Après 4-1 contre la Norvège, Gattuso appelle à réagir: l'Italie à la croisée des chemins
17 novembre 2025
Contexte et réaction
Gennaro Gattuso, l’entraîneur de l’Italie, a reconnu que l’effondrement face à la Norvège est inquiétant et qu’il serait hypocrite de dire le contraire.
Les Azurri savaient dès le départ que remporter le groupe serait difficile; gagner 9-0 pour effacer l’écart était improbable compte tenu du rapport de forces en jeu.
Ils voulaient toutefois se venger de leur défaite 3-0 en juin et entrer dans les phases finales avec davantage d’assurance après une série de victoires.
La défaite 4-1, après l’ouverture du score par Francesco Bi Esposito à San Siro, a été d’autant plus frustrante qu’il s’agissait de la première défaite de Gattuso dans ce rôle.
En conférence de presse, lorsqu’on lui a demandé comment la Norvège a doublé la vitesse après la pause, il a répondu que le problème n’était pas physique: « après la pause, on leur a donné une occasion en 30 secondes, puis ils ont pris le contrôle; on s’est mis à courir différemment, mais pas dans le bon sens. »
Il a poursuivi que même les mouvements depuis l’arrière n’étaient plus les mêmes et qu’ils ont cessé d’exécuter les bonnes manœuvres: « c’est mon plus grand regret. »
Il s’est ensuite excusé publiquement, soulignant que c’était un match crucial et que l’échec pèserait sur l’équipe et le staff.
Gattuso a admis que cette fragilité est inquiétante et qu’elle met en danger l’espoir de disputer une prochaine Coupe du Monde.
Il a ajouté: « c’est inquiétant; je serais hypocrite si j’affirmais le contraire. Nous ne nous retrouverons pas avant trois mois, et nous devrons apprendre de cette rencontre pour éviter de recommencer. À propos du troisième but, c’est ce qui me dérange le plus; il faut réagir et non pas attendre une autre défaite. »
Il a aussi expliqué que l’on ne peut pas se réjouir des difficultés mais qu’il faut s’attendre à les surmonter et que jouer de l’arrière doit redevenir naturel.
Des propositions évoquées incluent un stage à Coverciano en février pour travailler avec les joueurs avant les qualifications en mars; toutefois, les dates exactes pourraient ne pas être disponibles.
Gattuso a ajouté: « nous savons que les échéances disponibles sont 2-3 février ou 9-10 février; mais en mon avis, nous n’aurons aucune de ces dates non plus. »
Des sifflets des supporters lors du récent succès 2-0 sur la Moldavie ont aussi été évoqués: il a reconnu que le public peut être mécontent et a admis que la foule avait raison de réagir en dehors du terrain après le match.
En concluant, il a affirmé que l’équipe doit rester unité et ne pas se replier au moindre obstacle: « il faut croire en nous, et ne pas se limiter à l’effort minimal lorsque l’on trébuche. »
Sur la question de savoir si l’Italie n’est plus parmi les meilleures équipes d’Europe, Gattuso a répondu: « j’aurais aimé que la Norvège nous donne une leçon du début à la fin; si nous regagnons ce qui manque en seconde mi-temps, nous reprendrons la parole. »
Il a enfin insité sur l’importance de la continuité et du leadership: « un seul capitaine ne suffit pas; il faut rester unis et relancer les attaques avec plus de fluidité. »
Note finale: punchlines légères pour détendre l’atmosphère: - Si la défense est un château, il a des trous; pas étonnant que les attaquants aient emporté le doggy bag. - Et si l’attaque manque d’efficacité, on conclura que les tirs au but ressemblent à des sessions de karaoké: beaucoup de bruit, peu de but.