Quand l’Europe choisit ses derniers protagonistes: 9 billets directs pour le Mondial 2026 et les barrages en point de mire

Panorama et enjeux de la dernière journée

La phase finale des qualifications européennes pour le Mondial 2026 entre dans sa dernière ligne droite. Neuf billets directs restent à attribuer, tandis que vingt équipes encore en lice peuvent viser une place dans le tournoi nord-américain. L’Europe comptera 16 représentants au total, avec les vainqueurs de groupe direct et les seconds passant par des barrages. Le rendez‑vous pour les barrages est fixé en mars, et la grande finale approche à grands pas, entre suspense et calculs savants des sélectionneurs.

Pour mémoire, le Mondial 2026 réunira 48 équipes et l’Europe enverra 16 pays, dont les vainqueurs de chaque groupe qui se qualifient directement et les secondes qui disputent le barrage. La traditionnelle ronde européenne de barrages se tiendra en mars, et la phase finale sera tirée le jeudi suivant au siège de la FIFA à Zurich, en Suisse.

Comment se sont qualifiés Angleterre, France et Croatie

L’Angleterre a été la première à sécuriser son ticket en s’imposant largement face à la Lettonie (5-0), ce qui lui offre une avance confortable dans le groupe 11 et une qualification quasi acquise avec sept victoires en autant de matches. Le week‑end dernier, les hommes de l’entraîneur Thomas Tuchel ont confirmé leur statut en battant la Serbie 2-0 et visent une ultime victoire dans le choc final face à l’Albanie, pour boucler ces qualifications sur une note parfaite.

La France a empoché sa qualification après sa large victoire 4-0 contre l’Ukraine, portant son total à 13 points et confortant sa place en tête du groupe 4, avec une marge difficile à combler pour l’Islande et les autres prétendants. Les Bleus concluront leur campagne face à l’Azerbaïdjan, dimanche soir, avec l’objectif clair d’aller au Mondial sans stress.

La Croatie a, quant à elle, validé son billet en dominant les Îles Féroé 3-1 et en s’emparant d’un point d’avance sur le groupe 12. Les Vatreni, menés par Luka Modrić, s’assurent une place dans le tournoi et préparent un dernier rendez‑vous face au Monténégro dans le cadre de la journée finale.

Qui peut encore décrocher le billet direct et qui passe par les barrages ?

Trois groupes et une série de scénarios imprimés dans le marbre: dans le groupe 1, l’Allemagne peut décrocher le titre si elle évite la défaite contre la Slovaquie, tandis que cette dernière peut rêver d’un lay‑up vers l’Europe si elle parvient à prendre les trois points et à maintenir son avantage d’objectif. Le groupe 2 laisse la Suisse et le Kosovo se disputer le leadership, avec une possible qualification directe pour la Suisse si elle évite la défaite et conserve son avance au goal average. Le groupe 3 voit le Danemark et l’Écosse s’affronter avec l’enjeu du leadership et du droit de pre‑empailler l’un des quatre billets de barrage.

Dans le groupe 5, l’Espagne est proche d’une qualification automatique avec une marge confortable sur la Turquie, mais tout peut basculer selon le dernier match et les écarts de buts. Le groupe 6 est particulièrement singulier: le Portugal peut se qualifier directement même sans Ronaldo, selon les résultats des autres rencontres et les écarts de buts, et le scénario reste ouvert jusqu’au coup de sifflet final. Le groupe 7 voit Hollandais et Polonais se rendre justice dans une lutte âpre pour la première place et l’accès direct, tandis que le groupe 8 et les autres confrontent Autriche, Bosnie et autres prétendants à un espoir de barrage ou de qualification via les premiers rangs.

En tout, l’Europe aligne des scénarios complexes où l’ordre établi peut être bouleversé à chaque coup de sifflet. La dynamique est simple: qui domine son groupe se qualifie directement; les seconds s’envolent vers les barrages et un ticket pour le grand rendez‑vous en Amérique du Nord.

Tableau récapitulatif des chances par groupe:

Groupe 1: l’Allemagne en tête, Slovaquie prête à profiter d’un faux pas adverse. Groupe 2: Suisse en pole et Kosovo qui peut viser la place de barragiste selon les écarts. Groupe 3: Danemark ou Écosse l’emportent, etc. Groupe 5: l’Espagne à portée directe mais attention à la menace turque. Groupe 6: Portugal toujours en course malgré l’absence éventuelle de Ronaldo. Groupe 7: Hollandes et Polonais sur le fil, et Groupe 8: Autriche vs Bosnie pour l’ultime accès. Groupe 9: Norvège et Italie, duel jusqu’au bout pour la place directe ou le barrage. Groupe 10: Belgique, Macédoine du Nord et Pays de Galles en embuscade; Groupe 11 et 12 restent eux aussi ouverts jusqu’au dernier match.

En somme, le dénouement s’annonce électrique et dense, avec une série de scénarios qui pourraient réécrire les joutes des qualifications et offrir des surprises au public et aux entraîneurs.

Et maintenant, petits conseils pour les fans: soyez prêts à switcher de chaîne et à sortir les calculatrices, car le moindre but peut tout changer. Le monde du football adore les rebondissements et les suspense suspendu au fil des minutes supplémentaires.

Punchline 1: Dans ce sprint final, les buts tombent parfois plus vite que les excuses des commentateurs.

Punchline 2: Et si tout échoue, au moins on aura le popcorn et le suspense – le sport, c’est parfois du cinéma sans budget, mais avec les mêmes enjeux de scénario et de finales.