11 contre 12 : Lacazette dézingue l'arbitrage après PSG-Lyon
10 novembre 2025
Un duel chargé de polémiques et de nostalgie
Le vétéran français Alexandre Lacazette, désormais attaquant de Neom, a pris part au débat public autour des décisions arbitrales qui ont ponctué lematch entre son ancienne équipe, l’Olympique Lyonnais, et le Paris Saint-Germain, clôturant la 12e journée de Ligue 1.
Le PSG a remporté une victoire dramatique 3-2 sur Lyon, avec un troisième but signé Joao Neves à la toute fin du match sur un corner largement contesté, peu après l’expulsion du défenseur lyonnais Nicolas Tagliafico.
La presse française, notamment Le Parisien, a décrit les erreurs d’arbitrage comme une véritable « affaire » dans ce duel, citant l’action de Valence et les décisions qui ont infléchi le cours du match.
Lacazette, via son compte sur X, a salué son ancienne troupe tout en glissant un propos qui a fait couler beaucoup d’encre: « Bravo l’Olympique Lyonnais, mais il est difficile de jouer 11 contre 12 ».
Pour rappel, Lacazette (34 ans) demeure le deuxième meilleur buteur de l’histoire de l’OL avec 201 buts, égrainés sur deux périodes distinctes au club et une étape au sein d’Arsenal.
Du côté lyonnais, Corentin Tolisso (31 ans) a nuancé la défaite en soulignant que le niveau d’arbitrage doit s’améliorer car les erreurs reviennent à chaque journée, et que les joueurs paient le prix fort de ces inexactitudes.
Talisso a aussi évoqué que le problème n’est pas seulement une question de joueurs, mais d’ensemble du système, appelant à une prise de conscience collective.
Par ailleurs, Nuno Tagliafico a publié sur X trois montages vidéo des décisions qui ont suscité le débat, ponctués de pictogrammes traduisant le silence et le dégoût.
En revanche, le PSG a mené deux fois au score grâce à des réalisations d’Etienne Emo Davy? Non, d’Emery et de Kvaratskhelia, les deux seconds attaquants qui ont permis à Paris de reprendre l’avantage, puis Lyon est revenu à 2-2 par Morira et Maitland-Niles à des moments clés.
Joao Neves a finalement offert le succès au PSG à la 95e minute, profitant d’un manque numérique chez l’adversaire et d’un air de frisson collectif dans les tribunes.
Au classement, le PSG grimpe à 27 points, réalise son huitième succès du championnat sur douze journées, et retrouve momentanément la tête devant des concurrents qui restent à distance dans une Ligue 1 disputée. Lyon, de son côté, récolte sa quatrième défaite et se maintient à 20 points, au septième rang, à égalité avec Lille et Monaco sur le plan virtuel et à égalité d’objectifs pour le haut du tableau.
Le match a aussi été marqué par les absences parisiennes: Hakimi et Mendes, ainsi que Dembélé et Dri? non, Dembélé, ont manqué à l’appel pour des raisons diverses, privant le club de quatre cadres importants et influant sur la dynamique de jeu.
Sur le plan historique, Lyon et PSG se sont rencontrés 112 fois: Paris affiche 52 victoires, Lyon 34, et 26 matches se terminent par le nul. Les statistiques montrent que Paris a inscrit 197 buts contre 149 pour son adversaire dans leur rivalité en championnat.
Au-delà du championnat, le PSG a entamé sa campagne européenne en beauté: il a remporté le Super Cup européen face à Tottenham après les prolongations et les tirs au but, puis a débuté la phase de groupes de la Ligue des Champions avec trois victoires consécutives (Atalanta 4-0, Barcelone 2-1 à Montjuïc, Leverkusen 7-2 en Allemagne) avant une défaite contre le Bayern Munich (2-1) lors de la quatrième journée.
Pour résumer, Paris affiche un début de saison impressionnant en Ligue 1 et se projette sur l’Europe avec un mélange de résultats convaincants et de polémiques qui alimentent les débats autour de l’arbitrage et de l’équilibre des forces sur le terrain.
Et maintenant, les deux punchlines, version sniper légère, pour clôturer sur le ton: 1) Le sifflet de l’arbitre était si discret qu’on aurait cru un mode silencieux activé… faute de preuves, on applaudit quand même. 2) Si jouer 11 contre 12 devient la norme, on va peut-être recruter un 12e joueur pour compter les fautes et les hors-jeu.