Walid Regragui vise un record mondial contre Bahreïn: le Maroc prête à écrire une nouvelle page d’histoire
8 octobre 2025
Contexte et objectifs
Le Maroc, sous la houlette de Walid Regragui, vise un record mondial historique. Après une série de victoires qui a captivé les supporters, l’équipe se retrouve à une longueur du mythe: égaler une série de 15 succès d’affilée qui s’était arrêtée en 2009, lors de la Coupe des Confédérations en Afrique du Sud, sous l’ombre d’une défaite face aux États‑Unis. Le duel amical contre Bahreïn, prévu au Stade Moulay Abdellah de Rabat, est présenté comme l’opportunité idéale pour écrire une nouvelle page de l’histoire et préparer les échéances qui suivent.
Parcours, chiffres et mentalité
Selon Regragui, les chiffres ne sont pas une fin en soi mais un moyen de bâtir une mentalité de vainqueurs. L’entraîneur a également inscrit son nom dans les annales: depuis le Mondial 2022 au Qatar, il a conduit le Maroc vers des résultats historiques, notamment une demi‑finale inédite et des victoires marquantes. Parmi les records, il est devenu le premier entraîneur africain à remporter quatre matches dans une même édition de la Coupe du Monde et le premier coach arabe à battre le Brésil, une victoire mémorable en amical à Tanger. Ces chiffres collectifs servent à inspirer tout le pays et non à nourrir une légende personnelle.
Le public est au rendez‑vous: plus de 66 000 supporters ont acheté leurs billets, signe d’une popularité grandissante de l’équipe et d’un élan collectif alimenté par les succès des dernières années. Sur le plan statistique, le Maroc demeure l’une des rares nations susceptibles de terminer les qualifications mondiales avec une série parfaite, à condition de battre le Congo lors du rendez‑vous suivant après Bahreïn, son adversaire du soir et l’écrasante mise en scène autour du football.»
Depuis son arrivée, le coach a dirigé 38 matchs, avec 27 victoires, 7 nuls et 4 défaites, dont deux à la Coupe du Monde au Qatar et deux rencontres continentales contre l’Afrique du Sud. Regragui affirme que le véritable objectif reste les trophées, en particulier la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Maroc, plutôt que des chiffres qui, selon lui, ne prennent tout leur sens que lorsqu’ils mènent au sacre continental.
Le naturel optimiste du coach est appuyé par des statistiques qui soulignent un travail collectif et une identité de jeu stable. L’idée est d’avancer pas après pas, en utilisant les résultats comme carburant pour nourrir la confiance du groupe et la fierté nationale.
Le sentiment partagé par l’encadrement et les joueurs est clair: les chiffres ne sont pas destinés à être exhibés, mais à servir de tremplin pour gagner des titres et asseoir une dynastie du football marocain. Le regard est donc tourné vers la CAN sur le sol marocain, qui représenterait le véritable couronnement du travail entrepris par Regragui et son groupe.
Conclusion et ambition
En fin de compte, le Maroc s’appuie sur une base solide: un entraîneur charismatique, une ADN de victoire et une mobilisation populaire sans précédent. Si la série est prolongée, le record sera attribué à l’équipe dans son ensemble et non à une seule personnalité, afin de préserver l’héritage collectif du pays. Le chemin reste long et exigeant, mais les signes d’une dynamique durable se multiplient autour des performances et de la mentalité instaurées par Regragui.
Punchlines
Les chiffres, c’est comme un sniper: plus précis qu’imposants, et c’est le terrain qui valide le tir, pas la théorie.
Et si le record tombe, on dira que ce n’était pas une guerre des chiffres mais une démonstration du “terrain‑talent”: on a gagné avec les amis, les fous rires et quelques éclairs de génie—la recette secrète du Maroc depuis Rabat.