Rabat en liesse : le Maroc U20 triomphe et vise le titre mondial, sous le signe d’un accueil princier
23 octobre 2025
Un accueil royal pour les jeunes champions marocains
Le Maroc des moins de 20 ans, de retour du Chili avec le titre de la Coupe du Monde U20, a été accueilli de manière royale à Rabat. Le cortège officiel a défilé dans les rues sous les acclamations des milliers de supporteurs qui entouraient les colonnes des voitures découvertes.
Le roi Mohammed VI et le prince Moulay Hassan ont honoré l’équipe et salué les performances historiques réalisées au cours du tournoi, saluant les talents et le travail collectif qui les a portés jusqu’au sommet.
À l’arrivée au palais, la réception a offert une scène spectaculaire, avec les familles des joueurs et les fans qui avaient envahi les artères de Rabat pour célébrer ce moment unique dans l’histoire du football national.
Avant la prise du quart d’heure, les joueurs ont été conduit à une tribune d’honneur où les messages de fierté et de gratitude pour les parents et pour le staff technique ont été prononcés, rappelant l’importance des valeurs et du travail bien structuré.
Le président de l’Union royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a pris la parole pour élever le niveau des ambitions. Il a réitéré son appel au coach du secteur des jeunes à revenir avec le même esprit de conquête, pour viser les prochains objectifs et continuer la progression du football marocain sur la scène mondiale.
Dans des entretiens télévisés relayés par les médias nationaux, Lekjaa a souligné que les réussites récentes ne sont pas une fin en soi, mais un tremplin pour les catégories inférieures, notamment les moins de 17 ans qui se préparent pour le prochain rendez‑vous quadriennal au Qatar. Le Maroc, a-t-il insisté, a désormais pour horizon les trophées et les médailles, pas seulement les participations.
« Il faut des sacrifices et du combat pour accéder au sommet », a-t-il déclaré en écho à l’effort collectif exigé par les compétitions internationales. « Si l’Argentine peut remporter le Mondial, qu’elle le fasse à nos dépens, et nous mènerons la danse avec 300 % de détermination », a-t-il ajouté, appelant les jeunes à « mourir debout » pour défendre l’honneur national et le blason du Maroc lors des prochaines échéances en Qatar.
Les discours ont ensuite glissé vers l’avenir, avec la promesse que les ressources humaines et logistiques seraient mises au service des talents prometteurs, afin que la trace marocaine demeure visible dans toutes les compétitions internationales. Cette tribune a aussi mis en lumière les entraîneurs Marocains qui ont porté le royaume vers ces sommets, en citant notamment les accomplissements récents des clubs et des équipes nationales.
Par ailleurs, Lekjaa a évoqué le regain d’influence de la fédération dans les compétitions africaines et mondiales, rappelant les jalons comme les titres d’équipes locales et les succès des sélections jeunes qui préfigurent une domination croissante sur la scène internationale. Il a conclu en soulignant que l’ascension du football marocain est le fruit d’un travail de fond et d’une vision soutenue par la cour royale.
Les images ont immortalisé ce moment de fusion entre gloire sportive et fierté nationale, avec une mention spéciale pour les entraîneurs et les talents émergents qui portent l’élan vers les prochaines compétitions. Le public a vibré, et les joueurs ont signé des autographes, promettant de rester fidèles à leurs racines tout en visant les cimes du football mondial.
Les entraîneurs marocains, salués comme les véritables artisans des succès récents, ont été présentés comme les piliers d’une révolution sportive qui s’appuie sur une culture de travail et sur des résultats concrets. Cette dynamique est perçue comme le socle d’une ambition qui ne se contente plus de participer mais veut régner au plus haut niveau.
Et à la fin, deux punchlines légères pour détendre l’atmosphère: « Si on peut gagner tout ça, on peut aussi trouver du Wi‑Fi dans le vestiaire… et probablement des trophées cachés dans les casiers », puis « On ne fabrique pas seulement des joueurs, on fabrique des histoires: et celles‑ci ont le goût du succès, épicé comme un couscous bien servi ».