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Maroc en pleine lumière: ce n’est pas le fruit du hasard, et Ferreira n’a pas tout résolu

16 octobre 2025

Maroc en pleine lumière: ce n’est pas le fruit du hasard, et Ferreira n’a pas tout résolu
Le Maroc impressionne par son niveau U20; le chemin reste long mais prometteur.

Contexte et enjeux

Dans un entretien accordé à Koora, Mohamed Al-Yamani affirme que l’éclat récent du Maroc à la Coupe du Monde des moins de 20 ans n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’un travail de longue haleine. À travers des choix stratégiques, le royaume a construit une filière capable de révéler des talents et de les faire progresser dans un cadre structuré.

De son côté, l’Égypte a vu son parcours s’arrêter dès le premier tour, marqué par des avertissements et une gestion des jeunes jugée insuffisante. L’analyse met en lumière des défis profonds qui freinent la progression des talents locaux et nécessitent des réajustements importants à la base.

Le Maroc s’est ensuite imposé par une solidité notable, atteignant la finale et évinçant des adversaires redoutables sous la houlette de Mohamed Wahbi. Le système axé sur les académies et les écoles de formation est présenté comme un élément moteur de ce succès.

Pour les supporters égyptiens, la médaille de bronze de 2001 demeure le seul exploit sur ce palier; ce passé incidentnel est mis en regard des progrès du Maroc et des mécanismes qui pourraient permettre à l’Égypte de renaître sur le plan des jeunes talents.

Parmi les talents qui se détachent, Mohammed Al-Yamani s’impose avec quatre buts dans ce Mondial et une trajectoire marquée par un transfert potentiel vers la Juventus qui a été interrompu par un accident. Son parcours illustre les aléas que peuvent rencontrer les jeunes prometteurs.

Le récit retrace le chemin de l’attaquant depuis l’ESMA au début de sa carrière, ses passages par des clubs belges comme le Standard de Liège, puis des prêts, et enfin une transition vers des postes plus axés sur le développement des jeunes et les académies en Égypte.

Face à ces constats, Yamani souligne que la Fédération égyptienne a lancé un programme de développement des talents sous l’égide de la FIFA, une initiative à long terme visant à repérer et faire progresser les meilleures promesses loin des profits à court terme.

Sur le plan technique, il critique Yanick Ferreira et déplore un manque de vision perçu. L’affectation d’entraîneurs étrangers et les choix footballistiques des clubs égyptiens sont discutés, au milieu d’une ambiance où les résultats rapides pèsent lourdement.

Ainsi, l’interview appelle à des investissements soutenus dans l’infrastructure et les académies: détection des talents, formation continue et stabilité des projets pour préparer une relève compétitive sur la scène internationale dans la durée.

Conclusion: le Maroc ne doit pas être vu comme une éclosion ponctuelle, mais comme le fruit d’un modèle durable. L’Égypte est invitée à s’inscrire dans une logique de développement soutenu, afin de ne plus dépendre des miracles ponctuels et d’imposer une culture de formation à long terme.

Note humoristique: le talent, c’est comme le café: ça prend du temps à infuser dans les académies, et si on le sert trop tôt, tout le monde aura mal au mollet du banc de touche. Punchline: Le talent ne se rachète pas chez le marchand de rêves; il se forge dans les clubs, les écoles et les heures d’entraînement.

Punchline finale: et si quelqu’un croit encore aux miracles, dites-lui que même les super-héros du football doivent passer par une vraie académie pour éviter de finir sur le banc à regarder le match à travers une paire de lunettes fumées.

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Atika Tika

Je suis Atika Tika, journaliste sportive tunisienne née en 1998. Passionnée de photographie animalière, de céramique colorée et d’écriture de poésie, je partage ma vision sensible du sport.

Questions fréquentes

Quel est le message central de l’entretien ?

Le Maroc ne doit pas être perçu comme un coup d’éclat mais comme le produit d’un modèle durable de formation et d’académies, tandis que l’Égypte doit renforcer sa base pour remédier à ses faiblesses structurelles.

Quels sont les enjeux identifiés pour l’Égypte ?

Investissements dans l’infrastructure, clubs et académies, et mise en place d’un programme à long terme sous l’égide de la FIFA pour développer les talents dès la base.

Que dit l’entretien sur les entraîneurs et les choix techniques ?

Il critique Yanick Ferreira et dénonce ce qu’il perçoit comme un manque de vision technique; les choix de coachs étrangers et les décisions des clubs sont remis en question dans un contexte de pressions et de résultats immédiats.