Zamalek dévoile les coulisses d'une crise qui secoue le vestiaire
16 octobre 2025
Conflits financiers et engagement des joueurs au Zamalek
Abd al-Nasir Mohammed, directeur sportif du Zamalek, a dévoilé les détails de la crise entourant le Brésilien Juan Pizira, opposé au club en raison de ses arriérés et envisageant une rupture de contrat.
Selon lui, Pizira et son agent avaient déposé une plainte contre le club, réclamant la résiliation du contrat, mais le joueur a reçu une partie de ses arriérés le jour même.
Cette déclaration montre que la direction agit rapidement pour contenir les crises financières avec les joueurs étrangers afin d’éviter que la situation ne s’aggrave et ne devienne une affaire officielle.
Il a aussi précisé que le problème n’était pas limité à Pizira mais touchait aussi le Marocain Mahmoud Bentayik, qui a reçu une partie de ses arriérés.
Bentayik a également obtenu une partie de ses droits, démontrant les efforts déployés pour réduire les dettes et les obligations du club envers les joueurs étrangers.
Le responsable est ensuite revenu sur le cas du défenseur Abdel Hamid Maali, dont certaines informations avaient circulé sur les difficultés à nourrir sa famille. Il a démenti ces rumeurs avec fermeté et sans équivoque.
Il a souligné que Maali est un joueur qui rencontre des difficultés linguistiques, maîtrisant mal l’anglais comme l’arabe, et que cela explique peut-être certaines incompréhensions.
En ce qui concerne la rumeur selon laquelle il n’aurait pas d’argent pour manger, il a assuré que cela n’avait aucun fondement et a regretté la diffusion de telles informations sans source fiable.
Cette dénégation vise à préserver l’image du club et la réputation des joueurs professionnels, sans amplifier les problèmes socio- personnels.
Sur le plan général du groupe, Abd al-Nasir Mohammed a salué l’esprit combatif et le professionnalisme de la génération actuelle de joueurs du Zamalek, les présentant comme un exemple de responsabilité dans des conditions difficiles.
Il a ajouté que les joueurs du club « sont des hommes » et qu’ils restent pleinement engagés dans les entraînements malgré la crise financière qui affecte leur quotidien.
Malgré les difficultés extérieures, les joueurs continuent de s’entraîner sérieusement et ne manquent pas les séances collectives, selon le responsable.
Cette reconnaissance souligne l’engagement des joueurs envers le maillot et le public et montre que les problèmes financiers n’ont pas entamé leur discipline professionnelle.
Le directeur du football a reconnu la gravité de la situation et assuré que l’administration fait tout son possible pour contenir et résoudre ces crises.
Il a ajouté qu’il est prêt à régler les arriérés dès que la situation financière reviendra à la normale et que des paiements devraient intervenir bientôt.
Dans les prochains temps, lorsque les finances reviendront à leur rythme, les paiements seront effectués, ce qui laisse entrevoir des ressources à venir pour clore le dossier.
Enfin, Abd al-Nasir a conclu que le retard dans le versement des salaires est une réalité inhérente au football et que la confiance demeure entre le club et les joueurs.
Sous la houlette de l’entraîneur belge Yanic Ferreira, le Zamalek cherche à tourner une page en quête de réussite dans les compétitions continentales de la Confédération africaine de football.
Le club s’apprête à disputer un duel crucial contre Dikdaha Somalia au Caire, en match aller des 32e de la Coupe de la Confédération africaine.
La CAF a désigné un arbitre éthiopien pour diriger la rencontre, assisté par une équipe d’arbitres et de délégués; l’arbitrage est suivi de près par des officiels soudanais et algériens.
Le retour est programmé le vendredi 24 octobre au stade du Sâlim, et promet d’être une confrontation intense après le score historique de 2019-2020.
Cette confrontation rappelle les moments forts de cette rivalité lorsque le Zamalek avait infligé des scores lourds à Dikdaha dans les compétitions continentales, conférant au club une avance morale notable avant la nouvelle affiche.
Mais le staff technique rappelle que le football africain reste imprévisible et qu’aucun adversaire ne peut être sous-estimé, malgré les succès passés.
Le public égyptien attend une performance à la hauteur, et les joueurs savent qu’ils doivent combler le vide laissé par les difficultés financières par un esprit collectif et professionnel sans faille.
Note d’humour: dans ce genre de crise, les chiffres aiment jouer à cache-cache, et le vestiaire préfère les passes en douceur, même lorsqu’il s’agit d’argent.
Punchline finale 1: au Zamalek, les dettes apprennent aussi à courir; elles prennent du retard, mais elles n’ont pas encore trouvé le filet des budgets.
Punchline finale 2: si la crise financière était un match, le club aurait gagné la première mi-temps et perdu la seconde… parce que les paiements traînent encore.