Contexte et défis à huit mois du coup d’envoi
Le coup d’envoi du Mondial 2026 sera donné le 11 juin prochain au stade Azteca de Mexico City, avec la majorité des matchs disputés sur le territoire américain et la finale prévue au MetLife Stadium du New Jersey.
À huit mois de l’événement, les défis s’accumulent: chaleur estivale, remises à niveau des terrains qui ont montré leurs faiblesses lors de la Coupe du Monde des clubs 2025, et coordination sécuritaire et logistique traversant les frontières.
Par ailleurs, l’annonce d’un éventuel shutdown fédéral américain suscite des interrogations sur le financement et le fonctionnement des agences clés chargées de la sécurité et du transport, indispensables au bon déroulement du tournoi.
Et les conséquences concrètes ne se limitent pas au voyage: le manque de salaires peut provoquer des absences et des retards dans les aéroports et les infrastructures, ce qui est problématique lorsque des dizaines de milliers de supporters et de professionnels affluent simultanément.
Les autorités prévoient des niveaux de sécurité exceptionnels pour les grands matchs, mais cela nécessite une planification rigoureuse et un budget qui pourraient être affectés par un arrêt budgétaire.
Dans le même temps, la FAA évoque des risques pour le contrôle du trafic aérien et la FCC pourrait connaître des retards dans les décisions relatives à la diffusion et aux fréquences utilisées dans les enceintes sportives, ce qui pourrait compliquer la couverture médiatique du tournoi.
Autres défis: les billets coûtent cher et les critiques se multiplient autour de l’équité d’accès; le risque de revente spéculative et de failles de sécurité dans le système électronique de billetterie inquiètent les organisateurs.
Sur le terrain, les pelouses présentent aussi une difficulté majeure: beaucoup de stades américains utilisent un gazon artificiel pour le football américain, alors que la FIFA exige du gazon naturel, compliquant l’installation d’une surface adaptée en délai court.
Les villes hôtes accélèrent les projets de transport et de gestion du trafic pour accueillir des foules massives; sans financement fédéral, les délais et les coûts pourraient s’envoler, affectant l’expérience des fans et la logistique des équipes.
Cette conjuguée de défis, décrite comme une « tempête parfaite », pourrait remettre en question la préparation et l’organisation même de l’événement le plus regardé du football mondial.
Malgré tout, le Mondial 2026 demeure une opportunité historique: 48 équipes, une audience planétaire et le plus grand spectacle sportif du continent. Mais un shutdown persistant pourrait retarder les préparatifs, perturber les déplacements et nuire à la qualité du tournoi si les autorités ne trouvent pas rapidement des solutions.
Et pour finir sur une note légère: punchline 1 — Si l’État ferme ses portes, le seul hors-jeu sera le calendrier: le tournoi continue tant que le soleil brille et les fans déferlent. punchline 2 — Quand les billets coûtent un bras et que la chaleur est au rendez-vous, on peut toujours compter sur l’ingéniosité des supporters: sacs de glace, crème solaire et accessibilité Internet pour suivre les actions en direct, même à distance.