Quand le volley fait des vagues: Mido et la suspension qui agite l’Égypte
27 septembre 2025

Dans une affaire qui secoue le volley égyptien, Ahmed Ayman Abdel-Azim, surnommé Mido, exprime sa vive colère après une décision qui le frappe d’une suspension d’un an et d’une amende de 200 000 J.E. (livres égyptiennes), liée à un voyage avec le Zamalek vers les Émirats sans autorisation de l’Union ou du ministère des Sports.
Contexte et sanctions
L’Union égyptienne de volley-ball a décidé d’un ensemble de mesures: suspendre l’administrateur du Zamalek, Ahmed Shalan, pour trois ans et infliger une suspension d’un an à plusieurs joueurs, dont Mido, Ahmed Fathy et Khaled Ehab Thabet. Selon l’instance, ces joueurs participaient au déplacement à Abu Dhabi sans que cela soit clairement inscrit dans le décret ministériel relatif à la délégation du Zamalek pour le tournoi international.
La fédération a précisé que les noms des joueurs n’étaient pas inclus dans le décret ministériel lié à la mission du Zamalek pour la tournée amicale à Abu Dhabi, entre le 25 et le 31 août.
Réactions et situation personnelle
Mido s’est exprimé dans une interview exclusive à Kooora: « Je suis évidemment triste d’être suspendu pour une durée d’un an, et je n’ai reçu aucune communication officielle sur ce décision que j’ai apprise par les informations circulant sur les réseaux. »
Il a ajouté: « Je vais envisager la retraite à cause de ce qui se passe et de mon état mental qui est affecté. Je n’ai commis aucune faute qui mérite une punition; je ne sais même pas si mon nom figure dans le décret ministériel ou dans la liste de l’équipe; ce sont des questions administratives et du ressort de la direction et du club. »
« Bien sûr, je n’ai pas appris que mon voyage était illégal; je suis un joueur de volley, et ces mesures relèvent des procédures administratives et des affaires du club. »
Décisions et implications
Mido affirme avoir signé un nouveau contrat avec le Zamalek conformément à la décision de l’Union d’annuler les contrats anciens. Il soutient avoir suivi toutes les procédures légales liées à sa signature et insiste sur son respect des règles et des lois sportives, même si les circonstances restent ambiguës.
La fédération a déclaré avoir ouvert une enquête sur le voyage du Zamalek vers les Émirats pour participer à une compétition amicale à Abu Dhabi, précisant que l’équipe n’avait pas été officiellement inscrite sur une liste ou autorisée par un décret ministériel unique pour ce déplacement, et que le cas impliquait également d’autres joueurs sous contrat avec d’autres clubs.
Ces développements alimentent une crise interne au sein du volley égyptien et posent des questions sur les mécanismes de contrôle, la clarté des procédures et l’avenir des carrières des sportifs impliqués.
Pour le Zamalek et le volley égyptien, l’affaire pourrait influencer les prochaines délégations et les relations entre les autorités sportives et les clubs, avec des implications possibles sur le droit à laFormation et l’octroi de licences pour les voyages officiels.
Alors que Mido affirme vouloir respecter les règles et l’éthique sportive, l’étau administratif semble se resserrer autour du club et de la fédération, et l’avenir de certains joueurs demeure incertain.
Punchlines: Dans ce feuilleton administratif, le service après-vente commence par vérifier les documents; le vrai match, c’est le match des papiers. Et si les règles avaient des ailes, elles ne voyageraient pas sans autorisation—demandez à Mido ce qu’il en pense la prochaine fois qu’il fera ses bagages sur la ligne de touche.
Punchline 2: Si voyager sans autorisation était un sport, Mido serait champion du monde… du remplissage de formulaires. Respirez, les balles voleront encore, mais les dossiers aussi.