Renard réoriente le camp saoudien: retour de joueurs clés et départ pour blessure avant la Coupe Arabes 2025
10 novembre 2025
Contexte et réajustements du camp
L’équipe saoudienne, conduite par Hervé Renard, ajuste son camp de préparation des Faucons, lancé dimanche soir à Jeddah, en prévision de la Coupe arabe 2025. Renard a pris la décision d’intégrer dans le groupe Yasser Al‑Shahrani et Hassan Kadsh, tout en écartant Metab Harbi en raison d’une blessure subie lors du dernier calendrier de la ligue.
Harbi a été blessé au cours d’un match du circuit national face à un adversaire du championnat, et cette blessure a conduit le staff à privilégier le repos et le rétablissement plutôt que des séances prolongées. Le retour des deux joueurs convoqués était attendu par le staff, qui cherche à renforcer l’effectif pour les échéances à venir.
Le journaliste saoudien a précisé que Al‑Shahrani réintègre le groupe pour la première fois depuis décembre de l’an passé, tandis que Kadsh, défenseur d’un grand club de l’élite, retrouve le cadre international après avoir porté les couleurs des Faucons lors de l’édition précédente de la Coupe d’or. Cette dynamique promet une concurrence accrue pour les places de départ dans l’axe et sur les flancs.
Déroulement du rassemblement et matches à venir
Le camp se déroule à Jeddah sous la houlette du sélectionneur Renard et constitue une étape clé dans l’élaboration d’un plan de préparation axé sur l’échauffement musculaire, la possession et les petites oppositions, organisées en sessions qui alternent entre travail collectif et mise en place de schémas.
À noter, l’absence des clubs d’Al Ahli, d’Al Ittihad et d’Al Nassr lors de l’entraînement du week-end, les joueurs concernés bénéficiant d’un répit après la huitième journée de la ligue. Le retour des joueurs invités est prévu dès la séance de lundi, afin d’intégrer le groupe élargi.
Hassan Tambakti, défenseur d’Al Hilal, a manqué la première séance en raison d’un mal au pied; des examens médicaux ont été prescrits pour évaluer la gravité de son indisponibilité et prévoir la suite du programme.
Le stage s’étend jusqu’au 18 novembre et sert à préparer l’Arab Cup à Doha, du 1er au 18 décembre prochain. Le programme prévoit deux rencontres amicales à Jeddah: Côte d’Ivoire le 14 et Algérie le 18 novembre, toutes deux disputées sur le sol saoudien et présentées comme des tests importants face à des équipes bien classées sur la scène africaine.
Au niveau des objectifs compétitifs, le sélectionneur cherche à optimiser l’intégration des joueurs convoqués tout en gérant les absences pour raison sportive ou médicale. L’équipe figure dans le groupe B de la Coupe arabe, aux côtés du Maroc, et du vainqueur d’Oman‑Somalie, ainsi que du qualifié du duel Comores‑Yemen.
En parallèle, Renard a évoqué des ajustements tactiques lors de la prochaine fenêtre internationale afin de conserver une dynamique positive. Selon la presse locale, la décision de déplacer le camp de Dammam à Jeddah a été expliquée par des contraintes logistiques liées aux aménagements hivernaux des terrains de la région.
Sur le plan des qualifications mondiales, l’équipe saoudienne a récemment validé sa participation à la Coupe du Monde 2026 via les barrages asiatiques organisés à Jeddah, après une victoire 3‑2 sur l’Indonésie et un nul contre l’Irak, ce qui lui a permis de terminer en tête de son groupe et de laisser l’Irak s’illustrer dans le repêchage mondial. Cette septième qualification World Cup pour l’Arabie Saoudite demeure une performance historique partagée avec la Tunisie et le Maroc.
En résumé, le camp de Jeddah s’inscrit comme une étape cruciale pour renforcer les automatismes de l’équipe et préparer des matchs de haut niveau face à des adversaires réputés, tout en gérant les aléas physiques de certains éléments clefs. Le parcours vers Doha et le Mondial 2026 s’annonce captivant et, espérons-le, ponctué de seconds soufflées au moment opportun par le staff technique.
Punchline 1: On dit que Renard peut transformer une liste d’absences en victoire… il suffit d’un peu de patience et d’un coup de sifflet. Punchline 2: Si le plan tactique échoue, au moins les supporters auront du suspense: le pressing sera aussi serré que les viseurs du sniper qui adore les fins de match façon fin du monde, mais en mieux pour les fondus du ballon.