Real Madrid affronte le Clasico sans live-back: Alonso cherche à sortir du cauchemar Arnold-Carvajal

Contexte et enjeu du Clasico

Un point sur l’actualité: le Real Madrid est revenu sur la voie du succès en Liga après sa victoire 3-1 contre Villarreal, ce qui leur permet de reprendre la tête du classement en dépit des punchlines des autres cadres. Le Clasico approche et les yeux sont braqués sur l’état de forme collective après une série de résultats qui ont laissé planer le doute, notamment face à un Barça qui a perdu des plumes récemment.

La rencontre tant attendue contre Barcelone, fixée au 26 octobre au Santiago Bernabéu, se profile désormais sous le signe des écueils physiques. Madrid doit composer sans plusieurs titulaires du couloir droit, ce qui met en lumière les choix tactiques d’Xabi Alonso et les possibilités de rotation, tout en nourrissant l’espoir d’un retour rapide de certains blessés.

Les blessures et les solutions possibles

L’effectif madrilène est durement touché: Trent Alexander-Arnold, Dani Carvajal, Antonio Rüdiger et Ferland Mendy manquent à l’appel. Arnaud Klopp? Non, c’est bien Arnold: le latéral anglais est écarté des terrains depuis le match contre Marseille en Ligue des champions, victime d’une blessure musculaire qui retarde son retour.

Selon Fabrizio Romano, le processus de rétablissement d’AArnold se déroule très favorablement et le voir revenir après la pause internationale semble à portée de main, avec un retour estimé dans environ deux semaines et l’objectif avoué de participer au Clasico si tout se passe bien.

Carvajal a été touché lors du derby madrilène et les examens ont pointé une absence probable d’au moins quatre semaines. Cette double contrainte sur le flanc droit complique la tâche d’Alonso qui doit jongler avec des solutions temporaires et des jeunes talents en attendant les retours majeurs.

En parallèle, AS a évoqué une plage de 6 à 8 semaines pour Arnold, ce qui contraste avec l’optimisme de Romano. Cette divergence souligne l’incertitude qui pèse sur le calendrier et met en exergue le travail du staff médical et technique pour préserver les échéances cruciales de la saison.

Face à ce bouillon de blessures, Alonso a ouvert deux pistes: la première, placer Raul Asensio, jeune défenseur central de 22 ans promu par l’académie, à droite le temps que les titulaires reviennent; la seconde, faire appel à Federico Valverde, milieu polyvalent qui a déjà été testé à ce poste et qui a exprimé sa disponibilité sans réserve.

Asensio a déjà pris part à des matchs européens à ce poste et a démontré une certaine aisance lors de la rencontre contre l’équipe kazakhstani en UEFA Champions League, où le Real Madrid a été imposant. Le pronostic reste incertain pour le Clasico, car la pression et l’adversaire imposent une lecture précise des possibilités, surtout face à une ardeur offensive catalane.

Valverde, de son côté, a été clair: il est disponible pour occuper n’importe quel poste et il entend « donner le meilleur de lui-même pour le club ». Il a rappelé qu’un joueur clé doit saisir l’opportunité lorsque le coach en a besoin, tout en assurant qu’il est prêt à défendre les couleurs du Real Madrid, quel que soit le rôle.

Avec l’absence des titulaires du couloir droit et les doutes autour du retour d’AArnold, Alonso se voit confronté à un vrai casse-tête tactique. Le duel contre Barcelone sera sans doute le théâtre d’un test pour les solutions internes et la gestion des ressources humaines, alors que Madrid cherche à rester compétitif sur toutes les fronts.

En résumé, le Real Madrid se prépare, sans ses fer de lance principaux, à un Clasico décisif qui pourrait influencer le sprint final de la Liga. Alonso a deux options raisonnables en poche, et le temps presse pour répondre à l’urgence sur le terrain.

Champ des possibles et perspective immédiate

Le manager devra choisir rapidement entre Asensio et Valverde pour stabiliser le couloir droit, tout en gérant les exigences des autres postes. L’objectif est clair: sécuriser une victoire puis une consécration de la position en tête de la Liga, tout en protégeant les plans à plus long terme pour la saison.

Punchline 1: Si la défense tient grâce à l’improvisation, on peut dire que le Real Madrid est devenu le roi des plats du jour: tout est frais, même les latéraux, et parfois c’est… inattendu mais délicieux.

Punchline 2: Et si le Clasico se joue sur les nerfs, que dire du staff médical: ils ont quasiment inventé le mot « rééducation » et le chant « vieni, vieni » pour rappeler que tout retour doit être planifié, même si le public préfère que tout le monde joue demain.