À la conquête du Mondial 2026: quand l’Arabie Saoudite et l’Indonésie misent gros sur le barrage asiatique
7 octobre 2025
Le compte à rebours du barrage asiatique pour le Mondial 2026 est lancé, offrant à l’Arabie Saoudite l’opportunité de retrouver le lustre international et de revenir sur la scène mondiale après l’échec de la qualification directe lors de la phase finale.
Les deux adversaires du mini-poule sont l’Arabie Saoudite et l’Indonésie, qui s’affronteront demain mercredi puis face à l’Irak le 14 octobre dans le même groupe, pour déterminer qui s’emparera du billet vers le Mondial.
Le vainqueur de ce mini-championnat rejoindra le vainqueur du Groupe 1 pour le barrage mondial, qui offrira un droit d’accès direct à la phase finale du Mondial 2026.
Le début de la tournée se fera sur le sol saoudien, à domicile, avec le match contre l’Indonésie au stade Al-Enmaa mercredi soir, une entrée en matière sans demi-mesure face à une Indonésie renaissante et ambitieuse.
Si les pronostics penchent largement en faveur des Saoudiens d’un point de vue historique et technique, la rencontre avec l’Indonésie ne sera pas une promenade, surtout après les deux matchs récents qui ont vu les deux équipes se neutraliser puis subir des revers, offrant un esprit de revanche à l’équipe adverse.
Fort de son expérience dans les éliminatoires continentales (six participations dont le Qatar 2022), l’Arabie Saoudite arrive avec l’étiquette de favori, mais doit rester concentrée face à une Indonésie en plein renouveau.
Domination historique saoudienne… version indonésienne différente
Sur les confrontations directes, l’Arabie Saoudite affiche une nette supériorité avec 12 victoires, 3 matches nuls et 1 défaite en 16 rencontres. Cependant, l’Indonésie actuelle se distingue par une montée en puissance grâce à une professionnalisation accrue et à un mélange de nationalités dans son effectif.
La bataille des valeurs… légère avance saoudienne
Selon le site Transfermarkt, la valeur marchande des deux équipes est proche mais légèrement favorable à l’Arabie Saoudite: environ 30,60 millions d’euros contre 29,45 millions pour l’Indonésie.
Parmi les Saoudiens les plus cotés figurent Firas Al-Breikan (4,5 M€), Musab Al-Juwair (4 M€), Saud Abdulhamid (3 M€), Hassan Tambakti (1,6 M€) et Salem Al-Dawsari (1,5 M€). Ces noms symbolisent l’expérience et le talent présents dans l’effectif saoudien.
Du côté indonésien, les stars les plus cotées proviennent de l’Europe et d’ailleurs: Ja Idzis (7,5 M€), Kevin Diks (5 M€), Kalv en Verdonk (2,5 M€), Martin Pays (1,8 M€) et Din James (1,8 M€) figurent parmi les valeurs les plus élevées de l’effectif.
Au total, ce duel ne se résume pas seulement à des points, mais à une intense « guerre des chiffres » qui reflète les ambitions et les investissements croissants dans le football asiatique.
Le duel à Jeddah promet d’être un véritable clash de continents et de budgets, où la tradition et l’expérience rencontrent une énergie nouvelle et des talents venus d’ailleurs.
Et si le ballon roulait comme une bourse: quand il faut marquer, il faut aussi investir… et peut-être que le plus petit pourcentage de réussite vaut autant que le plus grand budget ; dans le football, tout est relatif, sauf le nerf de la guerre: gagner.
Punchline 1: Dans ce barrage, le seul vrai tirage au sort, c’est le portefeuille: le plus gros billet, c’est peut-être celui qui fait basculer le match, pas le ballon.
Punchline 2: Le foot, c’est un peu comme la météo: on ne sait jamais s’il fera beau ou s’il pleuvra des goals, mais on mise quand même sur les orages pour faire parler les commentateurs.