Sinner franchit la finale à Pékin et envoie un message après un duel intense

Sinner s’impose à Pékin et file vers la finale

Yannick Sinner a conservé sa série parfaite face à l’Australien Alex De Minaur en s’imposant en trois sets (6-3, 4-6, 6-2) lors du China Open à Pékin, se qualifiant pour sa 30e finale en carrière et signant son neuvième final en continu sur dur.

Le Italien avait pris le meilleur sur De Minaur dans chacun de ses dix duels précédents, remontant à leur duel lors de la finale de la génération Next en 2019, et il a confirmé cette supériorité ce mardi dans la capitale chinoise.

Lors de ce demi‑finale, Sinner a été le plus agressif, tandis que l’Australien a lutté vaillamment dans la deuxième manche mais a fini par céder dans les échanges clés d’un duel qui a duré deux heures et vingt minutes.

Selon l’ATP, le joueur de 22 ans a estimé que le niveau était très élevé, avec de nombreux échanges longs et des occasions pour les deux camps. Il a souligné avoir saisi ses chances dans le deuxième set sans pouvoir les exploiter complètement, mais a su transformer les temps forts du troisième set en victoire.

Avec cette performance, Sinner devient le deuxième joueur, après Novak Djokovic (2012-2015), à atteindre trois finales consécutives à Pékin. Il vise désormais à prolonger sa course sur le circuit 500 points sur dur, et croisera l’Américain Lerner Tin en finale après que l’autre demi‑finale a vu le Russe Daniil Medvedev abandonner blessé.

Le parcours de Sinner cette année a été impressionnant: sept finales sur huit tournois disputés, avec des titres à l’Open d’Australie et à Wimbledon. Il vise à ajouter un nouvel échelon à son palmarès et à continuer d’alimenter sa quête du titre numéro vingt et un sur le circuit.

Le N°2 mondial est arrivé à Pékin après avoir perdu la finale de l’US Open face à Alcaraz, ce qui a ralenti sa progression au classement mondial. Il demeure néanmoins dans la course pour terminer l’année en tête, un duel qui se joue désormais entre lui et Alcaraz sur les semaines restantes de la saison, avec 2 590 points de retard au compteur.

De Minaur, qui a enregistré un bon nombre de victoires sur dur cette saison (34, toutes compétitions confondues), n’a pas trouvé le moyen de battre Sinner, adversaire qui le bat systématiquement selon les statistiques de la tournée.

Le prodige italien a reconnu après coup que son service et son attaque ont été solides, même si De Minaur a été capable de renvoyer des balles redoutables. Les échanges ont été rapides à certains moments, mais la surface lente a parfois aidé l’Australien à rallonger les points, nécessitant une concentration maximale et une énergie constante de la part de Sinner.

Le parcours de De Minaur en demi‑finales à Pékin a toutefois renforcé ses chances de qualification pour les finales de fin de saison, pouvant le maintenir dans le top‑8 malgré la concurrence féroce du reste du tableau.

Dans un duel de demi‑finales où les échanges ont démarré sur les chapeaux de roue, Sinner a pris l’ascendant tôt, utilisant son coup droit médian pour ouvrir le court et maîtriser les échanges, assurant une première manche maîtrisée et marquée par une agressivité assumée.

Cependant, la suite a été plus indécise: le deuxième set a vu le niveau reculer légèrement chez le Franc‑tireur, De Minaur profitant de l’occasion pour revenir à égalité et tester la résilience du favori. Le duel s’est ensuite équilibré jusqu’au dernier accrochage, où Sinner est revenu en force pour sceller la victoire et la qualification en finale.

Pour De Minaur, ce parcours a des répercussions positives sur son classement et ses chances de qualification pour les grandes finales de l’année, tandis que Sinner poursuit son incroyable saison et se prépare pour un nouveau rendez‑vous en Chine et au Shanghai Masters.

Les regards se tournent désormais vers le Masters de Shanghai, qui démarre cette semaine, où Sinner cherchera à prolonger sa série et à enrichir son palmarès déjà prolifique de cette année.

Two punchlines pour clore avec humour sans trop en faire:
Punchline Sniper n°1: Deux heures et vingt minutes: c’était plus long que mon abonnement internet, mais au moins ici le streaming est sûr: c’est le sport qui gagne.
Punchline Sniper n°2: Sinner frappe si juste que même ma montre a voulu prendre des notes et a fini par bloquer pour admirer le coup droit.