Libération des oubliés : Amorim peut-il sauver le navire Manchester United ?
30 septembre 2025

Contexte et départs récents
On dirait que l’entraîneur portugais Roben Amorim a été contraint de revenir sur certaines de ses décisions passées, notamment en écartant des joueurs et en les retirant des listes, dans l’espoir de s’en débarrasser.
Lors du mercato estival, Manchester United s’est séparé de plusieurs éléments sortants du cadre, parmi lesquels Jadon Sancho, Anthony, Marcus Rashford et Alejandro Garnacho.
Sancho a été prêté à Aston Villa après une saison en prêt à Chelsea; Rashford s’est dirigé vers le Barça selon le même mécanisme, tandis que les deux autres, Anthony et Garnacho, sont partis définitivement, vers le Real Betis et Chelsea respectivement.
Le latéral néerlandais Tyrell Malacia a cherché à trouver un club, mais est resté à Old Trafford contraint, malgré son exclusion des entraînements tout l’été.
Amorim a écarté le joueur de 26 ans lors d’un voyage estival aux États‑Unis.
Du coup, Malasia a tenté de trouver une autre destination, son prêt vers Elche a échoué avant la fin du mercato estival.
Puis une opportunité de transfert en Turquie a émergé avant le 12 septembre, sans succès.
Durant cette période, Malasia s’est entraîné loin de l’équipe première, avant d’être intégré à l’équipe réserve des moins de 21 ans.
Libération de Malasia
Le cas Malasia et perspectives
Le Daily Mail a rapporté qu’Amorim a décidé de faire revenir Malasia à l’entraînement avec l’équipe première, faute de pouvoir se séparer de lui.
Amorim avait laissé entendre en août que certains joueurs veulent plutôt jouer ailleurs; l’objectif est d’équilibrer les intérêts du club et des joueurs, en se concentrant sur ceux qui forgeront l’avenir et en faisant progresser les autres.
Quand le mercato est clos, la situation se clarifie: il faut accueillir à nouveau les joueurs et tourner une nouvelle page; toutes les options restent ouvertes.
Depuis son arrivée à United en été 2022 sous la houlette d’un coach néerlandais, pour 14,6 millions de livres, Malasia n’a disputé que 39 matches.
Il a passé 18 mois loin des terrains pour une blessure au cartilage, avec une chirurgie initiale ratée nécessitant une autre opération et retardant la réathlétisation.
La saison dernière, il est revenu mais n’a joué que 8 matches, avant d’être prêté en janvier à Eindhoven, où il a disputé 12 rencontres et participé au titre de champion néerlandais.
Une piste : le retour dans le groupe
Amorim pourrait réintégrer Malasia dans le groupe pour l’employer plus tard, espérant sauver ce qui peut être sauvé après le démarrage catastrophe des Red Devils.
Amorim affirme que son style de jeu n’est pas la raison du déclin; il y a du vrai dans certaines critiques, mais les erreurs répétées au fil des matchs restent une source de préoccupation.
Des lapsus sur des buts et des têtes d’attaquant de l’équipe ou des temps forts défensifs montrent que le travail ne suffit pas à expliquer tout, souvent sous sa supervision, et la responsabilité est partagée.
Amorim lui-même assure que le travail collectif et l’objectif d’améliorer les performances restent sa priorité, même si les résultats tardent.
Une sortie qui sonne mal
La débâcle contre Brentford a mis en évidence l’effondrement: après un peu plus d’un an, United n’a que 34 points en 33 matches de Premier League, soit environ 1,03 point par rencontre.
Cela place le club sur une trajectoire qui pourrait ne pas dépasser 39 points sur la saison, un total qui rappelle des années de relégation pour d’autres clubs lors de saisons similaires.
Bien que le niveau des bas de tableau ait aussi reculé, la perspective d’une descente est éloignée mais la réalité d’un scénario inquiétant plane chez les supporteurs.
Au lieu d’un chant d’espoir, les fans de City ont lancé une provocation ironique: « les Reds vont tomber », entonnée après leur large victoire sur Burnley.
Si les dirigeants n’agissent pas vite, ce sarcasme pourrait devenir une réalité et remettre en cause la position de United parmi l’élite.
Punchlines de fin légères: Punchline 1: Si Amorim rate son coup, on peut lui proposer de gérer la cafetière du vestiaire: il sait faire tourner les tasses, pas les matchs.
Punchline 2: Et si le navire coule vraiment, au moins on pourra dire que Manchester United a enfin trouvé sa marée noire… romantique.