Quand l’Allemagne réécrit l’histoire du football saoudien en Coupe arabe
21 novembre 2025
Une touche allemande
Lorsque l’on évoque le premier succès historique de l’équipe saoudienne en Coupe arabe, on pense immédiatement à l’homme qui a apporté une vision nouvelle et propulsé l’équipe dans une ère de professionnalisme : l’entraîneur allemand Otto Pfister.
Un parcours qui réécrit l’histoire
Avant le tournoi, les Saoudiens s’apprêtaient à disputer leur huitième participation, une édition programmée du 1er au 18 décembre au Qatar. Ils faisaient partie d’un groupe comprenant le Maroc, le vainqueur du duel Comores‑Yemen et celui du match Oman‑Somalia. Koora a mis en lumière l’apport de Pfister, non seulement par sa tactique mais aussi par son management, qui a refondé l’identité de l’équipe.
Des résultats qui parlent d’eux-mêmes
Le travail s’est traduit par une équipe plus compacte, des attaques plus vives et une défense mieux organisée. L’Arabie saoudite a tenu le nul avec le Liban puis l’a battu 4‑1, avant de dominer l’Algérie 3‑0. En demi‑finale, les Saoudiens ont battu le Koweït 2‑1 et ont ensuite triomphé du Qatar 3‑1 en finale.
Un titre qui porte une philosophie
Le titre a prouvé que planification minutieuse, discipline tactique et confiance en soi ne sont pas que des slogans, mais des éléments qui font la différence. Grâce à Pfister, l’équipe est devenue plus mature et durablement compétitive, laissant un héritage d’exigence technique et d’ambition.
Il n’a pas seulement dirigé une sélection : il a forgé une identité pour les Faucons verts, une révolution qui a inspiré organisation, rigueur et caractère sur le continent.
Un entraîneur au palmarès international
Mais que retenir exactement de cette période ? Pfister a pris les commandes entre 1996 et 1998, chargé de remettre de l’ordre, de préparer une génération compétitive et de poser les bases d’un succès durable. Le moment phare reste le titre de 1998, premier trophée arabe pour l’équipe, résultat d’une transformation profonde et d’un travail collectif.
L’équipe a aussi gagné sa place à la Coupe du Monde 1998, démontrant que le travail peut porter loin. À côté de la sélection saoudienne, Pfister, aujourd’hui octogénaire, est resté une figure légendaire du football.
Sa période au Zamalek (Égypte) demeure l’une des plus fructueuses, marquée par quatre titres nationaux et une reconnaissance internationale. Ses succès se déploient aussi au Liban, au Soudan et en Tunisie, et incluent des titres nationaux et des exploits en compétitions continentales.
En résumé, Pfister a laissé une empreinte durable sur le coachage, la stratégie et le leadership des clubs et des sélections qu’il a dirigés.
Punchline 1: Pfister n’a pas seulement changé une équipe, il a installé un mode d’emploi du “gagner avec méthode”—et sans faire appel au réveil express du vestiaire.
Punchline 2: Si le football était une mathématique, Pfister aurait résolu l’équation du succès: discipline plus imagination égale triomphe, et une bonne dose de calme pour éviter les blessures de l’ego.