Slot sans excuses: Liverpool cherche le déclic contre Villa

Confiance et équilibre

Le technicien néerlandais Arne Slot, entraîneur de Liverpool, souligne la nécessité de restaurer l’équilibre du groupe dans les prochains jours et voit le match de samedi face à Aston Villa, en 10e journée de la Premier League, comme une opportunité idéale de reprendre le chemin des victoires après une série de résultats décevants.

Lors d’une conférence de presse tenue vendredi au centre d’entraînement AXIA, il fait le point sur les nouveautés de l’équipe, l’état des blessés et les raisons du recul, tout en évoquant son avenir au club.

Il débute par l’amélioration physique de certains joueurs: le retour de Ryan Gravenberch à l’entraînement collectif pourrait permettre une titularisation, tandis qu’Alexander Isak et Curtis Jones devraient manquer le match.

« Ryan s’est entraîné avec nous hier et s’entraînera encore aujourd’hui; ensuite nous déciderons s’il peut être titulaire. Quant aux deux autres, ils seront probablement absents samedi », a-t-il précisé.

Les dernières phases de récupération demeurent sensibles: « Dans les dernières étapes, tout peut aller vite ou ralentir; nous devons être prudents. Le retour de Ryan est toutefois un signal positif. »

Absences, profondeur et pas d’excuses

Slot se montre satisfait de la profondeur et de la qualité de l’effectif: « Nous ne manquons de rien; je suis très satisfait de la question et convaincu par la politique du club. »

Il explique que le déclin ne provient pas d’un manque de talent mais d’un décalage dans la préparation physique; quand trois ou quatre joueurs manquent, l’équipe peut se retrouver avec 16 éléments, ce qui met une forte pression sur les titulaires.

Il rappelle que disposer de 20 ou 21 joueurs est suffisant pour viser toutes les compétitions, mais que l’état physique du groupe est moins homogène que la saison précédente en raison des blessures et de la densité du calendrier. Isak est évoqué comme un cas emblématique des difficultés, tout comme Jeremie Frimpong et Conor Bradley qui alternent les absences et obligent parfois à des solutions improvisées.

« Pas d’excuses malgré la pression », affirme-t-il, et il précise que les difficultés n’altèrent pas sa confiance dans le groupe.

Il ajoute: « L’équipe n’a pas manqué de qualité; les périodes difficiles viennent surtout de l’adaptation physique, et non d’un manque de talent. »

« Nous avons plus de joueurs qui ont connu ce type de situation, mais il faut les mettre sur le front avec intelligence et endurance. »

Pas d’excuses malgré la pression

Sur les blessures, Slot affirme que ce n’est pas une excuse: « Chaque équipe rencontre des soucis similaires, mais les blessures synchronisées compliquent les choses et certains joueurs n’étaient pas prêts physiquement dès le début de la saison. »

Il refuse d’utiliser les blessures comme prétexte: « Nous n’avons aucune excuse. Nous avons joué de nombreux matches à l’extérieur avec des pauses très courtes; c’était déjà difficile pour ceux qui avaient suivi une préparation complète. On vit une période plus difficile que l’an dernier, mais sans excuses. »

Pourtant, il reste optimiste: « Ce qui me donne confiance, c’est la qualité des joueurs et le nombre d’occasions créées à chaque match; à la fin, cela nous mènera à marquer et à obtenir de meilleurs résultats. »

« Le chapitre ne se résume pas à un seul facteur; il faut continuer à travailler et à croire en l’équipe », conclut-il.

Le chapitre du contrat et l’identité

Dans un échange plus léger, l’un des journalistes interroge Slot sur un éventuel renouvellement: « C’est la dernière question à laquelle je m’attendais aujourd’hui! Mon focus est sur le retour des victoires; il n’y a pas de négociations en cours et, si c’était le cas, nous ne les discuterions pas publiquement. »

Il ajoute: « Revenons d’abord sur le terrain et gagnons; les contrats, c’est une autre histoire quand il y aura du concret. »

Il parle aussi des enseignements tirés de cette période difficile: « Peut-être que la phase d’apprentissage viendra plus tard, mais ma priorité actuelle est de changer la donne et de préparer le prochain match contre Aston Villa. »

En revenant sur les affrontements précédents contre Brentford et Crystal Palace, Slot précise: « Contre Brentford, nous avons été bons pendant 60 minutes; environ 30 minutes supplémentaires furent correctes. Contre Crystal Palace, un premier acte solide avant une baisse du rythme. »

« La quantité d’occasions que nous créons me rassure; avec le temps, les joueurs les convertiront en buts. Je ne veux pas donner l’impression d’inventer des excuses; nous devons corriger quelques détails, mais l’image générale est positive. »

« Aston Villa représente un vrai test de la confiance et de l’identité », affirme Slot, soulignant une équipe très organisée et la nécessité de presser intelligemment et d’exploiter les opportunités.

Il conclut: « J’ai une confiance totale dans ce groupe; oui, nous traversons une période difficile, mais nous avons la qualité et l’esprit pour revenir rapidement. Il faut juste remporter le premier match pour remettre les choses dans le bon sens, et j’espère que ce sera contre Villa. »

En somme, il faut être efficaces et patients; des leçons viendront peut-être avec le temps, et le prochain rendez-vous sera déterminant.

Punchline 1: Dans le football comme dans la vie, viser le but, pas les excuses – et si ça rate, on pourra toujours dire que c’était une diète de victoires en préparation.

Punchline 2: Slot a peut-être une tactique, mais au moins il sait faire rire le banc: « si les mots avaient des buts, on serait champions du stand‑up du vestiaire ».