Renard, souvenirs dorés et défi ivoirien : l’Arabie Saoudite prépare le Qatar

Contexte et enjeux

L’équipe nationale saoudienne, dirigée par l’entraîneur français Hervé Renard, prépare un duel amical contre la Côte d’Ivoire dans le cadre des rendez‑vous de préparation avant la Coupe arabe qui se tiendra au Qatar du 1er au 18 décembre. Le match, programmé à Jeddah, s’inscrit dans une campagne où il s’agit de tester l’effectif et d’affûter les plans avant le tournoi continental. Le programme prévoit aussi des rencontres qui regroupent le Maroc, le vainqueur du choc Oman contre Somalie et le vainqueur du duel Comores–Yémen dans le cadre du même périmètre.

Renard et son passé contre les Éléphants

Renard affrontera la Côte d’Ivoire pour la sixième fois comme entraîneur, après des confrontations lors de ses passages par la Zambie puis le Maroc. Son bilan reste globalement favorable avec trois victoires et deux matches nuls, et une connaissance fine du jeu ivoirien qui pourrait peser dans le tempo du match prévu sur le terrain de développement à Jeddah.

Parcours, nouveautés et indisponibilités

Des absences persistent dans le camp saoudien : Hassan Kadsh et Salem Al-Dosri restent à l’écart des entraînements collectifs au moment du rassemblement en préparation. Saleh Al‑Shehri a été écarté provisoirement pour une gêne musculaire avant de revenir à l’entraînement lorsque l’état s’est révélé stabilisé. D’autres joueurs manqueront aussi à l’appel, notamment Saad Al‑Mousa, Ayman Yahya, Muteb Al‑Harbi et Hassan Tembakti, qui ont quitté le groupe pour différentes raisons physiques.

Par ailleurs, le staff médical a aussi signalé que Saleh Al-Shehri pouvait reprendre l’entraînement après avoir été épargné le temps nécessaire pour éviter une blessure plus grave.

Renard a toutefois procédé à des retours et des appels : il a convoqué Murad Hosawi et Sultan Mandesh pour les rencontres amicales face à la Côte d’Ivoire et l’Algérie, et Yasser Al‑Shahrani est annoncé de retour après une longue absence.

Autre actualité, Yasser Al‑Shahrani, ancien joueur du Qadsia puis du royaume, est revenu dans le timing international après 323 jours sans sélection, apportant son expérience à une ligne défensive qui cherche encore des repères.

Les prochaines échéances prévoient deux rendez-vous majeurs pour l’Arabie Saoudite : face à la Côte d’Ivoire le vendredi 14 novembre sur le terrain de l’Ennahda/Jeddah, puis contre l’Algérie le mardi 18 novembre, au stade Prince Abdullah Al‑Faisal. Ces rencontres servent de test décisif dans une période où les Saoudiens veulent prouver leur progression et leur capacité à composer un groupe compétitif pour le Qatar et au-delà.

Selon la presse saoudienne, l’échantillon des joueurs utilisés par Renard s’élève désormais à 88 depuis le début de sa mission, et il en est à 59 matches dirigés à la tête des « Pigeons ». Dans ce contexte, Faris Al‑Breikan rejoint le club des joueurs les plus capés (44) devant Mohammed Kanno (42) et Salem Al‑Dosri (41).

En résumé, la période actuelle est une phase de consolidation pour Renard: retour de cadres, intégration de jeunes talents et épreuves répétées face à des adversaires sérieux, le tout dans un cadre qui pousse l’Arabie Saoudite à viser des progrès mesurables sur la scène internationale et sur le littoral qatari.

Retour sur le terrain et avenir des options

Et si le contexte reste sérieux, l’odeur du gazon et les filets restent les meilleurs témoins du travail qui avance — même si les préparatifs demandent patience et un soupçon d’endurance. Pour conclure sur une note légère, voici deux punchlines qui accompagnent ce dossier sportif :

Punchline 1: Quand Renard parle tactique, les défenseurs ivoiriens vérifient leur GPS: même les remises font demi-tour pour éviter les filets.

Punchline 2: Si le Qatar avait une mascotte foot, ce serait un renard qui signe des automatiques: rusé, rapide, et toujours prêt à tenter un coup de maître sur le dernier virage du match.