Le Zamalek perdure dans le doute: Ferreira pointé du doigt et une légende réclame son départ
4 octobre 2025
Analyse et réactions après le nul
Par l’entraîneur belge Yannick Ferreira, le Zamalek a exprimé son sentiment d’impuissance face à la chance qui fuit l’équipe après le nul 1-1 contre Ghazl El Mahalla lors de la dixième journée du championnat égyptien, sur le terrain d’Ismaïlia.
Ferreira a déclaré que son équipe a dominé le match et contrôlé les temps forts, mais s’est laissée surprendre par deux erreurs qui ont coûté le plaisir de la victoire. Il a insisté sur le fait que tous les joueurs avaient fourni un bon effort et que les retours offensifs avaient été nombreux, même s’ils n’ont pas été convertis en buts.
Le technicien a expliqué avoir introduit trois changements d’un seul coup pour dynamiser l’attaque, en profitant des conditions du match et des besoins physiques des joueurs, afin de retrouver l’efficacité devant le but.
« Nous avons une grande marge dans le secteur offensif et avons employé plusieurs joueurs à des postes variés », a-t-il ajouté, rappelant que les opportunités se présentent mais qu’elles doivent être saisies avec plus de précision.
En parallèle, l’aspect émotionnel a pris une place importante: Ferreira a souligné l’importance de rester patient et de revenir rapidement aux victoires, tout en reconnaissant que les scénarios de match diffèrent d’une rencontre à l’autre et que les erreurs individuelles peuvent coûter cher.
Ferreira a également insisté sur la nécessité d’une meilleure gestion du tempo et de la pression lors du dernier quart d’heure afin d’éviter les retours adverses et les situations dangereuses en défense.
Gardant une approche réaliste, il a admis que l’équipe doit mieux exploiter ses occasions de but et éviter les erreurs qui coûtent cher, car chaque point compte dans une ligue compétitive comme celle-ci.
« Il faut que l’équipe reste soudée et continue de travailler », a-t-il conclu, en soulignant que les performances ne méritent pas d’être jugées sur un seul match mais sur une série de rencontres.
Par ailleurs, Hazem Emam, légende du Zamalek, a appelé publiquement à un changement de direction en raison de la répétition des revers et des erreurs, estimant que le club ne peut pas continuer ainsi sans réajustements majeurs.
Le club n’a pas remporté de victoire lors de ses trois derniers matchs, suite au nul contre le Gouna et à la défaite précédente face à Al Ahly, puis à ce nouveau nulle contre Ghazl El Mahalla.
Lors d’interventions télévisées, Emam a pointé du doigt la gestion du match et a jugé que le second acte souffrait d’un manque de pression et d’une organisation inefficace face à un adversaire très compact défensivement, ce qui a contraint le Zamalek à devoir accélérer et prendre des risques sans toujours les assumer.
Le capitaine historique a également reproché au club d’avoir cédé trop rapidement à la pression adverse et d’avoir manqué de patience devant le bloc bas du Mahalla, ce qui a permis à l’adversaire de s’imposer dans les petites zones.
À l’issue de la rencontre, Alaa Abdel Aal, entraîneur de Ghazl El Mahalla, a justifié le résultat par la solidité défensive de son équipe et par une maîtrise tactique qui a forcé le Zamalek à reculer dans la dernière ligne. Il a rappelé que les matches restent difficiles contre des adversaires qui cherchent à exploiter les contres et les transitions rapides.
Il a aussi souligné que le Mahalla est l’une des équipes qui obtiennent le plus de nuls cette saison, avec huit égalités en dix rencontres, une statistique qui résume une saison où l’efficacité offensive doit progresser pour améliorer le classement.
En somme, le Zamalek poursuit son chemin avec 18 points, en deuxième position au classement, derrière le leader du championnat, et attend une meilleure série afin de mettre fin à cette période sans victoire et de restaurer la confiance autour de Ferreira.
Punchline 1 : Quand le ballon refuse de rentrer, il faut peut-être juste lui parler et lui proposer un thé – ça marche moins bien que les remplacements, mais ça détend.
Punchline 2 : Le football, c’est simple: on marque des buts ou on raconte des histoires. Apparemment, le Zamalek préfère les deux options à la fois, avec un peu plus d’histoires que de buts pour le moment.