Renard, entre Zambie et les rivages arabes: le parcours qui n’en finit plus de surprendre
13 octobre 2025
Un long apprentissage itinérant
Depuis 2007, Hervé Renard, entraîneur français, trace un chemin qui le mènera des clubs modestes à la scène internationale. Débuts discrets, accents de réussite, il passe par la fonction d’entraîneur adjoint au Ghana sous Claude Le Roy avant que l’aventure ne prenne une dimension plus ambitieuse.
La Zambie et le premier grand tournant
En mai 2008, la fédération zambienne nomme Renard entraîneur principal. L’objectif est clair: qualifier la Zambie pour la Coupe du Monde 2010. Dans une poule puis une phase finale compliquée, les résultats restent encourageants, mais le parcours s’arrête face à une constellation redoutable composée de l’Egypte, de l’Algérie et du Rwanda, et la qualification mondiale échappe de peu.
Malgré cet échec, Renard demeure à la barre jusqu’aux AFCON 2010, où la Zambie atteint les quarts et subit la défaite face au Nigeria par tir au but, marquant le début d’une ère de résilience et d’apprentissage.
Retour en Afrique et renaissance continentale
Des passages courts en Angola, à l’USM Alger et en France (Sochaux, Lille) ponctuent les années suivantes. En 2011, il revient finalement vers la Zambie et réécrit une page décisive en 2012 en conduisant l’équipe jusqu’au sacre continental, une victoire qui demeure un point tournant de sa carrière et de sa réputation.
Au Maghreb et dans le monde arabe
En 2016, Renard prend les commandes du Maroc. L’objectif: rétablir une présence mondiale après une longue absence en Coupe du Monde. Malgré le contexte difficile et une poule relevée, le Maroc se hisse jusqu’au Mondial 2018 après des performances marquantes et des rencontres déterminantes.
En 2019, il s’envole vers l’Arabie Saoudite. Après un démarrage hésitant, l’équipe se met en ordre de marche et parvient à atteindre les barrages menant au Mondial 2022, marquant une étape historique pour le pays et consolidant la stature de Renard sur la scène asiatique et arabe.
Le tournant 2026 et les choix futurs
Alors que les qualifications pour le Mondial 2026 s’accélèrent en Asie, Renard se retrouve à la tête de l’équipe saoudienne face à un adversaire redoutable et à l’exigence d’une place directe. L’objectif reste clair: renouveler l’exploit, comme lors de ses succès avec le Maroc et la Arabie Saoudite, et éviter les aléas qui jalonnent les parcours internationaux.
Son histoire s’écrit encore et, entre défis et réussites, Renard continue d’incarner une figure majeure du football continental et international. Il a su transformer des périodes difficiles en triomphes mémorables et prouver que la ténacité peut gagner sur le terrain et dans les coulisses du calendrier mondial.
Et si l’avenir réserve une nouvelle étape, il faudra compter sur l’imagination tactique du “renard” pour faire de chaque tir au but une promesse tenue, même lorsque le doute souffle et que le vent tourne vers l’ombre du temps.
Punchline sniper 1: Le seul hors-jeu qui l’effraie, c’est celui du destin qui lui souffle: “vas-y, tente encore.”
Punchline sniper 2: Avec Renard, les plans B se transforment en miracles; quand il tire, même le VAR applaudit en secret.