Salah Al-Dosri en lice pour le prix du meilleur joueur d’Asie 2025 : l’âge n’est qu’un chiffre, le talent reste lui-même
15 octobre 2025
Parcours et enjeux
Le capitaine d’Al-Hilal et de l’équipe nationale saoudienne, Salah Al-Dosri, exprime sa joie d’être nominé pour le Prix du meilleur joueur d’Asie pour la deuxième fois, à quelques heures de l’annonce du vainqueur. La cérémonie se tiendra à Riyad et promet une veille sportive intense autour de vingt prix, avec la récompense suprême en tête des regards.
Il sera en concurrence avec Akram Afif et Aref Aiman, trois talents issus d’horizons différents mais réunis par une même ambition. Lors de la conférence de presse précédant l’événement, Afif était absent, tandis qu’Aref Aiman était présent et prêt à défendre ses chances. Selon une source saoudienne, Afif assistera néanmoins à la cérémonie.
En parallèle, la course pour le Mondial 2026 se resserre. Dosri a joué un rôle clé lorsque l’Arabie Saoudite a obtenu son billet après le barrage, terminant en tête de son groupe grâce à un nul et à une victoire cruciale contre l’Indonésie. Il a tenu à féliciter ses coéquipiers lors de la conférence, soulignant la valeur collective au-delà des individualités.
Selon ses propres mots, « merci à la direction et au peuple saoudien, je suis heureux de cette qualification pour le Mondial. Le football d’équipe prouve notre qualité ». Il a reconnu avoir joué blessé durant le barrage et porter le poids du capitanat avec responsabilité, affirmant que les plus grands joueurs savent gérer la pression et que la qualification reste l’objectif prioritaire.
En dévoilant sa philosophie, Dosri a rappelé que, même sous pression, les performances collectives priment sur les récompenses personnelles, et que « l’âge n’est qu’un chiffre ». Si une victoire individuelle venait à lui, elle constituerait un moteur supplémentaire pour lui et pour ses équipes.
Concurrents et contexte
Du côté des prétendants, Akram Afif et Aref Aiman restent des témoins importants de la compétition. Afif est présenté comme un élément clé pour l’issue du trophée, tandis qu’Aiman incarne une ambition historique pour la Malaisie. Le scénario laisse entrevoir une finale riche en dialogues et en statistiques, avec des regards tournés vers le futur et les performances réalisées durant la saison précédente.
Concernant les chiffres et les records, Dosri a connu une saison remarquable avec Al-Hilal, marquée par 27 buts en 51 matchs et 18 passes décisives. Il a partagé le leadership des passes décisives du championnat à égalité avec Karim Benzema, totalisant 30 contributions (15 buts et 15 passes). Dans la Ligue des champions asiatique, il a inscrit 10 buts et joué un rôle déterminant dans les phases décisives, notamment lors des confrontations continentales.
Au sujet d’Afir, Aiman et leurs performances, Afif a connu une saison marquante avec le Sīd, tandis qu’Aiman, 23 ans, a scoré et assisté à un niveau qui a aussi porté Johor Darul Ta’zim vers des qualifications historiques en Asia. Afif et Aiman se voient promis à un rôle clé dans les prochains défis, y compris les compétitions continentales et les compétitions domestiques.
Pour résumer, la perspective de Dosri est double: viser un deuxième sacre asiatique tout en poursuivant une carrière marquée par les chiffres et le leadership. Le doute persiste chez certains observateurs, mais l’ambition et le sens du collectif dominent les échanges, et le public retient que chaque numéro peut écrire une page nouvelle dans l’histoire du football asiatique.
Pour conclure, les regards restent braqués sur Riyad: la cérémonie pourrait écrire une page d’histoire avec un Dosri revenu plus fort, ou signer une ère nouvelle pour Afif et Aiman. En attendant, le monde du football suit les deux faces de la médaille: accomplissement collectif et gloire individuelle, le tout sous le signe d’un sport qui, lui, ne vieillit jamais vraiment.
Punchline 1: Si l’âge est juste un chiffre, alors mes buts aussi — et eux, ils savent viser juste, même quand le calendrier s’amuse à tourner en rond.
Punchline 2: Le trophée du meilleur joueur d’Asie, c’est peut-être le seul prix où l’on peut à la fois être en tête et en queue de peloton: tout dépend de la vitesse du ballon et de la VAR qui rit sous cape.