Madrid sur la route d’Almaty: Alonso improvise pour la Ligue des Champions
30 septembre 2025

Avant-match : Real Madrid face à Kairat Almaty, test de Ligue des Champions
Quelques jours après la défaite douloureuse du derby, le Real Madrid se voit pris par un voyage ardu et long qui le conduit au cœur de l’Asie centrale, à Almaty, au Kazakhstan, où il affrontera le Kairat Almaty lors de la deuxième journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions.
Plus de 6400 kilomètres ont été parcourus par les Merengues pour rebâtir la confiance et chercher la victoire; un match qui, sur le papier, semble assez facile, mais qui constitue en réalité une épreuve technique et physique.
Le déplacement de Madrid au Kazakhstan n’est pas qu’un simple match de la Ligue des Champions; c’est une opportunité de 'laver les plaies' après la lourde défaite face à l’Atletico Madrid (5-2), qui n’a pas seulement frappé le score, mais a aussi laissé des blessures et des absences lourdes dans l’effectif.
Le défenseur brésilien Éder Militao a souffert d’une blessure severe à la cheville gauche qui l’a écarté du voyage, tandis que Antonio Rüdiger reste indisponible et que David Alaba montre une fragilité physique marquée, n’apparaissant que dix minutes cette saison.
Cette situation a imposé au coach Xabi Alonso des solutions d’urgence, la plus notable étant de recourir à nouveau au défenseur Raúl Asensio aux côtés de Huisen, tandis que le poste de latéral droit sera confié à Federico Valverde, qui a avoué ne pas se sentir à l’aise dans ce rôle, mais demeure l’option unique en l’absence de Dani Carvajal pour cause de suspension et de blessure, en plus de l’absence de Trent Alexander-Arnold.
À l’inverse, Fran García bénéficiera d’une opportunité rare sur le couloir gauche, sa deuxième titularisation depuis le début de la saison.
Dans les buts, sans discussion: le Belge Thibaut Courtois demeure le gardien numéro un et le garant de la stabilité de l’équipe, en particulier lors des matches à l’extérieur dans des conditions difficiles.
Quant au milieu, c’est la zone qui offre à Alonso une certaine flexibilité tactique, bien que les choix dépendent de l’état de forme.
Orélien Tchouaméni est considéré comme la pièce maîtresse de ce milieu, formant le pivot entre équilibre défensif et offensif.
À ses côtés, on prévoit probablement Édouard Camavinga et Dani Ceballos, pour offrir une solidité physique et une meilleure maîtrise du jeu.
On compte également que la star anglaise Jude Bellingham conservera sa place de titulaire, s’étant imposé comme une pièce centrale du système depuis le début de la saison.
Et en attaque, l’image est plus floue: le staff prévoit de reposer Kylian Mbappé après l’importante charge fournie ces derniers matchs, ouvrant la voie à Ibrahim Díaz ou au jeune talent Gonzalo García pour débuter.
Sur l’aile gauche, la lutte entre Vinícius Júnior et Rodrygo se poursuit, mais les premiers indicateurs penchent en faveur de Rodrygo pour démarrer, car Vinícius a enchaîné trois titularisations d’affilée.
Les défis ne se limitent pas aux blessures et aux choix tactiques, mais incluent aussi les conditions de voyage et la fatigue physique, le calendrier chargé et le long voyage en Asie augmentant la difficulté.
Mais les Madrilènes savent qu’un résultat positif d’Almaty sera déterminant pour la phase de groupes, d’autant plus que le prochain match contre la Juventus sera crucial.
La mission à Almaty a vu l’intégration de nombreux jeunes pour compenser les absences, parmi eux Gavi Navarro, David Jiménez, Kariras, ainsi que le Turc Arda Güler et le talent argentin Mastantono, sans oublier les attaquants Mbappé et Endrick qui devraient débuter sur le banc probablement.
Pourtant, la valeur de la compétition et l’emblème du Real Madrid demeurent des moteurs forts pour compenser le public et regagner la confiance, d’autant plus que les supporters n’acceptent pas d’excuses dans ce genre de rendez-vous.
Et au final, la question cruciale demeure: le Real Madrid saura-t-il surmonter la crise du derby par la porte de Kairat Almaty, ou les surprises pointeront-elles le bout de leur nez à l’est de la vieille Europe?
La réponse sera donnée après les neuf-vingt-dix minutes tant attendues à Almaty, mais une chose est sûre: le Real Madrid sait que la Ligue des Champions ne pardonne aucun revers et que chaque pas compte dans la quête du seizième titre européen.
Punchline 1: Si Alonso était un sniper, il viserait toujours juste: la lucarne… ou le banc adverse.
Punchline 2: Et si tout échoue, on dira que c’était une stratégie de blitz en altitude.