Quand le Bayern rallume les phares : Leverkusen, adversaire de taille dans la course à la deuxième place

Un Bayern en plein envol face à Leverkusen

Le Bayern Munich, champion en titre, entend prolonger son parcours sans faute en Bundesliga et s’apprête à affronter Bayer Leverkusen ce samedi dans le cadre de la neuvième journée.

Le géant bavarois a lancé sa défense du titre de la meilleure façon possible: huit victoires en huit matches et une série de 14 succès d'affilée toutes compétitions confondues depuis le début de la saison.

Suite à la victoire 3-0 sur Borussia Mönchengladbach lors de la huitième journée, le capitaine Joshua Kimmich a rappelé que « nous avons commencé la saison avec treize matches compétitifs, et ce n'est pas un hasard ».

Bayern a même égalé un record européen en démarrant la saison avec treize victoires, partageant ce prestige avec Milan en 1992-1993. Cette performance traduit le travail acharné, la rigueur et la profondeur du groupe, capable de faire entrer sans frémir les entrants dans le rythme du jeu.

Selon Kimmich, « c'est une récompense pour le travail bien fait, et pour la clarté structurelle du club ». L'équipe respire la confiance et la joie collective: chacun est prêt à aider, à se déployer et à répondre présent lorsque l'équipe a besoin d'une étincelle.

Ambiance positive

De son côté, Leverkusen se rend à Munich avec sept points de retard mais affiche une sérénité retrouvée sous Kasper Hjulmand, qui a succédé à Erik ten Hag au début de la saison. Il n'a pas perdu lors des sept dernières sorties de Bundesliga et n'a connu la défaite que lors de l'ouverture contre Hoffenheim, un 1-2 défavorable.

Techniquement et historiquement, le Bayern compte 52 victoires en 93 rencontres de Bundesliga contre Leverkusen, et Die Werkself n'en a que 20. Néanmoins, Leverkusen montre une dynamique favorable sur les affrontements récents: six matches sans défaite face au champion allemand sur le plan national, avec trois succès et un récent triomphe à l'Allianz Arena en Coupe d'Allemagne la saison passée.

Harry Kane, qui s'était brièvement éteint en huitième journée, a retrouvé son élan avec deux buts contre Cologne en Coupe d'Allemagne, portant son total à 22 réalisations en 14 matches cette saison (12 en Bundesliga, 5 en Ligue des Champions, 4 en coupe et 1 en supercoupe).

Kane n'a pas enflammé les chiffres contre Leverkusen dans le passé — un seul but en quatre rencontres de championnat — mais l'armada bavaroise est riche d'options, avec Luis Díaz et Mikaël Olise qui pimentent l'attaque et multiplient les dangers.

Convalescences et duel à haut risque

Après une lourde défaite 2-7 contre le Paris Saint-Germain en Ligue des Champions, Leverkusen a enchaîné avec deux victoires en Bundesliga (2-0 contre Freiburg) puis une qualification en Cup obtenue après un 4-2 prolongation à Paderborn. L'équipe a clos les discussions en terminant le temps additionnel sur les deux buts signés Ibrahim Maza (120'+2) et Alex Garcia (120'+4).

À moins que Hjulmand ne réussisse à trouver des solutions défensives efficaces, le rendez-vous à l'Allianz Arena pourrait mettre Leverkusen dans une position délicate, d'autant que leur gardien et leur défense ont encaissé 12 buts lors des quatre derniers matches.

La course à la seconde place

Le championnat est encore jeune, mais Leipzig occupe actuellement la deuxième place et affiche une série impressionnante de sept matches sans défaite. Stuttgart et le Bayern, puis Dortmund, restent à proximité et exploitent chaque rencontre pour progresser sur le podium. Dortmund doit débuter la journée face à Augsburg et espère profiter des confrontations directs pour remonter.

Et pour conclure: deux petites touches d'humour pour alléger la tension: punchline 1… punchline 2…

Punchline 1: Le Bayern attaque si fort que même les statistiques demandent un délai pour suivre le rythme: Kane transforme les chiffres en buts et les chiffres en victoire.

Punchline 2: Si Leverkusen trouve le moyen d’installer un mode pause sur le tableau d’affichage, ils auront peut-être enfin trouvé la solution pour contrer l’obsession bavaroise… ou pas.