Ronaldo révèle l’orage sous le soleil saoudien: sonnee par Diogo Jota et le vrai niveau du championnat
6 novembre 2025
Moments douloureux et performance en question
Le Portugais Cristiano Ronaldo, capitaine d’Al-Nassr, évoque une des pages les plus sombres de sa vie, à savoir le décès de son coéquipier Diogo Jota, joueur de Liverpool. Cette perte l’a conduit à des larmes instantanées à l’annonce de la nouvelle, rappelant que même les stars, parfois, trébuchent sur le chemin lourd de la réalité.
Dans son échange avec le journaliste britannique Piers Morgan, Ronaldo défend ensuite le championnat saoudien et son niveau de compétitivité, soulignant qu’il mérite d’être pris en compte dans les critères du Ballon d’Or et que le terrain saoudien peut être aussi exigeant que les plus grands.
Raison de l’absence à la cérémonie et réponse au regard extérieur
Cause de l’absence à la cérémonie funèbre
Ronaldo précise qu’il porte une habitude personnelle: ne pas assister systématiquement aux funérailles, notamment depuis la mort de son père. Accompagner la cérémonie de Jota pourrait, selon lui, détourner l’attention et transformer l’événement en cirque, une situation qu’il refuse d’accepter pour préserver les proches et le souvenir du défunt.
Il mentionne avoir subi des critiques à propos de son choix, mais affirme que lorsque son esprit est en paix, les commérages n’atteignent pas sa conscience. Il se souvient aussi des échanges avec Jota durant une période de micro-dépense et d’entrainement, et avoue avoir été profondément touché et ému par la perte.
En avançant, Ronaldo assure qu’il met la famille Jota en premier et choisit de ne pas alimenter les caméras, même si certains veulent être présents en premier rang pour prouver leur soutien. Son message est clair: le respect et la dignité passent avant l’exploitation médiatique.
Le championnat saoudien face à la Liga et aux critiques
Le championnat saoudien est-il vraiment inférieur ?
Ronaldo répond fermement à ceux qui minimisent le niveau de la Saudi Pro League: il affirme qu’il est « plus fort que le portugais » et note que d’autres ligues, comme la française où Paris Saint-Germain domine, ne présentent pas le même défi lorsque l’on regarde les températures, l’intensité et les attentes physiques. Il affirme aussi que le jeu en Espagne est différent, et que les défis du Saudi Pro League ne se résument pas à la simple technique; c’est une question d’endurance et de constance.
Le doute persistant sur l’évaluation de ses chiffres le pousse à rappeler qu’il a évolué partout et partout, et qu’il ne faut pas sous-estimer les performances dans des conditions difficiles. Il insiste: chaque critère doit être mesuré, y compris les buts réalisés en Arabie Saoudite, s’intégrant au palmarès individuel et au Ballon d’Or.
Notoriété, compétitivité et ambitions personnelles
Ronaldo se décrit comme la figure la plus connue du monde, ajoutant que la célébrité n’a jamais été son but mais le moyen d’atteindre le succès et de gagner des titres. Il affirme avoir un profond respect pour ses interlocuteurs et les joueurs qui l’ont précédé, tout en réaffirmant sa liberté de choix et son opinion sur les débats autour de Messi et Rooney.
Il revient sur sa relation avec Sir Alex Ferguson et sur le rôle de l’actuel dirigeant du club, Simido, dans son parcours. Ferguson était plus qu’un entraîneur: un guide et un mentor qui l’a aidé à évoluer, et Ronaldo exprime son gratitude pour ce lien durable. Il loue aussi l’intégrité et la fidélité de ceux qui l’entourent, soulignant l’importance des amis et des collaborateurs honnêtes dans sa vie professionnelle et personnelle.
Enfin, Ronaldo partage une anecdote personnelle surprenante: il a récemment retrouvé une vendeuse de hamburger qui l’avait aidé lorsqu’il était enfant, et il prévoit de lui rendre hommage bientôt, promettant une opération spéciale pour remercier cette générosité passéelle.
La conversation, dense et contrastée, mêle émotion, réflexion sportive et stories humaines, et rappelle que même les plus grands savent garder l’humour et la boussole en état d’urgence.