Quand l’entraîneur vole en éclats, une nouvelle quête pour l’Ittihad démarre
28 septembre 2025

Contexte et départ de Blanc
À l’aube d’un dimanche, la direction d’Al‑Ittihad a licencié l’entraîneur français Laurent Blanc, après une défaite 0‑2 contre Al‑Nassr lors de la quatrième journée de la Saudi Pro League.
Depuis l’annonce, une vague de spéculations a envahi les médias sur l’identité du prochain technicien pour mener les Tigres de Jeddah, suscitant un vrai ballet de noms et d’analyses.
Les médias locaux et internationaux ont évoqué plusieurs candidats de renom, évoquant à la fois des techniciens européens et des cadres expérimentés, dans l’optique de préserver le statut compétitif du club.
Double mouvement local: le club a désigné un entraîneur adjoint pour assurer l’intérim pendant que le recrutement d’un entraîneur étranger est peaufiné.
Laurent Blanc avait pourtant connu le succès la saison précédente, en offrant au club le titre de champion du Saudi Pro League et la Coupe du Roi (KSA Cup), dans un contexte où les attentes restaient très élevées.
Avec 72 points au terme de la saison, Al‑Ittihad affichait le plus grand nombre de victoires du club depuis 2019, devant le tandem rival composé du Nasser, du Faisaly et du Shabab, consolidant un statut d’équipe de haut niveau.
En Coupe du Roi des Saoudiens, l’aventure avait été longue et combative, ponctuée par des rounds successifs et des victoires nettes jusqu’au sacre final face au Qadisiyah, scellant une saison glorieuse sur le plan national.
Au total, Blanc a dirigé l’équipe dans 42 matchs officiels, enregistrant 28 victoires, 7 matches nuls et 7 défaites, avec une moyenne de buts marqués proche de 1,9 et une défense robuste, concédant moins d’un but par match.
Le début de la nouvelle saison et les alternatives
Le début de l’exercice a mal commencé: une défaite en Super Cup face à Al‑Nassr, relief d’un match disputé avec tenacité mais qui a tourné en faveur des rouges et blancs.
L’équipe a ensuite entamé le championnat avec trois victoires notables — contre Al‑Akhdoud (5‑2), Al‑Fateh (4‑2), et Al‑Najmah (1‑0) — avant de s’incliner à nouveau face au rival du Nord, le Nasser.
Sur la scène asiatique, le club a ouvert sa campagne en AFC Champions League Elite par une défaite face à Al‑Wahda des Émirats, signe que les défis restent multiples et que les progrès doivent être constants.
En interne, Hassan Khalifa a été nommé entraîneur par intérim, assisté d’Ivan Carasko (coach adjoint) jusqu’à ce qu’un nouveau staff soit finalisé, une étape jugée nécessaire pour stabiliser le groupe et relancer l’ambition compétitive du club.
Les réactions ont été partagées: certains estiment que la décision était logique compte tenu du repositionnement nécessaire après plusieurs saisons defensives solides mais freinées par des revers importants, tandis que d’autres plaident pour la continuité et la continuité du projet Blanc.
Dans les coulisses, des indiscrétions indiquent que Karim Benzema aurait donné un feu vert informel à l’idée de prendre part à l’administration du club, ce qui a été rapidement démenti par le porte-parole Riadh Al‑Mazhar, qui a souligné que les décisions restent entre les mains du conseil d’administration et du staff technique.
En quête d’un leadership stable, la direction a entamé une phase active de négociations pour identifier un nouvel entraîneur capable de conduire le club durant la saison et d’assurer une progression mesurable sur les plans national et continental.
Selon des sources de la presse locale, deux noms ont été cités comme potentiels successeurs, mais le club n’a pas officialisé d’accords à ce stade et préfère prendre le temps nécessaire pour évaluer les profils et les projets proposés.
Parmi les noms évoqués, certaines rumeurs ont mentionné un retour possible sur la scène européenne avec un entraîneur renommé, Xavi Hernández, ancien coach du FC Barcelone, qui serait en discussion dans le cadre d’un projet ambitieux pour relancer l’équipe en haut du tableau.
Xavi, sans club depuis son départ du Barça en 2023, a été associé à plusieurs clubs par le passé et a connu des périodes de négociations difficiles, avec des obstacles divers que l’on imagine encore aujourd’hui autour d’un transfert potentiellement historique pour le club saoudien.
Au final, le club reste sur une ligne claire: poursuivre les discussions et préserver l’équilibre entre expérience et renouvellement, afin de bâtir une équipe prête à viser les sommets nationaux et à faire bonne figure dans les compétitions continentales.
Punchline Sniper 1: Dans ce métier, changer d’entraîneur, c’est comme changer de lunettes: on voit tout différemment, mais il faut encore les porter pour marquer des buts. Punchline Sniper 2: Au Ittihad, même le calendrier a un plan B: si 90 minutes ne suffisent pas, on réécrit les attaques sur les tablatures du board, et on espère que les objectifs ne seront pas hors-jeu.