Milan en tête, Allegri met les pendules à l’heure avant le duel avec Pisa et vise l’Europe

Allegri met en garde: Milan en tête et Pisa ne sera pas une promenade

Massimiliano Allegri, entraîneur de Milan, affirme que le déplacement à Pisa pour le prochain match de Serie A sera un test difficile et qu’il faut éviter toute forme de paresse à n’importe quel moment du match.

Les Rossoneri ont retrouvé la tête du championnat italien après leur victoire 2-1 contre la Fiorentina à San Siro dimanche et peuvent momentanément augmenter l’écart à quatre points s’ils gagnent vendredi.

Milan a enchaîné une série sans défaite comprenant cinq victoires et un nul à l’extérieur contre la Juventus, après une défaite surprise lors de la première journée contre Cremonese.

Allegri insiste: le promu Pisa ne sera pas une tâche facile et invite ses joueurs à « donner une prestation meilleure que celle fournie face à un promu lors du dernier match ».

Selon le coach, « il y a plus que du simple pression: c’est aussi un affrontement complexe ». Pisa, à l’exception de son match contre Bologna, a livré de bons matches, marqué des buts contre des équipes comme Naples et Rome. Il faut aborder la rencontre correctement et ne pas gâcher 95 minutes de travail par une minute de paresse.

Il ajoute: « Il faut aussi faire face à certaines conséquences: nous devons offrir une meilleure prestation que lors de notre dernière rencontre face à un promu (la défaite contre Cremonese). »

Interrogé sur le fait d’être surpris d’être en tête à ce stade précoce, il répond: « Je ne m’attendais pas à être numéro 1, mais je savais que j’hérite d’une équipe avec de grands joueurs et que nous travaillerons dur chaque jour; nous sommes au début. Il faut aborder demain avec respect. »

Concernant l’objectif de remporter le championnat, il déclare: « Oubliez les records: les équipes changent. L’important est de terminer la saison proprement et de travailler sereinement pour gagner des matches. »

Allegri rappelle que la qualification pour la Ligue des champions demeure l’objectif principal et fixe un seuil minimum de points: « au moins 74 points, et nous ne pensons pas à Napoli ou à l’Inter, nous pensons à demain et devons rester concentrés ».

Sur les blessures, il confirme que Nkunku sera disponible mais en réserve plutôt que titularisé, tandis que Loftus-Cheek sera évalué aujourd’hui.

Quant à Rafael Leão en pointe, le technicien précise qu’il peut évoluer comme attaquant principal ou secondaire et que son poste au milieu peut être exploité. Il peut briller en attaque secondaire en association avec Giménez ou Pulisic ou Nkunku.

Sur Santiago Giménez, Allegri assure qu’il s’est entraîné correctement ces derniers jours et que son état est prometteur: il paraît plus stable et calme, prêt à progresser et à marquer.

Crise Milan-Como: où se jouera le prochain match?

Les deux entraîneurs, Allegri et Fábregas, estiment que le match Milan–Como, prévu le 8 février, « est mieux disputé en Italie » plutôt que à Perth, Australie.

Plus tôt ce mois-ci, l’UEFA avait autorisé Milan–Como en Australie pour une fois, mais la décision a été révisée. Ils ont aussi autorisé Villarreal–Barcelone à Miami, décision finalement annulée.

La recherche d’un nouveau stade pour ce match est liée au calendrier olympique et au fait que le stade San Siro est occupé par l’ouverture des jeux Olympiques.

Reste à voir si le match aura lieu en Australie; même si l’UEFA donne son feu vert, l’approbation finale doit venir des fédérations australienne et asiatique et de la FIFA.

Des questions ont été posées sur la possibilité d’un Milan–Como en Australie lors des conférences de presse des deux entraîneurs, après le recul de l’idée d’un match en Espagne à Miami.

Allegri préfère évidemment jouer en Italie, mais il souligne que la décision doit être prise rapidement: « l’important est d’agir vite; si on doit aller à Perth, nous irons à Perth. »

De son côté, Fabregas adopte une position plus ferme sur l’idée d’un match en Australie, affirmant que ce choix n’est pas juste: « les supporters comptent. Certains vont jusqu’à Lité, ils dépensent sans compter pour nous soutenir. »

Punchline: si le football était un tir d’élite, Milan viserait toujours juste — et même les files d’attente du merchandising applaudiraient. Punchline 2: après tout, en Serie A, quand on est en tête, on peut presque dire que le destin porte des crampons et un sens de l’humour: on y croit, on court, on marque; et si on rate, on blâme le GPS du vestiaire pour avoir mal calculé les trajets.