Coupable d’une fête enflammée: Enzo Mariska sanctionné après son coup de théâtre face à Liverpool

Contexte et sanction officielle

La Fédération anglaise de football a officiellement sanctionné Enzo Mariska, entraîneur de Chelsea, d’un match et infligé une amende de 8 000 livres après sa reconnaissance de faits de mauvaise conduite lors de la victoire 2-1 sur Liverpool.

Les détails de l’incident

Lors du dernier souffle du match, sur un coup de théâtre salvateur pour Chelsea, Mariska a célébré de manière extrêmement passionnée le but victorieux, puis a été pris pour la deuxième fois par l’arbitre, Anthony Taylor, recevant une carton jaune et l’expulsion. Ledit arbitre a indiqué que l’entraîneur avait manifesté un comportement inapproprié et des gestes ou paroles offensants selon le communiqué de la FA.

Selon le texte publié par la FA, Mariska a reconnu les accusations et a accepté la punition standard qui en découle. Cette sanction l’écarte du prochain rendez-vous du club londonien, un déplacement à Nottingham Forest, samedi prochain.

Chelsea occupe désormais la septième place du classement avec 11 points, à cinq longueurs du leader Arsenal, et la团队 devra faire sans son coach lors du prochain match.

Mariska sans regrets

Mariska affirme n’avoir aucun remords pour la carte rouge obtenue après l’égalisation tardive. Il a évoqué une émotion intense qui a pris le pas sur la raison au moment de célébrer, expliquant que c’était une réaction instinctive et justifiée selon lui dans ce fameux contexte.

Selon le tabloïd britannique, le Mirror, l’entraîneur italien a reçu le carton rouge après avoir célébré le but d’Estêvão – qui avait aussi pris un premier avertissement – dans les dernières minutes, l’empêchant ainsi de diriger Chelsea face à Nottingham Forest. Dans une interview relayée par le journaliste Gianluca Di Marzio, Mariska a expliqué que “c’était un moment chargé d’émotion, c’était mon deuxième été à Chelsea et c’est la première fois que nous gagnons chez nous à la dernière seconde.”

Interrogé sur son expulsion, il a ajouté que “le football est bien souvent une affaire de passion et d’instinct; peut-être n’avais-je pas le temps de réfléchir, c’était une réaction instinctive, mais elle en valait la peine.”

Un parcours de coach prometteur

Mariska, originaire de Ponticano en Italie, a commencé sa carrière de joueur à Cagliari, puis est arrivé très tôt en Angleterre via West Bromwich Albion en 1998, devenant l’un des premiers Italiens à tenter une expérience outre-Manche. Malgré un parcours de joueur encore jeune, il s’est fait remarquer par sa vision stratégique et sa maîtrise du milieu de terrain, suscitant l’intérêt de clubs italiens majeurs.

En 2000, il rejoint la Juventus et affronte une concurrence féroce aux côtés d’entre autres joueurs de renom, avant d’être prêté à Bologna et Piacenza pour gagner du temps de jeu. L’année 2004 marque un tournant lorsqu’il signe à la Fiorentina, puis un transfert à Séville en 2005 où il participe à une période faste du club andalou avec des titres européens. À Séville, il devient un pilier du milieu, reconnu pour ses coups d’échelle et sa capacité à rythmer le jeu.

Le parcours d’après s’écrit ensuite entre Olympiakos, Málaga et Sampdoria, avant de prendre fin en tant que joueur à Hellas Verona en 2017. Entraînement, il rejoint rapidement Manchester City sous Pep Guardiola, d’abord avec l’équipe première puis les U23, puis assure brièvement l’entraînement de Parme en Serie B en 2021-2022, tout en restant dans l’organigramme de City. L’été 2023 marque un tournant avec Leicester City et, peu après, son retour à Guardiola comme adjoint dans le staff principal.

En 2024, Chelsea l’engage pour diriger le club autour d’un projet fondé sur la possession et la construction depuis l’arrière, faisant de lui l’un des coaches les plus suivis d’Europe et alimentant les attentes autour d’un avenir prometteur pour le football anglais et européen.

Ces récentes anecdotes rappellent que le métier d’entraîneur est autant un travail de gestion des émotions que de tactique pure, et que parfois, un sifflet est plus rapide pour couper court à une scène flamboyante que n’importe quelles analyses post-match.