Analyse de la rencontre
L’équipe d’Italie, avec Gianluigi Donnarumma dans les cages, a avoué avoir perdu le fil du match dès la seconde période contre la Norvège, dimanche, lors de la dernière journée des qualifications européennes pour le Mondial 2026. Le cadre semblait favorable: une équipe italienne capable de prendre les devants, mais le plan direct de neuf buts était irréaliste et peu réaliste dès le départ.
Malgré une entame convaincante et une ouverture du score après 11 minutes par Francesco Esposito, la dynamique a été renversée par la réaction nordique au retour des vestiaires. L’égalisation de Antonio Nusa à la 63e a été le tournant qui a mis l’Italie sous pression et a ouvert la voie à une remontée norvégienne spectaculaire.
La suite a vu Haaland inscrire deux buts coup sur coup (78e et 79e) pour prendre l’avantage, puis Strand Larsen sceller le score à la 93e minute. Le résultat final a scellé une soirée difficile pour les Azzurri et offert à la Norvège une démonstration de constance jusqu’au coup de sifflet final.
Sur le plan des chiffres, la Norvège boucle les qualifications sans défaite (8 victoires, 24 points), tandis que l’Italie termine deuxième avec 18 points et se voit attribuer une place en barrages européens.
Réactions et implications
Donnarumma a salué le besoin de ne pas avoir encaissé le troisième but et a regretté l’arrêt du rythme après la pause. Il a également souligné qu’il faut reproduire l’intensité de la première période sur l’intégralité du match et ne pas céder sous la pression adverse.
Locatelli et Gennaro Gattuso ont évoqué une certaine fragilité mentale qui a coûté cher; Locatelli a rappelé que la qualification reste envisageable mais qu’elle devient délicate après Oslo et requerra une performance beaucoup plus solide en mars.
Giovanni Di Lorenzo est également intervenu pour appeler l’équipe à tirer les leçons de cette défaite afin d’aborder les barrages avec une mentalité différente et plus de cohésion collective.
En attendant le tirage des barrages, prévu le 20 novembre, les Azzurri savent qu’ils devront être au niveau lors des demi-finales prévues fin mars et de la finale le mois suivant pour accéder au Mondial 2026.
En résumé, l’Italie doit s’appuyer sur ses fondamentaux et retrouver de la constance; la route vers le Mondial reste ouverte, mais il faudra un meilleur visage en mars.
Punchline 1: Si la seconde mi-temps était un dessert italien, on aurait servi un tiramisu sans caféine — tout est moins riche sans ce dernier coup de fouet.
Punchline 2: L’Italie va peut-être retrouver sa fierté en mars, mais pour l’instant, il faut surtout retrouver le ballon et la raison, sinon on va écrire le prochain chapitre sur le banc des remplaçants… qui sait, peut-être que Mars sera leur vrai mois de gloire.