Trois joyaux, une Coupe du Monde: ce trio qui pourrait changer la donne pour l’Angleterre

Pour quelles raisons Scholes met en avant trois joueurs cruciaux ?

Selon l’ancien milieu de terrain anglais Paul Scholes, l’Angleterre ne disposera pas d’un véritable chemin vers le Mondial sans réintégrer trois joueurs écartés par l’entraîneur Thomas Tuchel, dont Jude Bellingham, décrits comme les “trois meilleurs éléments” du groupe. L’analyse souligne que le trio, s’il est aligné, pourrait transformer les perspectives de l’équipe au moment clé du tournoi.

La logique est appuyée par les performances récentes: l’Angleterre a affiché une série de résultats rassurants, battant le pays de Galles 3-0 puis écrasant la Lettonie 5-0 lors d’un déplacement qui a scellé la qualification. Tuchel, arrivé avec l’objectif de mener les “Three Lions” vers le sacre en Mondial en Amérique du Nord, a néanmoins conservé sa ligne directrice et a tranché sur certains choix qui ont alimenté les débats.

Le dilemme des choix de Tuchel et le rôle des absents

Le sélectionneur allemand a retenu, dans sa dernière convocation, l’ossature qui a brillé récemment et a justifié ses décisions par des considérations tactiques et par l’urgence de préparer le Mondial, tout en écartant des noms comme Bellingham, Foden et Grealish. Bellingham demeure une figure majeure, Foden a été reconnu comme l’un des meilleurs talents anglais et Grealish a montré des signes encourageants au début de la saison. Ces éléments alimentent le débat sur le caractère stratégique de ces choix et sur leur impact potentiel lors du tournoi.

Dans une interview relayée par le quotidien The Mirror, Scholes déclare: “J’étais vraiment surpris. Ces trois joueurs devraient faire partie de la liste et figureront sans doute dans l’effectif final.” L’ancien Mancunien ajoute que l’équipe actuelle, sans eux, paraît moins compétitive, même si leur présence n’assure pas à elle seule une victoire, elle renforcerait néanmoins considérablement les chances de triomphe.

Scholes rappelle aussi que Bellingham est revenu de blessure et mérite d’être appelé rapidement, car le temps presse: deux fenêtres internationales restent avant le coup d’envoi, en novembre et mars. Tuchel s’est toutefois montré pragmatique, sans promettre le retour immédiat des joueurs écartés et a répété qu’il n’existe aucune brouille personnelle avec Bellingham.

Tuchel et la construction d’un chemin vers le Mondial

L’ancien entraîneur de Chelsea n’a pas hésité à trancher sur des sujets sensibles, y compris en matière de gestion des cadres comme Marcus Rashford, prêté à Barcelone, sur lequel il a émis des avertissements quant à l’utilisation et le développement de son potentiel.

Les prochains mois seront déterminants pour les plans de Tuchel: les matchs de qualification se poursuivent, avec notamment une rencontre contre la Serbie à domicile puis un déplacement en Albanie, avant l’énoncé définitif des choix qui mèneront à la liste finale pour le Mondial. Le suspense et les décisions du coach seront scrutés de près par les observateurs du football international.

Parcours et héritage du duo qui anime l’article

Parcours remarquable de Tuchel : Né le 29 août 1973 à Krumbach, l’Allemand a débuté comme défenseur avant de devenir entraîneur. Après ses débuts à Augsbourg en 2007, il a exercé à Mayence (2009-2014), puis à Dortmund (2015), Paris Saint‑Germain (2018) et Chelsea (2021), avant de prendre les rênes de Bayern Munich (2023) puis de l’équipe d’Angleterre en 2025. Plus de 600 matchs d’entraîneur, une approche analytique et une propension à innover qui ont marqué son époque. Son parcours illustre une carrière riche en titres nationaux et en finales européennes, avec un esprit tactique reconnu mondialement.

Paul Scholes, l’icône de Manchester United : Né à Salford en 1974, Scholes intègre l’académie mancunienne puis émerge en équipe première en 1993, sous les ordres d’Alex Ferguson, au sein d’un “golden generation” avec Beckham, Giggs, Neville et les autres. Milieu complet, il alliait précision, lecture du jeu et frappe lointaine, courant sur plus de 700 matches et inscrivant plus de 150 buts. Décisif dans les triomphes du club, il remporte 11 championnats anglais, 3 FA Cups et 2 Ligues des Champions (1999 et 2008), et participe à la fameuse treize. Sa carrière internationale s’étend jusqu’en 2004, puis il se retire temporairement en 2011 avant de revenir brièvement pour aider United. Après sa retraite, il s’est engagé dans l’analyse et l’enseignement, laissant une empreinte durable dans l’histoire du club et du football britannique.

Dans les mémoires des supporters, Scholes demeure l’emblème d’un joueur qui préférait laisser parler ses pieds plutôt que les mots, offrant un modèle de constance et d’élégance sur le terrain. Ses performances et son attitude ont contribué à forger une légende immortelle dans l’ère moderne du football, particulièrement à Manchester United.

Et sinon, pour rester sur le ton léger, si le Mondial tarde encore, on dira juste que le foot est un sport où trois joueurs bien choisis peuvent parfois remplacer une équipe entière… et que les blagues de vestiaire restent les meilleurs remèdes aux longues files d’attente des fans devant les billets. Punchline 1: Dans le football comme au tir, si tu rates ta cible, assure-toi d’avoir une autre option… ou un bon expresso pour noyer la déception. Punchline 2: Trois joueurs, dix-neuf formations possibles, et toujours une victoire possible… surtout si l’horloge tourne lentement et le bus ne s’arrête pas au mauvais arrêt.