Retour en majesté : le Shabab vise la Gulf Cup pour raviver sa légende
4 octobre 2025
Un passé glorieux et un présent en quête d’identité
Sur la scène saoudienne, le Shabab est un club au passé lumineux, avec une dernière Coupe du Roi en 2014 et une présence durable parmi les grands du pays. Entre hier et aujourd’hui, le club cherche à raviver son esprit victorieux en s’appuyant sur la compétition Gulf, perçue comme une étape plus accessible que d’autres compétitions plus médiatisées.
La dernière couronne remonte à 2014 et, depuis, les revers administratifs et sportifs ont effacé une partie de son aura. Néanmoins, la Gulf Cup offre une fenêtre d’espoir pour réorganiser l’équipe et tester le potentiel compétitif hors du vacarme du championnat national.
Le chemin sportif actuel et les défis
Pour la saison 2025-2026, le rassemblement du Shabab a été marqué par un départ difficile: une lourde défaite face au challenger, puis des résultats mitigés, et une place 12e au classement de la Ligue, bien loin du palmarès qui compte 43 titres officiels. Pourtant, la confiance demeure, et les entraîneurs tentent de trouver l’alchimie sur le terrain.
Le club a aussi connu des retards dans l’entraînement, des recrutements tardifs et des changements de direction qui ont compliqué sa stabilité, mais ces expériences forment le contexte dans lequel s’essaie le retour à une identité compétitive.
Perspectives et stratégie de renouveau
L’entraîneur espagnol Imanol Alguacil dirige ce projet de reconstruction, fort d’un parcours réussi à Real Sociedad et d’une approche axée sur la solidité défensive et la cohésion. Au-delà du terrain, une opération d’investissement majeure avec le club Riyad et d’autres partenaires promet d’apporter les ressources nécessaires pour des signatures futures et une amélioration des infrastructures.
Les dirigeants espèrent que cette transition permettra non seulement de viser le titre dans la Gulf Cup, mais aussi de retrouver une présence durable parmi l’élite du football saoudien. L’objectif est clair: instaurer compétitivité et stabilité, et faire des « Lions » un acteur redoutable sur la scène locale et régionale.
Conclusion: y arriveront-ils? La route est longue et les défis restent importants, mais la Gulf Cup pourrait servir de tremplin pour redonner au Shabab sa fierté perdue, à condition que les bases organisationnelles et sportives tiennent la route.