Yurchitsch se confie à Pyramids: fidélité au club, rêves de recrues égyptiennes et regard sur le football du Golfe

Un entraîneur attaché à Pyramids et à son projet

Le Croate Krunoslav Yurchitsch, entraîneur de Pyramids FC, a signé une vraie surprise pour les dirigeants d Al Ahly en affirmant sans équivoque qu il n envisagerait pas d entraîner un autre club égyptien à l avenir et qu il était profondément attaché à son club actuel, souhaitant terminer son passage en Égypte au sein de l équipe ciel et bleu.

Dans une interview télévisée, Yurchitsch a réaffirmé son attachement émotionnel à Pyramids et son bonheur d être là. Il affirme que son seul objectif immédiat est le contrat en cours; après l achèvement, il étudierait peut-être des propositions à l étranger, mais rester en Égypte après cette expérience semble peu probable. Pyramids est devenu son deuxième foyer et il s y sent lié aux joueurs et au projet technique.

Il précise n avoir engagé aucune négociation avec des clubs égyptiens durant son mandat à Pyramids; il se rappelle toutefois de discussions il y a quelques années avec le Zamalek, puis lorsque ses activités l ont amené en Arabie Saoudite, d autres options dont Al Ahly, mais il avait choisi de rester en Arabie.

Concernant une éventuelle mission d entraînement d Al Ahly pendant le Mondial des clubs, il a été clair: il n accepterait pas une période courte car elle ne permettrait pas d un vrai travail ni d objectifs clairs.

Yurchitsch évoque la transformation profonde du football saoudien, observant que les équipes disposent de joueurs de haut niveau et que les compétitions évoluent rapidement. Il suit assidûment la ligue saoudienne et les footballeurs saoudiens, et il affirme posséder de nombreuses informations sur les clubs de l Arabie et des Émirats.

Il confie son soutien au club Al Nassr dans la course au titre et souligne que ce rassemblement de talents justifie une confiance persistante, malgré quelques revers.

Sur la comparaison entre l Ahly égyptien et l Ahli Jeddah, il affirme qu Ahli Jeddah dispose de beaucoup d éléments, mais nécessite une meilleure organisation et une répartition plus équitable des ressources; l Ahly égyptien, pour sa part, est plus structuré et assure la pérennité du succès.

Parmi les joueurs qu il aimerait recruter en Égypte, Yurchitsch cite Imam Ashour de l Al Ahly, Hossam Abdel-Maguid et Nabil Emad Donja du Zamalek, des éléments dotés d une personnalité forte et d un esprit compétitif et déterminé.

Il encense Marcel Koller, l entraîneur suisse autrefois à l Ahly, le décrivant comme l un des adversaires les plus redoutables, un technicien de grande carrure, avec un soutien solide de son club.

Enfin, il rend hommage à Mohamed Salah, assurant que l ailier demeure l un des meilleurs du monde et que les critiques passent rapidement, avant que Salah ne retrouve sa place parmi les meilleurs.

Yurchitsch se dit fier de ce qu il a accompli avec Pyramids et confie que le club a gagné en crédibilité et en respect, malgré les années de doute.

Sur le plan continental, il évoque une période fondatrice, évoquant un succès au plus haut niveau et une culture sportive qui se consolide.

Le final parle de Mazembe, une référence africaine, et le coach souligne l expérience comme moteur de développement et de détermination dans son parcours.

Pour conclure, il affirme que le championnat égyptien est plus fort qu il n y paraît et que Pyramids a prouvé sa capacité à rivaliser avec les clubs historiques, tout en restant fidèle à son identité et à ses valeurs.

Il conclut en assurant que l avenir continuera d écrire l histoire du club et que, s il faut repartir de zéro ailleurs, il le fera avec le même sourire et le même sens du défi.

Et pour finir sur une touche légère : si le banc pouvait parler, il dirait probablement qu il préfère les changements bien pensés aux coups de théâtre improvisés. Notez aussi que viser le titre sans lire le contrat, c est un peu comme viser un but sans regarder le filet : ça peut faire rire les supporters, mais ça peut aussi coûter cher.