Rabie déclenche le feu au Zamalek: un but et des on-dit qui font vibrer le vestiaire

Ouverture du score et premiers enseignements

Ahmed Rabie, milieu de terrain du Zamalek, a ouvert le score face à Ghazl El Mahalla, samedi soir, sur le stade Canal de Suez à Ismaïlia, dans le cadre de la 10e journée de la Ligue égyptienne.

Le rendez-vous était suivi avec attention par les fans et les médias, et il représentait un vrai test pour l’entraîneur belge Yanik Ferreira, sous pression après la défaite lors du clasico.

Rabie a trouvé la faille juste avant la pause, profitant d’un positionnement mal lu par la défense adverse et réceptionnant un centre de Mouhamed Bentayk. Sa frappe puissante a troublé le portier adverse, marquant ainsi son premier but sous les couleurs du club.

Ce but a donné au Zamalek la confiance nécessaire pour aborder la suite du match, tout en rappelant que la remise en forme de Rabie après sa blessure était cruciale pour l’effectif.

Le milieu défensif a été salué par Hazem Imam, figure emblématique du club, qui a souligné qu’un joueur de son profil n’inscrit pas un but tous les jours et que son retour ajoute une dimension importante au bloc.

Tensions et choix tactiques autour du onze

La formation du Zamalek face à Ghazl El Mahalla a connu quatre changements par rapport au match contre l’Ahly : Rabie, Hamdi, Sharif et Amr Nasser sont entrés, remplaçant Donja, Abdullah Sayed, Adi Al-Dabag et Adam Kaid.

Ce turnover témoigne d’un entraîneur qui cherche des solutions face à la charge physique et aux tensions internes croissantes autour des postes offensifs et défensifs.

Rabie, de retour dans le onze, a disputé 71 minutes avant d’être remplacé par Seif El Din Al-Jaziri, alors que le club tentait de préserver l’équilibre à l’heure où le match pouvait basculer.

Des détails hors du terrain montrent un climat tendu: l’équipe a dû composer avec des blessures et des sanctions récentes qui réduisaient l’option principale du staff en milieu et en attaque.

Dans ce contexte, Ferreira a été contraint de jongler entre prudence et nécessité, tout en essayant de préserver les autres cadres pour les rencontres à venir.

Au chapitre des absences, le club a annoncé que Nabil Emad Dongaa a été écarté des siffets initiaux pour cause de blessure, et que le staff restait vigilant quant à la récupération des joueurs clés comme Abdullah Sayed et Adi Al-Dabag.

Les configurations proposées en milieu et en attaque montraient aussi que l’entraîneur cherchait des solutions pour remplacer ces titulaires, avec Ahmed Hamdi, Ahmed Rabie et Amr Nasser alignés autour du trio offensif.

En dépit des changements et du contexte, le Zamalek se présentait avec l’objectif affiché de rester au sommet, loin des soucis qui ébranlent parfois la cellule sportive à l’intérieur des murs du club.

Le classement et les enjeux

À l’issue de la rencontre, le Zamalek head-to-head occupe la première place du championnat avec 17 points en 9 matchs, fort de 5 victoires, 2 défaites et 2 matchs nuls. L’équipe a inscrit 13 buts et n’en a encaissé que 6, signe d’un équilibre retrouvé après une série de revers récentes.

De son côté, Ghazl El Mahalla occupe la 14e place avec 10 points, devenant le “leader des artistes des échanges” du championnat : le club a enregistré une seule victoire, autant de défaites et 7 matchs nuls. Le duel reste serré et l’objectif des deux camps est clair : progresser dans ce classement mouvant.

Entre les tensions internes et les choix tactiques, ce match a offert un aperçu des dilemmes qui hantent le vestiaire blanc et les ambitions affichées pour les prochains rendez-vous, tout en rappelant que le football n’est jamais qu’un sport… sauf quand il s’invite dans les crises internes et les débats de tribunes.

Punchline légère 1: Si les disputes en vestiaire faisaient des buts, le Zamalek serait champion du monde des festivals de colère. Punchline légère 2: Entre les blessures et les absences, il paraît que Ferreira cherche moins un onze-type qu’un casting de film où tout le monde signe pour la première fois ensemble sans trop de retards.