Wydad Casablanca : renaissance africaine et duel flamboyant contre Kotoko, sous haute tension et espoirs renouvelés

Entre passé glorieux et renouveau, le Wydad Athletic Club s’apprête à écrire un nouveau chapitre sur la scène africaine. Après une saison sans participation continentale, le club marocain revient grâce à la Coupe de la Confédération, une qualification obtenue après avoir terminé troisième du championnat national.

Contexte et renouveau

Autrefois vénéré sur le continent, le Wydad demeure parmi les grandes institutions du football africain avec des titres en Ligue des champions obtenus en 2017 et 2021, et des passages réguliers jusqu’aux demi-finales. Aujourd’hui, seule une survivance de trois joueurs du précédent palmarès demeure: le gardien Youssef Moutaï, le capitaine et défenseur Ayman Abu Fath, et l’attaquant Zahir Metragi.

Pour orchestrer le renouveau, le président Amen Benhachem a lancé une véritable révolution: 46 joueurs ont été recrutés en une période de mercato intense, faisant du club une des formations les plus actives du continent. L’objectif est clair: redonner au Wydad les clés de la couronne continentale, tout en préparant l’équipe à un calendrier exigeant.

Parmi les recrues les plus attendues figurent le vétéran Nordin Amrabat, le Sud-Africain Lorch et le Brésilien Ferreira. Leur expérience et leur talent sont censés accompagner le socle existant et ramener le club dans le cercle des prétendants à la finale continentale, même si le chemin vers la phase de groupes demeure ardu.

Le lancement de la campagne africaine est d’ailleurs marqué par un obstacle notable: l’affrontement contre Ashanti Kotoko, club historique ghanéen, en phase préliminaire. Le parcours s’annonce difficile mais prometteur, car les premiers pas sur la scène africaine peuvent conditionner tout le reste de la saison.

Défis et enjeux

Le Daire du défi ne s’arrête pas à Kotoko. Le Wydad devra aussi négocier un contexte domestique exigeant et la pression d’un derby particulièrement attendu: la rencontre contre le Raja Casablanca est programmée pour le 19 octobre, au stade Mohammed V. Après les pressions qui ont entouré le club durant le Mondial des clubs et les premiers résultats du championnat, ce derby sera un test majeur pour la nouvelle génération et pour le staff technique.

Sur le plan historique, le Wydad a rarement brillé à Kumasi ou Accra lors de ses déplacements en Afrique de l’Ouest. Toutefois, le tirage cette fois a déplacé la confrontation vers Accra, afin d’éviter les obstacles logistiques et de permettre au club de présenter son énergie sur le terrain. Trois rencontres sur une fenêtre rapprochée risquent de peser sur l’effectif et sur le choix du coach Amen Benhachem, qui n’a encore jamais connu une telle charge à ce niveau.

En résumé, le Wydad entame une phase charnière: retrouver le sommet du continent tout en gérant un afflux massif de joueurs et un calendrier condensé, dans l’espoir que les piliers historiques et les nouvelles recrues forment une équipe capable d’écrire une nouvelle page européenne et africaine. Et si tout se passe bien, la saison pourrait bien se terminer par des célébrations; sinon, on reparlera du processus de reconstruction comme d’un long film dont la suite est attendue.

Punchline sniper 1 : Si le Wydad rate cette fois, ce ne sera pas la faute du club, mais du bouton « retardateur » qui a appuyé tout seul sur le réveil.

Punchline sniper 2 : Dans le gazon, pas de baguette magique: juste des passes, des tactiques et un peu d’humour noir des supporters qui savent que le club peut encore surprendre, même avec 46 recrues et un Derby prêt à exploser.