Man United à la dérive: Amorim encaisse les questions après la claque de Brentford
28 septembre 2025

Contexte et dérive extérieure
Bruno Fernandes, les mains sur les hanches et la tête légèrement inclinée, cherchait l’énergie perdue pour faire tourner le moteur. Le rendu final a été une défaite 3-1 à Brentford, et l’équipe a dû affronter un silence gêné des tribunes avant que les joueurs ne rejoignent les fans restés jusqu’au coup de sifflet pour un geste d’apaisement.
Les Londoniens ont pris l’ascendant dès l’ouverture, et le scénario s’est répété: une première erreur défensive, puis une adresse qui a manqué à des United hésitants. Quatre tirs informels et quelques assauts ne suffisaient pas à changer le cours du match, malgré des signes de révolte en fin de rencontre.
Selon The Athletic, ce qui se passe loin de Old Trafford est devenu une habitude inquiétante: les huit dernières sorties en Premier League n’ont apporté que deux points. Avant ce rendez-vous, United venait d’essuyer une défaite face à Manchester City et une autre face à Brentford; après la pause internationale, la tournée se poursuit à Liverpool puis Nottingham Forest, Tottenham et Crystal Palace avant la trêve internationale suivante. Jusqu’où ira cette série sans éclat ?
Avant le coup d’envoi, on évoquait la perspective d’un second succès consécutif sous Amorim, une première sous sa direction après le choc remporté contre Chelsea le week-end précédent. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes: 9 victoires en 33 matches de championnat depuis son arrivée, et aucune série victorieuse longue depuis janvier. La réalité est plus terne que le fantasme enflammé d’un renouveau.
Entre tactique et réalité du terrain
En conférence de presse, Amorim a été interrogé sur l’image de son équipe: “une progression lente, mais parfois trompeuse”. Il a même nuancé en disant que l’écart entre ambition et résultat pouvait se résumer à un pas en avant et deux pas en arrière, surtout lorsque les défaites lourdes comme celle contre Brentford viennent casser tout espoir de résonance positive.
Sur le plan collectif, les chiffres et les appels d’air ne coïncident pas: l’équipe paraît timide dans l’attaque et vulnérable en défense lorsque les adversaires savent exploiter les espaces. Malgré la présence des recrues Mbomоu, Cunha et Sesko en pointe, le trio n’a pas suffi à changer la donne sur une rencontre où Brentford a su imposer le tempo et l’équilibre du milieu de terrain. Les prestations restent loin d’un vrai vrai plan de jeu cohérent, même si l’effectif peut être optimisé par des ajustements sur la formation et les rotations.
Brentford a rapidement pris les devants, et les failles défensives de United ont été révélées: des pertes de balle en avant et un repli défensif approximatif ont permis à Brentford de trouver la faille deux fois et d’enfoncer le clou au moment où l’écart pouvait encore être comblé. Au fil du match, l’impression dominante est celle d’une équipe qui manque d’énergie et de constance pour faire face à un adversaire en forme dans ses propresInstalling ce contexte, l’entraîneur de Brentford, Keith Andrews, a su tirer profit de la situation et imposer sa Stamp de jeu dès les premières minutes.
Offensivement, la promesse affichée par Mbombo, Cunha et Sesko a laissé place à des retours au vestiaire sans grand éclat: Mbombo, autrefois flamboyant en début de saison, a perdu son aura, Cunha a montré quelques éclats sans trouver le cadre, et Sesko a inscrit son premier but en Premier League mais sans impacter durablement le cours du match. L’équipe reste en quête d’une vraie présence offensive capable de faire basculer les rencontres, ce qui manque cruellement lorsque le calendrier devient exigeant et que les adversaires s’organisent face à une ligne médiane peu mobile et peu efficace.
Les observateurs retiennent toutefois une chose : l’entraînement et la structure autour d’Amorim restent soutenus par la direction et les fans, mais l’efficacité du projet dépendra des prochaines semaines. L’absence de matches européens cette saison ne change pas les pressions internes, et les questions sur le plan technique et les choix de joueurs se font de plus en plus pressantes.
La comparaison avec les années précédentes n’est pas destinée à flatter, et l’an dernier a montré que la marge est mince entre un rétablissement rapide et une remontée lente vers le milieu du tableau. La réalité est que, malgré des signes d’amélioration par moments, l’équipe ne parvient pas à se distancer des écueils habituels et doit prouver sa capacité à contrôler des matchs même contre des adversaires qui, comme Brentford, savent saisir les opportunités.
La situation a pris une tournure encore plus marquée lorsque, samedi matin, West Ham a limogé Graham Potter après une série de résultats décevants: un rappel brutal que dans le football moderne, les sentiments peuvent changer rapidement et que les ambitions en haut de tableau exigent des résultats soutenus. Si la trajectoire actuelle se poursuit, les débats sur l’avenir d’Amorim pourraient devenir plus frontaux et gagner en intensité, au vu des attentes qui entourent Manchester United.
En fin de compte, la question demeure: jusqu’où peut aller ce projet sans escalader les échelons du classement et sans retrouver des contours clairs dans le jeu? Les prochaines rencontres seront déterminantes pour savoir si cette phase expérimentale peut se transformer en une véritable dynamique positive ou si elle restera une série de diagnostics sans traitement efficace.
Et pour clore sur une note plus légère: si le pressing était une œuvre d’art, l’équipe aurait probablement oublié de signer le cadre. Deux punchlines pour faire sourire: 1) « À force de chercher l’énergie perdue, peut-être qu’elle est partie acheter des céréales au supermarché… et nous on a juste pris le rayon des kilomètres!» 2) « Si les buts se cachent, au moins les séances de visionnage auront une belle collection de hors-jeux à ajouter dans les diaporamas de l’entraîneur. »