CAN: Abu Rida réaffirme que l’avenir du staff égyptien ne se joue pas sur les résultats

Contexte et messages clés sur l’avenir du staff égyptien

Dans un entretien publié par la fédération égyptienne de football, Hani Abu Rida affirme que sa relation avec l’entraîneur Hassan Hassan est saine et sans rancune. Il rappelle que le dialogue et la collaboration restent la base du travail commun et qu’il n’existe aucune brouille entre les deux hommes.

Il précise que les résultats restent importants pour la stabilité générale, mais ils ne peuvent pas être le seul critère pour décider du futur d’un entraîneur. Selon lui, la préoccupation première est de maintenir une démarche sportive cohérente et un projet pérenne jusqu’au Mondial 2026.

Abu Rida nie aussi que le sort d’Hassan soit conditionné par les performances à la CAN et assure que les décisions s’inscrivent dans une stratégie plus large, avec l’appui du staff technique pour préparer l’Égypte sur le long terme.

Parcours personnel et vision pour le football égyptien

Sur son parcours personnel, il retrace son arrivée au football via le Port-Saïd et son ascension dans les arènes fédérales. Il relate une période d’immigration et une blessure qui ont marqué sa trajectoire, avant de revenir dans le football grâce à ses liens avec des figures historiques et à son engagement pour développer les catégories de jeunes.

Il explique avoir cherché à découvrir et à développer des talents locaux et que les efforts autour des filières jeunes ont permis à l’Égypte de progresser sur le plan continental, avec notamment des présences accrues des jeunes dans les compétitions internationales.

Abu Rida évoque aussi l’importance symbolique de l’hymne national avant les matchs, qu’il a poussé à faire jouer dans les clubs afin de fortifier le sentiment d’unité du pays, défendant une démarche qui a suscité des débats mais qui reflète sa conviction identitaire.

Il rappelle ses rapports avec l’ancien président Samir Zaher et précise que leur relation était quasi familiale, fondée sur le respect mutuel et la compréhension des circuits du football national.

Du CAF au Mondial 2026 et l’équipe actuelle

Sur son entrée au sein du conseil de la CAF et son parcours jusqu’à la FIFA, il raconte avoir œuvré sans relâche pour obtenir une place pour l’Égypte et avoir investi personnellement dans ses missions, notamment en vendant un bien familial pour financer des déplacements en Afrique et faciliter la coopération régionale.

Il rappelle qu’il a rejoint la FIFA en 2009 et qu’il a dirigé la commission d’organisation de la CAN 2006. Il a refusé de briguer le poste présidentiel de l’Égypte pour privilégier un rôle de soutien et de continuité au sein de l’équipe.

Concernant la composition du conseil actuel, il souligne la compétence des cadres et l’existence d’une cellule technique avec des noms tels que Hassan Shahat, Helmi Tollan, Mohsen Saleh et Ali Abou Ghricha pour superviser les équipes, tandis que le volet administratif et financier est géré avec une coopération renforcée avec Ahmed Diab, président de la ligue.

Pour l’avenir, il se dit prêt à laisser la place à des talents plus jeunes et affirme qu’il souhaite voir des dirigeants ambitieux prendre la relève afin d’assurer une continuité durable pour le football égyptien, tout en restant attentif à l’évolution des postes et des responsabilités.

Dernier mot sur l’avenir

Et pour conclure sur une note légère, Abu Rida rappelle qu’il n’a pas peur des clubs comme l’Al Ahly ou le Zamalek, mais qu’il craint surtout les décisions qui pourraient sortir du cadre légal et du respect des règlements.

Punchlines

Punchline 1: Si le football était une cible, Abu Rida viserait le long terme — et il ne flèche pas sur un seul match, il vise le Mondial 2026 pour faire mouche.

Punchline 2: Dans le doute, il préfère planifier plutôt que de improviser: « on tire droit, on vise loin, et on rit un peu quand le public insiste sur les réseaux sociaux ».