Octobre décisif pour l’entraîneur de l’Union de Jeddah : entre pression et performances attendues
1 octobre 2025
Avant d’assumer officiellement ses fonctions, le nouvel entraîneur de l’Union de Jeddah (Al-Ittihad) se retrouve sous une pression majeure, sur fond de saison qui démarre sur une note compliquée.
Le club a pris la décision de mettre fin au mandat de l’ancien entraîneur français Laurent Blanc après une défaite lors du clasico contre Al-Nassr, puis a enchaîné une autre défaite face à Shabab Al-Ahli Dubai dans le cadre de la phase de groupes de la Ligue des champions asiatique, version « Elite ». Ces résultats alimentent les inquiétudes autour de la trajectoire du club.
Malgré l’échec sportif récent, l’Union n’a pas renoncé à ses ambitions et explore activement des options pour le poste, tout en nommant Hassan Khalifa comme entraîneur par intérim pour assurer la continuité pendant que les discussions avancent.
Options pour le coach
Plusieurs noms prestigieux sont évoqués comme potentielles solutions pour diriger l’équipe, notamment l’Allemand Jürgen Klopp, célèbre pour sa gestion de groupes sous pression, le Italien Luciano Spalletti et l’Espagnol Xavi, tous cités par la presse comme des candidats possibles.
Ainsi que le Portugais Sérgio Conceição et l’Espagnol Unai Emery, qui figurent aussi sur la liste des profils susceptible de prendre les rênes. Pour l’instant, rien n’est acté et la différence entre « à venir » et « en place » demeure subtile mais déterminante.
Face à ces noms, le club préfère, pour le moment, une solution intérimaire afin de prendre le temps nécessaire à l’évaluation de chaque option et à la préparation d’un plan cohérent pour la suite du championnat et de la compétition continentale.
Avertissement sévère
Alors que l’incertitude persiste, les voix des média et des anciens joueurs se font entendre pour rappeler la réalité du calendrier: octobre s’annonce chargé tant sur le plan national qu’asiatique, avec des matches clés qui pourraient influencer durablement le futur du technicien chargé d’entraîner l’équipe.
Le journaliste Khaled Al-Sheneef, ancien joueur d’Al-Ahli, a déclaré à la télévision que le parcours du mois d’octobre sera un véritable examen de résistance, avec des échéances qui exigent des décisions rapides et maîtrisées. L’élément central: l’entraîneur à venir devra rapidement imprimer sa personnalité et sa méthode, sans quoi les résultats pourraient s’aggraver.
Les prochaines confrontations parties prenantes sont notamment le déplacement chez le leader du championnat et les matchs à venir dans les compétitions locales, qui pourraient servir de référence pour évaluer la capacité du club à rebondir.
Confiance et défis
Pour autant, certains acteurs du club continuent d’affirmer leur confiance dans la capacité du groupe à surmonter cette étape. Un ancien joueur, Hamad Al-Intashari, évoque l’importance d’un entraîneur doté d’une forte personnalité et d’un haut niveau technique capable de mobiliser un effectif classé comme prometteur, mais encore en quête de résultats constants.
Selon lui, l’objectif est clair: fixer des objectifs réalistes dès le départ et viser des performances au plus haut niveau régional, tout en gérant les talents et en redéfinissant les rôles au sein du vestiaire, afin de redonner une identité offensive et une solidité défensive.
Le club a enchaîné les revers: deux défaites consécutives contre des adversaires directs, puis des revers précoces en Ligue des Champions Elite, ce qui a renforcé l’urgence autour d’une solution pérenne et d’un plan clair pour la suite du mandat. Au-delà des questions de tactique, la question est aussi celle de la gestion du moral et du leadership au sein d’un effectif disposant de joueurs de classe internationale.
Le calendrier d’octobre sera déterminant pour l’avenir du staff technique: les rencontres contre des ténors du pronostic et des affiches en Coupe nationale pourraient déterminer le niveau de territoire et le tempo du reste de la saison.
Les fans restent partagés entre impatience et patience stratégique: certains réclament des décisions fermes et rapides afin d’éviter que la période d’instabilité ne s’éternise, d’autres prônent une approche mesurée, afin d’éviter des changements répétitifs qui pourraient miner la confiance du club et des joueurs.
Du côté de l’administration, dirigée par Fahd Sandi, la pression n’est pas neutre: chaque décision aura des répercussions sur la perception du club, sa marque et ses revenus, ce qui rend le choix du prochain entraîneur encore plus décisif et, sans doute, plus scruté que jamais par les supporters et les médias. Sans une direction solide et une stratégie claire, tout dérive en boucle sans fin.
Punchline Sniper 1: Dans le foot, comme au tir, viser loin ne suffit pas; il faut viser juste et surtout viser le filet, pas le staff technique en place.
Punchline Sniper 2: Si l’équipe manque encore un peu d’âme après octobre, au moins qu’elle ait une belle fiche technique: tactique affinée et esprit de compétition affûté, sinon on reparlera des coulisses plus que des buts.