hors du monde arabe, comme Yazan Al-Arab, défenseur du Séoul FC, et Tamer Bena Odeh, attaquant de West Bromwich Albion, créant un vide offensif sérieux.
Au-delà des individualités, le groupe doit trouver une cohésion rapide dans une phase de poules probablement compétitive avec l’Egypte, les Émirats et d’autres nations en quête d’honneurs arabes, tout en gérant le défi logistique et l’intensité du calendrier.
Le sens du défi se retrouve aussi dans la dynamique mentale : les Neshama doivent croire en leur capacité collective, dépasser les doutes et réécrire une page marquante de l’histoire du football jordanien dans la Coupe arabe, dès le début du mois prochain.
En clair, l’objectif demeure élevé, guidé par le désir d’un premier titre et par le souvenir des belles soirées côtoyées en Asie : une motivation qui, espèrent-ils, les aidera à écrire une nouvelle page glorieuse dans les annales du football jordanien.
Et si le passé peut inspirer, il ne devra pas faire oublier que chaque match est une nouvelle histoire, avec son lot d’espoirs et de surprises.
Punchline 1: Quand les Neshama jouent avec le passé en tête, le seul coup franc vraiment sûr, c’est celui qui mène au but… ou au banc des réserves, tout dépend du miroir du terrain.
Punchline 2: S’ils gagnent, ce sera la preuve que mémoriser ses anciens exploits peut parfois décupler la vitesse du ballon: mémoire de fer, gants d’or et éternel optimisme sur le banc.