Quand le Clasico devient une énigme défensive : Madrid en quête d’allonge côté droit
1 octobre 2025
Contexte et enjeux avant le Clasico
Le cauchemar refait surface pour l’entraîneur Xabi Alonso: Real Madrid doit composer avec une série de blessures qui fragilise le couloir droit à l’approche du Clasico face au Barça, programmé le 26 octobre. L’absence des titulaires pousse le club à explorer des solutions temporaires et à réapprendre à verrouiller ce flanc crucial.
Le premier coup dur concerne Dani Carvajal, touché musculairement lors du derby madrilène et annoncé absent pour environ quatre semaines. Peu après, Trent Alexander-Arnold, arrivé pour renforcer ce secteur, se blesse également, laissant Alonso sans son duo idéal dans le couloir droit.
Cette conjonction d’absences oblige le coach espagnol à réorganiser son dispositif et à chercher des options qui puissent maintenir un équilibre entre solidité défensive et éventuellement apporter une densité offensive sur le côté droit, sans mettre en péril le reste de l’équipe.
Des solutions temporaires et implications
Deux solutions se dessinent pour combler le vide à droite. La première implique Raúl Asensio, jeune défenseur central de 22 ans issu de l’académie madrilène, prêt à dépanner temporairement dans l’axe ou sur le flanc selon les besoins du match. La seconde option concerne Federico Valverde, milieu polyvalent qui a déjà été aligné en tant que substitut défensif à ce poste, avec des déclarations publiques rassurantes sur sa capacité à s’adapter à toutes les postes demandés par l’entraîneur.
Valverde a réitéré son engagement envers l’équipe et sa volonté de jouer là où le coach le souhaite, expliquant qu’il est prêt à « jouer dans n’importe quel rôle » et à « donner le meilleur de lui-même pour le Real Madrid ». Les propos du joueur mettent en lumière une mentalité de soldat prête à tout pour l’équipe, surtout en période de gros enjeux comme Octobre et la préparation du Clasico.
Cette crise s’étend aussi au calendrier chargé du mois, avec des rencontres clés en Liga contre Villarreal et Getafe, puis un déplacement à la Juventus en Ligue des Champions avant le Clasico. Sans les deux titulaires, Alonso doit jongler entre sécurité défensive et réactivité offensive, tout en préparant des variantes pour les prochains rendez-vous européens et domestiques.
À moyen terme, l’entraîneur devra peut-être repenser certains principes tactiques du couloir droit et tester les combinaisons possibles afin d’éviter que cette faiblesse ne devienne systématique lors des matchs les plus importants. En attendant, le Clasico demeure le vrai test qui mettra à l’épreuve la capacité du Real Madrid à se serrer les coudes et à trouver des solutions en temps réel.
Effet immédiat
Le club se retrouve face à une équation délicate: maintenir l’élan en championnat, gérer une défense qui manque de repères et préparer un plan crédible pour l’Europe, tout en restant compétitif face au Barça dans une rencontre qui, historiquement, peut tout changer dans la saison.
En l’absence des deux éléments majeurs côté droit, Alonso devra probablement réinventer les rôles et pousser des joueurs comme Asensio ou Valverde à s’adapter rapidement, afin de préserver l’intégrité du système défensif tout en conservant une intensité nécessaire pour répondre à l’attaque adverse.
Et pour les supporters, le Clasico prend une dimension supplémentaire: c’est l’épreuve test qui révélera si Madrid peut survivre à la tempête des blessures, sans pour autant compromettre ses objectifs en Ligue et en Europe.
Punchline 1: Si les blessures avaient une jambe plus rapide que les autres, elles seraient en footballeur 4x100 — toujours prêtes à franchir la ligne de touche avant le reste de l’équipe. Punchline 2: Le droit est en réfection, mais le véritable examen, c’est de voir si Madrid peut batifoler avec des solutions de fortune et sortir grand vainqueur du Clasico, ou s’il devra supplier le dieu du ballon pour un miracle tactique.